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Société Publié le lundi 6 décembre 2021 | Le Nouveau Réveil

Marche des femmes contre le viol, samedi à Abidjan / La ministre Nassénéba Touré : « Le viol n’est pas une excuse et ne saurait être excusé »

© Le Nouveau Réveil Par Donald
Marche contre les violences basées sur le genre
Abidjan le 04 décembre 2021. Dans le cadre des 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre, le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, le corps diplomatique et plusieurs organisations féminines ont organisé ce samedi, une marche pour dire non à toutes formes de violences.

822 viols enregistrés en Côte d’Ivoire en 2020 contre 693 cas en 2019. On note 625 viols de janvier à octobre en 2021. C’est au regard de ce chiffre alarmant que, dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, plus de 2000 femmes ont manifesté, à Abidjan, samedi, à travers une marche populaire dans la commune populaire de Treichville. Les femmes, aidées de quelques hommes, sont venues de toutes les communes du District autonome d’Abidjan pour cette marche baptisée : « Offensive » et organisée par le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant avec la participation de Onu-Femmes, des ambassadeurs dont celui de l’Union Européenne, Jobst Von Kirchmann. Des femmes des médias et des artistes ainsi que d’autres corps constitués ont massivement participé à l’action. « Le viol ne saurait avoir une excuse et ne saurait être excusé. La tenue vestimentaire d’une femme n’est pas une invitation au viol. Le viol ne résulte pas d’un quelconque comportement irresponsable de la part de la victime, c’est-à-dire quand une femme sort tard la nuit ou qu’elle accepte un verre dans un bar, ce n’est pas une raison pour la violer. Le viol n’est pas un acte isolé. Il engage la chair et se reflète dans la mémoire de la victime. Il peut avoir des résultats qui changent la vie et ce sont des résultats non choisis. Une grossesse non voulue, une maladie transmise, il s’agit d’un effet durable, dévastateur qui touche d’autres personnes auprès de la victime, la famille, les amis, les partenaires et les collègues. Le viol n’est jamais causé par la victime. (…) Ce n’est pas une pulsion sexuelle soudaine mais la décision réfléchie d’agresser gravement une autre personne. Le viol est une arme de destruction massive. Ses effets collatéraux s’étendent à plusieurs vies et à de nombreuses générations » a dénoncé avec véhémence la ministre Nassénéba Touré. Qui a donné deux numéros verts « 1308 et 116 » pour dénoncer tous les cas de viol et toutes sortes d’abus à l’égard des femmes. La représentante de l'ONU-Femmes, Mme Antonia N'Gabala Sodonon, a dit l’engagement de son Institution à « accompagner le Gouvernement et à soutenir les actions de prévention et de prise en charge adéquate des violences basées sur le genre. »



JB KOUADIO

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