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Économie Publié le mercredi 16 mars 2022 | Abidjan.net

Frontière Mali : à Tengrela, les chauffeurs inter-Etats transportant du bois de construction toujours bloqués (Enquête express)

© Abidjan.net Par Aly O
Frontière Mali : à Tengrela, les chauffeurs inter-Etats transportant du bois de construction toujours bloqués

La mesure de suspension de la sanction CEDEAO/UEMOA ne touche pas les chauffeurs Inter-Etats transportant du bois de construction et autres bois sciés  depuis les villes de Man et de Duekoué en route pour la Mauritanie leur destination finale. Ils sont encore bloqués au niveau de la ville de Tengrela, alors que la ville de Tengrela frontalière avec le Mali est complètement vide des camions inter Etats ce lundi 14 mars 2022. En lieu et places de ces parkings de fortunes créés par ces chauffeurs inter Etats, de nombreux sachets d’eau vides, plastiques, résidus de charbon de bois et autres ordures ménagères témoignent de leurs passages dans cette ville septentrionale ivoirienne. Des endroits que le service technique de la mairie s’apprête à nettoyer apprend, t-on. « Nous sommes en transit au Mali, on ne sait plus que faire, on a pensé que l’ouverture des frontières étaient pour tous les chauffeurs. Mais après on nous fait savoir que les transporteurs de bois ne sont pas concernés. Une joie de courte durée. Nous demandons aux autorités de la CEDEAO/UEMOA de penser à nous aussi et nous libérer. Nous traversons le Mali", ont déclaré, El ABD SALECK et AZIZ TALEB.


« Notre ambassade nous demande de ne rien dire , de ne pas parler à la presse. il faut une autorisation d'abord. Mais ce qu’on peut vous dire c’est que nous avons été pris par l’embargo CEDEO/UEMOA pendant que nous roulions pour aller à la frontière. Certains d’entre nous étaient déjà à la frontière pour passer et ils ont été bloqués », a précisé un conducteur assis dans un fauteuil de fortune.


 « On nous dit de patienter,. Maintenant que nous ne sommes plus en ville, on est ici à la frontière en brousse, on nous a dit de quitter la ville pour venir à la frontière, ca devient difficile pour nous. il n y a pas le courant, pas l'eau... C'est dangereux , il y a les serpents... », déplore un transport. 


Pour Oumar Coulibaly chauffeur ivoirien qui a chargé du bois scié pour Nouakchott « nous sommes bloqués ici alors que les dates d’expiration des documents administratifs des camions avancent . On se demande si on peut continuer la route dans le cas ou les papiers ne sont plus à jour». .

Un autre chauffeur Inter Etat ivoirien a révélé « mon patron ‘’ me met la pression. Il me demande d’aller vite décharger les bois et qu’il veut faire la campagne de la noix de cajou »


.Le capitaine des douanes ivoirienne et chef du bureau frontière Nigouni et le Lieutenant de la police nationale responsable du poste de frontière avec le Mali ont déclaré successivement que " nous savons reçu des instructions de la hiérarchie qui nous demandent de libérer uniquement les camions qui ont chargé du clinker" sans d'autres commentaires. 


Pour l’heure ces chauffeurs mauritaniens inter-États  se tournent les pouces autour d’un vieux fourneau à charbon de fortune, le temps de se préparer leur boissons prisée le thé qu’ils avalent a petite gorgées chaude et scrutent un jour à l’horizon un jour meilleur..


Tous chauffeurs inter Etats, mauritaniens, sénégalais et maliens qui ont chargé soit du clinker au port de San Pedro, soit des graines de coton et du tourteaux à Korhogo ou du bois scié à Man et Duekoué à l’ouest ivoirien ont été frappés de plein fouet par les sanctions CEDEAO/UEMOA pendant qu’ils étaient en circulation pour joindre la frontière Nigouni du département de Tengrela au Nord de la Côte d’Ivoire.


Aly O. à Tengrela

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