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Société Publié le mardi 5 juillet 2022 | Abidjan.net

2ème Conférence des Nations Unies sur les océans 2022 : La Côte d’Ivoire dénonce la « surexploitation des océans et la pêche illicite »

2ème Conférence des Nations Unies sur les océans 2022 : La Côte d’Ivoire dénonce la « surexploitation des océans et la pêche illicite »
© Abidjan.net Par DR
2ème Conférence des Nations Unies sur les océans 2022
« Renforcer l’action en faveur des océans fondée sur la science et l’innovation pour la mise en œuvre de l’objectif 14 : inventaire, partenariats et solutions ». Tel est le thème autour duquel se sont retrouvés plusieurs dirigeants mondiaux, experts et défenseurs des océans, du lundi 27 juin au vendredi 1er juillet 2022, à Lisbonne, au Portugal. C’était dans le cadre de la Conférence des Nation Unies sur les océans 2022.

« Renforcer l’action en faveur des océans fondée sur la science et l’innovation pour la mise en œuvre de l’objectif 14 : inventaire, partenariats et solutions ». Tel est le thème autour duquel se sont retrouvés plusieurs dirigeants mondiaux, experts et défenseurs des océans, du lundi 27 juin au vendredi 1er juillet 2022, à Lisbonne, au Portugal. C’était dans le cadre de la Conférence des Nation Unies sur les océans 2022.


La Côte d’Ivoire a été représentée, pour la circonstance, par une délégation conduite par SEM l’Ambassadeur de la Côte d’ivoire au Portugal Mme Annick Josiane KAPET BAKOU, Mme ROUX Leroux, Cheffe de cabinet du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques M. Sidi Tiemoko TOURE, Mme FADIGA Haïda Kaly Conseillère Technique au MIRAH et M. TANOH Tahadjo Firmin, Chef de Service à la Direction des pêches. Cette énième rencontre des dirigeants mondiaux, co-organisée par le Portugal et le Kenya, avait pour objectif de proposer des « solutions innovantes fondées sur la science, afin d’ouvrir un nouveau chapitre de l’action mondiale en faveur des océans. Elle constitue l’un des premiers jalons de la décennie d’action pour atteindre les 17 objectifs du développement durable à l’horizon 2030 ».

En Côte d’Ivoire, le secteur de la pêche fournit près de 100 000 emplois directs et plus de 580 000 emplois indirects dont un tiers sont détenus par des femmes. Et le poisson est la première source de protéines des populations, avec une consommation « per capita de 24 kg en 2020 ». Cependant, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la pêche Illicite, non réglementée et non déclarée (Pêche INN) est responsable de la prise annuelle de 11 à 26 millions de tonnes de poissons. Ce qui prive l’économie mondiale de 10 à 23 milliards de Dollars et contribuant à la destruction massive des ressources halieutiques, au renforcement du chômage et de la pauvreté. « Face à cette situation, et compte-tenu de l’importance que représente ce secteur d’activité pour notre pays, il était donc essentiel pour la Côte d’Ivoire de prendre part à cette conférence internationale », a indiqué Mme Roux Leroux, Cheffe de Cabinet au Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, qui conduisait la délégation ivoirienne.

Représentant le ministre Sidi Touré, elle a fait savoir qu’en « prenant part à cette conférence, la Côte d’Ivoire marque ainsi son désaccord quant à la surexploitation des océans ». Car « les produits halieutiques sont les protéines les plus consommées en Côte d’Ivoire et si rien n’est fait dans la sauvegarde de nos océans, les poissons disparaitront, provoquant ainsi une possible insécurité alimentaire ».


Selon le SG de l’ONU, António Guterres, « l’océan n’est pas un dépotoir. Il n’est pas une source de pillage infinie. C’est un système fragile dont nous dépendons tous. Nous sommes actuellement face à ce que j’appellerai, un état d’urgence des océans. Notre échec, à préserver l’océan aura des effets en cascade ». Un rapport de l’Organisation indique que « 90 % des populations de gros poissons ont déjà été épuisées et 50 % des récifs coralliens détruits depuis les années 1950 ». A en croire le Président Kenyan, Uhuru Kenyatta, co-président de la conférence, « les océans représentent 70 % de la superficie de la planète, trois milliards de personnes en dépendent pour leur survie et ils produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons. Mais l’action humaine fait peser une forte pression sur les systèmes océaniques. 600 espèces marines sont aujourd’hui en danger, en particulier les poissons, compte tenu des bouleversements que subissent les écosystèmes marins ».

Notons qu’en marge de cette conférence, Mme Leroux a profité pour effectuer une visite à la société SEMEX PORTUGAL, une structure spécialisée en Insémination artificielle à Quinta da Ponte, R. 7 Junho, dans la banlieue de Lisbonne. La délégation a été reçue par le DG Dr. Gonçalo Rebelo de Andrade.


L’objectif de cette visite de travail, s’inscrivait « dans le cadre de la recherche de partenariat dans le domaine de l’élevage à travers l’insémination artificielle pour améliorer les performances laitières et en viande de nos bovins. En vue de maximiser la rentabilité économique des exploitations ».


 


A. N. avec Ministère

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