Daloa, Les représentants des travailleurs de Daloa ont dénoncé dimanche 1er mai 2022, le coût élevé de la vie et la mauvaise qualité de l’eau de robinet, estimant qu’ils constituent deux facteurs qui concourent à détériorer la qualité de vie des travailleurs de la ville.
« Nous relevons avec un pincement au cœur que les prix des denrées de grande consommation (…) sont hors de portée des ménages, y compris le vivrier produit dans nos contrés », a déploré le représentant de l’Union général des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), Zanzaï Albert, avant d’appeler le gouvernement à agir davantage.
« … Il est aussi question des difficultés d’accès à l’eau potable et de la mauvaise qualité de cette eau », a poursuivi le représentant de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire-Confédération générale (FESACI-CG), Ekra Kouassi.
Des problèmes d’insécurité dans la ville ont été également relevés par ces leaders syndicaux locaux au nombre desquels figuraient ceux de la centrale Humanisme et du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs Droits (MIDD).
Ils demandent la revalorisation des salaires, l’application du salaire minimum garanti (SMIG), du salaire minimum agricole garanti (SMAG), des minima catégoriels, entre autres.
Le préfet de Daloa, Kouamé Koffi, s’est engagé à examiner, avec les représentants des secteurs concernés, les préoccupations qui relèvent de sa compétence et d’adresser celles qui sont d’ordre national à sa hiérarchie.
(AIP)
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