Abidjan- Le chargé de Programme section coopération, gouvernance démocratique et emploi à la délégation de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Antonio Dal Borgo a réitéré l’engament de l’Union à la protection, à la promotion des droits de l’homme et à la démocratie, lors de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme (JIDH), vendredi 10 décembre 2021 dans la commune de Port-Bouët, à Abidjan.
« L’UE a voulu être présente ici pour marquer son engagement dans la protection et la promotion des droits de l’homme et de la démocratie. Cela s’inscrit dans un soutien aux organisations de la société civile », a déclaré Antonio Dal Borgo, ajoutant que l’UE est le plus grand bailleur qui soutient la société civile au niveau global.
Il a expliqué que la défense des droits de l’homme et de la démocratie fait partie de l’ADN de l’UE tant dans ses Etats membres que dans ses actions extérieures au niveau de tous les pays partenaires. « Cela fait partie de la colonne vertébrale de notre action extérieure et donc, c’est une thématique qui nous tient particulièrement à cœur », a-t-il indiqué.
Pour le représentant de l’UE, les droits de l’homme doivent s’exercer au quotidien. « C’est un engagement individuel et collectif qui doit se faire au quotidien dans les petites actions, dans les écoles, les familles, sur les lieux de travail, en général », a-t-il rappelé, avant d’exhorter les jeunes à être des ambassadeurs des droits de l’homme.
Depuis près de six ans, l’UE accompagne l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire (ACAT-CI) à hauteur de près de 1,2 million d’euros, dans le cadre de la lutte contre la détention préventive abusive, la lutte contre la torture et en général pour améliorer les conditions de détentions des détenus, a rappelé Antonio Dal Borgo.
La Journée des droits de l’homme est célébrée le 10 décembre de chaque année, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
Cette déclaration est la première reconnaissance universelle des libertés et droits fondamentaux qui sont inhérents à tout être humain. Ce document fondateur, traduit dans plus de 500 langues différentes, continue d’être une source d’inspiration pour promouvoir l’exercice universel des droits de l’homme.
Gak/kp
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