Le ministère des Eaux et Forêts souhaite une intégration du module développé à savoir la connexion du système national de vérification de la légalité et de la traçabilité aux systèmes qui existent déjà ou qui seront mis sur pied, dans le cadre de la politique publique d’achat responsable de bois en vue de l’intégration progressive du marché national dans l’Accord de partenariat volontaire (APV).
Selon le directeur de la production et de l’industrie forestière, Col Konaté Bassimory, tous ces modules devraient entrés en interconnexion pour que le module, qui vient d’être créé, soit véritablement opérationnel et qu’il prenne en compte l’ensemble des thématiques liées à la question de la traçabilité et de la légalité.
Coordonnateur du projet légalité et traçabilité, Col Konaté a présenté les résultats du projet, « Contribution à la mise en place d’une politique publique d’achat responsable de bois en vue de l’intégration progressive du marché national dans l’APV » dont l’atelier de clôture a eu lieu jeudi 25 novembre 2021, à Abidjan.
« Les résultats obtenus sont des résultats assez probants en ce sens qu’ils permettent dans un premier temps de mettre en place un module qui prend en compte la source d’approvisionnement. Depuis la récolte jusqu’à l’exportation, nous devons faire en sorte que le bois, qui va arriver sur le marché européen ou international, soit considéré comme un bois légal », a-t-il souligné.
Au nom du Ministre Alain-Richard Donwahi, son conseiller technique chargé de la mise en œuvre des conventions a estimé que « la Côte d’Ivoire gagne beaucoup » avec ce projet eu égard à la politique forestière du gouvernement et pour laquelle la gouvernance du secteur constitue un pilier essentiel. Dans ce cadre, a-t-il ajouté, la traçabilité du bois constitue un moyen important pour parvenir à une bonne gouvernance du secteur forestier.
« Je remercie tous ceux qui ont œuvré à sa réussite. Il se poursuit et la traçabilité du bois doit se poursuivre au niveau de toutes les entreprises pour qu’on sache d’où vient le bois produit au niveau des usines. Il faut que le bois, qui est produit dans des conditions de gestion durable, soit tracé jusqu’à l’acheteur pour qu’on sache si la Côte d’Ivoire gère bien ses forêts », a-t-il suggéré.
La Côte d'Ivoire a adhéré au processus de l'APV sur le Programme pour l'application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (APV-FLEGT) en 2013. Sa mise mise en œuvre se décline en deux composantes à savoir le système de traçabilité et de légalité d'une part et les tests de terrain, d'autre part.
Le présent atelier, qui a duré un jour visait, à présenter les résultats finaux de la composante 1 : « Système de légalité et traçabilité » aux parties prenantes concernées et impliquées dans sa mise en œuvre.
(AIP)
fmo