Abidjan - La deuxième édition des Grands ateliers de la danse (GADA 2022) se dérouleront du 25 au 27 février 2022 à la Cocoteraie des arts, à Mondoukou (Grand-Bassam), a annoncé, mardi 08 février 2022, l’initiateur du projet, Jean-Paul Méhansio, lors d'une conférence de presse tenue à l'Institut français de Côte d'Ivoire sis à Abidjan Plateau.
Compte tenu de la crise sanitaire du COVID-19, cette édition se concentrera sur les artistes locaux avec des danseurs et chorégraphes ayant pour certains une expérience à l’international.
Après l’Institut national du spectacle, des arts et l’action culturelle (INSAAC), en 2019, les GADA 2022 se déplacent à la Cocoteraie des arts, dans le village de Mondoukou, un espace culturel pluridisciplinaire dédié à la promotion de la danse et des arts visuels pour rapprocher la danse des populations rurales.
Il est prévu, cette année, six ateliers pour plancher sur la Danses urbaines (le Coupé-décalé), la Danse patrimoniales, la Danse contemporaine, la Body acceptance (pour l’entretien de la forme de la femme en particulier), l’Afro Jazz et la Danse-sport-Afrospeps (pour une bonne forme physique à travers la danse sportive).
Des spectacles de chorégraphes-danseurs, des compagnies de danse, un conteur et un slameur sont également au programme avec les Compagnies JPM, Debass, Bak in Godo, Karimatik group, Kossou-Tri et C’Katcha.
A la faveur de ces GADA, le directeur du Ballet du Nord, Kossivi Sénagbé Afiadegnigban, bénéficiera d’une formation de professeurs de chorégraphie venus de plusieurs pays ouest-africains.
L’ouverture se fera au Bushman café, vendredi 25 février, par une soirée de danse et de spectacles en avant-première tandis que les activités du samedi et dimanche seront ponctuées par de deux expositions, l’une de peinture, et l’autre de photographie ainsi qu’un Maquis bar dénommé « Allons au maquis », un panel qui questionnera les freins à la transmission pour lutter contre la perte de la richesse culturelle immatérielle de la danse en Côte d’Ivoire.
L’une des attractions sera la prestation d’une troupe de 26 enfants (huit garçons et 18 filles) de la Compagnie Debass qui occupe sainement les enfants de la commune populaire d’Abobo.
Pour l’initiateur des GABA, Jean-Paul Méhansio, il s’agit, en effet, « de mettre en valeur la richesse et la diversité des danses ivoiriennes, des danses patrimoniales, urbaines et danses contemporaines à travers des ateliers de formation, des séminaires de réflexion, des performances et spectacles ».
La première édition qui s’est déroulée les 26 et 27 décembre 2019 à l’INSAAC, avait enregistré près de 300 visiteurs et participants.
L’initiative des Grands ateliers de la danse est soutenue par l’Institut français en Côte d’Ivoire, la Case des arts dont la directrice, Denise Kacou-Koné est la marraine de cette édition, ou encore la Fédération ivoirienne de danse « Accor'danse », présidée par Hermann Nikoko Yao.
Jean-Paul Méhansio plaide pour un soutien du ministère de la Culture et de l’Industrie des arts et du spectacle à son initiative, les danseurs et chorégraphiques ayant positivement marqué la vie culturelle de toute la société ivoirienne d'hier à aujourd'hui.
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