Une campagne de sensibilisation des acteurs de la filière anacarde sur l’amélioration et la préservation de la qualité des noix brutes de cajou a été officiellement lancée, ce mercredi 02 février 2022, à la sous-préfecture de Séguéla autour du thème « Je m’engage pour une production propre des noix de cajou, bien séchées et bien triées pour un meilleur prix ».
Initiée par le Conseil Coton-Anacarde (CCA), cette campagne dui s'entendra du 1er au 4 février 2022, couvrira les principales régions de production de l’anacarde du pays à savoir Bondoukou, Bouna, Bouaké, Katiola, Boundiali, Odienné, Yamoussoukro, Zuenoula, Korhogo, Ferkessédougou, Séguéla et Mankono. Cette campagne sera également une occasion pour le Conseil Coton-Anacarde (CCA) et ses partenaires techniques et financiers d’insister sur l’importance de l’amélioration et de la préservation des paramètres de qualité et la sortie illicite des noix brutes de cajou.
« Je demande à la population de rester toujours mobilisée et de faire en sorte que cette campagne leur rapporte une amélioration de leur source de revenus. Aux producteurs, je demande qu’ils s’impliquent, s’organisent, restent toujours attachés à l’administration et à la sécurité », a exhorté Sekou Sanogo, préfet du département de Zokougbeu, représentant le préfet de région, assurant de la disponibilité du corps préfectoral à soutenir cette filière.
Dr Ouattara Gniré Mariam, Directrice de la production au CCA a fait savoir que la production de l’anacarde a atteint 968 676 tonnes en 2021, représentant près du quart de la production mondiale de noix de cajou.
« Les Régions du Worodougou et du Haut Sassandra ont enregistré respectivement 79 204 tonnes et 121 804 tonnes soit un total de 201 008 qui représente 20% de la production nationale commercialisée » a-t-elle révélé.
Poursuivant, elle a soutenu que « la qualité est une variable essentielle dans toutes les stratégies compétitives. Elle contribue substantiellement à la rentabilité et à la consolidation de notre position sur le marché.
« C’est pour cette raison, que chaque acteur à son niveau doit jouer son rôle, parce que, la qualité reste le facteur déterminant du prix de vente et d’achat des noix de cajou aussi bien
au plan national qu’international » a indiqué la directrice de la production.
Par conséquent, elle a exhorté « les producteurs à respecter toutes les bonnes pratiques de récolte et post récolte avant de commercialiser leur production. Vous devez notamment bien séparer les pommes des noix sans laisser de résidus ; bien sécher et bien trier les noix ;
stocker les noix dans des endroits adéquats en attendant de les commercialiser.
En outre, elle a recommandé aux acheteurs, aux exportateurs et usiniers que j’invite de respecter le prix minimum bord champ de 305 FCFA/kg fixé par l’Etat de Côte d’Ivoire, à n’acheter que des produits bien séchés et bien triés et à respecter toutes les dispositions pratiques de la commercialisation.
A. N