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Économie Publié le mercredi 16 mars 2022 | AIP

Le FONSTI ausculte la qualité de la fève du cacao ivoirien

© AIP Par DR
5ème Petit déjeuner de l’innovation
Abidjan, Le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) a organisé, mardi 15 mars 2022 à Abidjan, le 5ème Petit déjeuner de l’innovation, autour de la problématique de la qualité de la fève du cacao ivoirien.

Abidjan, Le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) a organisé, mardi 15 mars 2022 à Abidjan, le 5ème Petit déjeuner de l’innovation, autour de la problématique de la qualité de la fève du cacao ivoirien.


L’activité portait sur « L’approche biotechnologique pour l’amélioration des fèves », animé par Pr Niamké Sébastien et « L’impact de la mauvaise qualité des fèves sur l’économie », prononcé par un cacaoculteur, N’Koh Ambroise.


Il est ressorti de l’analyse du planteur N’Koh Ambroise que la bonne fermentation du cacao est la clé pour faire évoluer le classement de la Côte d’Ivoire du 17ème rang mondial, en termes de qualité, vers le sommet.


Quant à Pr Niamké Sébastien, il a présenté les « Staters », de son invention, comme une solution innovante pour améliorer les solutions déjà existantes de fermentation et de séchage.


Les « Staters » sont une nouvelle innovation au cœur du processus, facile d’utilisation par le producteur à travers un transfert de méthodologie dont « les résultats sont probants avec une plus-value pour le producteur, par la bonne manipulation des micro-organismes de l’écosystème de la cabosse », a-t-il assuré.


Les participants à l’atelier ont appris que la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec 1,7 million de tonnes de fèves, en broie seulement 15 000 tonnes, mais que le pays en est le premier broyeur mondial à hauteur de 20%.


Dans la perspective du gouvernement de transformer 50% de la production du cacao ivoirien, le FONSTI entend permettre aux entrepreneurs de broyer 100% de la production, un long processus qui commence déjà par la bonne fermentation.


« Il s’agit d’améliorer la technologie, qui existe déjà, de la transporter des laboratoires aux plantations, pour rattraper la perte de 30% de la production des planteurs en la ramenant à au moins 5-10% », a indiqué le secrétaire général du FONSTI, Dr Sangaré Yaya, face aux acteurs de la filière.


Toutefois, les participants ont relevé la nécessité d’une réponse à la problématique de la consommation locale, la labélisation du cacao ivoirien ou encore la nécessaire collaboration entre la Côte d’Ivoire (premier producteur avec près de 40% de la production mondiale) et son voisin ghanéen, 2ème producteur mondial. Les deux pays produisent 60% de la quantité globale.


(AIP)


aaa/cmas

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