Renforcement des capacités et partage d’expériences des chaines de valeur riz par le biais du projet de coopération sud-sud et triangulaire », tel est l’initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentaire et l’agriculture (Fao), qui permettra cinq jours durant aux experts de passer en revue la politique ivoirienne en matière de développement rizicole en rapport avec le projet initié par la coopération Coréenne. Cet atelier permettra de renforcer les connaissances sur les bonnes pratiques et les politiques nationales pour une filière riz plus compétitive. C’est pourquoi la représentante du Représentant Résidant de la Fao, Anne Marie N’da Kouassi, invitera les participants à une attention soutenue afin « d’adapter les expériences réussies à nos réalités locales ». Car dira-t-elle « Dans certains cas les conditions géographiques, climatiques et socioéconomiques sont similaires. Une grande partie des technologies et des capacités nécessaires dans les pays en développement existent déjà ailleurs mais doivent être partagées et diffusées. »
Guiré Bertrand, venu au nom du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, fera connaître la vision de la Côte d’Ivoire en matière de production rizicole « La Côte d’Ivoire va donc s’appuyer sur l’expérience et les conseils de ce partenaire stratégique qui était à son niveau dans les années 70 et qui est autosuffisant en riz. Nous visons cette autosuffisance à l’horizon 2025 et envisageons être exportateur d’ici 2030. Donc nous voulons nous appuyer sur cette expérience de la Corée et bénéficier de ses conseils ». Signalons que le projet coréen « Renforcement des capacités et partage d’expérience des chaines de valeur riz par le biais du projet de coopération sud-sud et triangulaire » est bénéficiaire à trois pays que sont la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et les Philippines.
JEAN PAUL LOUKOU
