Quelque 508 assistants ont été recrutés sur 660 postes à pourvoir, à l’issue du concours de recrutement lancé en décembre 2021 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
L’information a été donnée, vendredi, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Professeur Adama Diawara au cours d’une conférence de presse. A cette occasion le ministre a expliqué que 152 postes seront remis à concours en octobre 2022.
« Lorsque les besoins des structures de recherche ont été demandés, les besoins exprimés étaient de 692. A ces 692, il faut ajouter 50 qui correspondent aux postes qu’on va ouvrir à la futur université de Bondoukou. Ce qui nous fait en tout 742 en termes de besoins », a déclaré M. Diawara.
Or, a-t-il expliqué, « l’Etat crée 660 postes. Ça fait près de 89% des taux de satisfaction des besoins ». Ce qui lui a fait dire qu'à part la Côte d’Ivoire, aucun autre pays en Afrique n’atteint un tel chiffre.
Par ailleurs, il s’est dit déterminé à mettre en œuvre ses réformes afin de restaurer l’image de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.
« La loi sur l’enseignement supérieur est déjà passé en Conseil des ministres, c’est vous dire que beaucoup de choses vont changer », a ajouté professeur Adama Diawara avant de prévenir que « si la note éliminatoire à finalement été annulée lors de la composition écrite pour cette session, l’on en tiendra compte pour le concours à venir ».
« Nous ne nous limiterons qu’aux critères de mentions. Nous mettrons l’accent sur les spécialités en fonction des réalités », a-t-il conclu.
L’année dernière, les docteurs dans divers domaines non encore recrutés réunis au sein de deux collectifs ont régulièrement manifesté pour dénoncer les conditions de recrutement.
Ils souhaitaient notamment que l’âge maximum pour être recruté passe de 45 à 50 ans, une mesure exceptionnelle du président de la République pour le recrutement de tous les docteurs.
Après plusieurs rencontres avec leur tutelle, les docteurs non encore recrutés ont finalement été convaincus par les arguments du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Adama Diawara qui a annoncé dans la foulée des réformes.
Parmi ces réformes annoncées figure la «suppression des candidatures multiples», car avait expliqué le ministre, ce sont ces candidatures multiples qui ont faire dire aux gens sur les réseaux sociaux qu’il y a « 3189 docteurs non recrutés» à la fonction publique.
La candidature unique induira également le paiement une seule fois des frais de concours fixés à 50 000 FCFA. Les réformes prévoient également que les candidats soient interrogés sur la recherche et l’enseignement.
PIG/ls/APA