Le rapport final de la phase 5 du dialogue politique publié le vendredi 04 mars dernier indiquait dans les mesures d’apaisement de l’environnement politique, la poursuite des discussions entre le Président de la République, Alassane Ouattara et ses prédécesseurs, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Plus de quatre mois après cette recommandation, Alassane Ouattara-Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont enfin retrouvés, le jeudi 14 juillet dernier au Palais de la Présidence de la République d’Abidjan-Plateau, pour parler de la vie de la nation Ivoirienne. Une rencontre tant souhaitée qui réconcilie les leaders Ivoiriens avec la paix’’. En attendant un autre round, le peuple Ivoirien attend de la rencontre des 3 ‘’grands’’, des actes forts qui impactent la vie de la nation. Après le tête-à-tête Ouattara-Bédié et Gbagbo, les partisans des trois devraient désormais mettre balle à terre afin que les élections locales avenirs se déroulent sans heurt. Alassane Ouattara qui a les leviers du pouvoir, doit montrer le chemin. Celui de réconcilier tous les Ivoiriens. Ne demandait-il pas dans son discours du 21 mai 2011 à Yamoussoukro aux Ivoiriens de pardonner ? Le moment est venu pour lui d’élargir l’amnistie générale à tous ceux qui, à la faveur de la crise postélectorale, la désobéissance civile souffrent de recouvrer l’air frais du dehors. Je demanderai au président Ouattara de dire quelque chose pour guérir le pays. Les événements douloureux que la Côte d’Ivoire a vécus ont fragilisé la cohésion sociale.
Ensemble, tournons la page. Engageons nous tous vers la réconciliation, le développement en cours sous le règne du président Ouattara, pour l’organisation d’une coupe d’Afrique des Nations 2024 réussie. L’Afrique et le monde entier seront au rendez-vous. Les Ivoiriens doivent se mettre ensemble pour accueillir leurs hôtes et réussir le pari de l’organisation, de l’hospitalité comme la Côte d’Ivoire sait le faire. Ne dit-on pas qu’on ne se bat pas au chevet d’une mère malade ? Le peuple souffre de la cherté de la vie. Pouvoir et opposition doivent unir leur force pour s’accordez sur l’essentiel. Les calculs politiciens n’auront une place que si et seulement si la Côte d’Ivoire existe, si les populations sont bien portantes, si la Côte d’Ivoire est sur le chemin du développement. Ensemble pour la guerre contre un ennemi invisible, la pauvreté, la vie chère....
S.A.S
