Un projet d’entreprenariat féminin dénommé « La maison de l’anacarde » se spécialise dans la transformation du cajou « sous toutes ses formes », afin de contribuer à l’essor de cette filière.
« Nous voulons nous positionner comme l’un des transformateurs clé en matière de produits dérivés du cajou. C’est un secteur prometteur, et le cajou est un produit de substitution à tous les produits laitiers », a confié à l’AIP, la promotrice de La Maison de l’anacarde, Marie France Kramo.
Diplômée de l’Ecole régionale d’agriculture de Bingerville, Mme Kramo entend à travers ce projet implanté à Agboville (Sud), créer un marché local d’achat et de consommation de la noix dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.
Plusieurs gammes de produits dont à base de cajou, dont des amandes, de la liqueur, du jus, du lait, ont été présentés au public lors d’une cérémonie de présentation du projet le 4 novembre 2021 à l’espace événementiel FEST’IN à Cocody-Angré.
L’idée de cette initiative est partie de Marie France Kramo a germé après sa participation à l’édition 20215 Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA), alors étudiante.
« Je me suis dite : mais voilà un secteur plein de potentiel que nous pouvons développer et qui peut aider à créer plusieurs emplois pour les femmes et les jeunes filles. C’est ainsi que je me suis lancée, avec une équipe composée essentiellement de jeunes filles », fait savoir cette jeune dame, dont l’équipe a bénéficié de l’encadrement de l’ONG SEPHIS en matière de leadership et d’entreprenariat féminin.
La Côte d’Ivoire produit environ 800.000 tonnes de cajou par an. Pourtant le pays ne transforme qu’à peine 10% de sa production. Une tendance que les autorités entendent inverser et atteindre 50% de produits transformés d’ici 2023.
(AIP)
tm