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Société Publié le samedi 27 novembre 2021 | AIP

Les entraves à la libre circulation des personnes et des biens passées au peigne fin

© AIP Par DR
Les entraves à la libre circulation des personnes et des biens passées au peigne fin

Un atelier sur les états généraux de la libre circulation des personnes, des biens et des services réunit plusieurs participants vendredi 26 et samedi 27 novembre 2021 à Grand-Bassam, à l’initiative du ministère délégué en charge de l’intégration africaine.


Il s’agit au cours des travaux de dresser un état des lieux de la situation, d’identifier les contraintes et problèmes entravant la libre circulation des personnes, des biens et des services, esquisser des solutions pour améliorer les conditions de mobilité et formuler des recommandations aux autorités.


Au terme des travaux, des propositions concrètes seront formulées au gouvernement en vue d’améliorer le processus de la libre circulation des personnes, des services et des biens.


Ouvrant les travaux au nom du ministre délégué en charge de l’intégration africaine vendredi 26 novembre 2021, le Directeur des politiques communautaires macroéconomique et financière Dr Golé Bi Guillaume a relevé que les menaces sécuritaires avec la COVID 19 et les terroristes ont conduit les Etats à adopter des dispositions limitant certains principes basiques des libertés de circulation comme la fermeture des frontières.


Il a également déploré des entraves à la libre circulation dans l’espace de la Communauté économique des états d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Selon lui, au cours de leur déplacement à l’intérieur de l’espace communautaire, les citoyens se plaignent de quelques tracasseries sur les routes notamment terrestre.


« Relativement aux marchandises, il existe dans certains pays des restrictions légales parce qu’instaurées par des textes nationaux en flagrante violation des textes communautaires. A cela s’ajoute des violations artificielles », a dénoncé Dr Golé Bi ajoutant que cela cause des dommages aux entreprises ivoiriennes qui voient leurs produits refoulés aux frontières.


Pire, il leur ait exigé le paiement des droits de douanes malgré la possession d’un certificat d’origine qui exonère l’acquittement desdits droits. Il a cité le Benin qui depuis juin 2021 empêche les marchandises des entreprises des pays de la CEDEAO de pénétrer son territoire.


« On peut le dire, des efforts doivent être consentis pour aboutir à l’effectivité de la libre circulation », a-t-il souhaité précisant qu’en Côte d’Ivoire en matière de libre circulation les populations de la CEDEAO ne sont pas soumise à l’exigence d’un Visa pour accéder au territoire ivoirien et elles accèdent à leurs activités professionnelles et libérales sans grande contrainte.


(AIP)


bsp/kam

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