Abidjan (AIP)- Le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), a présenté des annexes fiscales en faveur de la recherche scientifique, l’innovation et la technologie, vendredi 04 novembre 2022, lors d’une rencontre d’échanges multipartites à Abidjan, autour du thème « Annexes fiscales : quels enjeux pour la recherche scientifique, l’innovation et la technologie ».
Le secrétaire général du FONSTI, Sangaré Yaya a expliqué que cette conférence s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation du milieu de la recherche scientifique en Côte d’Ivoire sur les mesures fiscales adoptées par le gouvernement en vue de soutenir la recherche, l’innovation et la technologie dans le pays.
« Nous avons donc les représentants de toutes les universités publiques, centre de recherches et représentant du secteur privé pour qu’ensemble, nous finissons de voir comment le secteur privé et le secteur de la recherche et l’innovation peuvent travailler ensemble pour faciliter la production de connaissance dans notre pays au profit du secteur privé et de la société en générale », a-t-il exprimé.
Le sous-directeur de la coopération fiscale internationale à la direction générale des impôts, M’Bra Sylvestre, a présenté certaines mesures prises par le gouvernement ivoirien à travers les annexes fiscales des années récentes, pour la promotion de la recherche scientifique et de l’innovation technique.
Il s’agit de la taxe sur les opérations bancaires pour les crédits mis à disposition par les banques et même par d’autre entreprises, à la disposition de personnes engagé dans ces activités, l’impôt sur les bénéfices des entreprises qui font des dons aux structures et aux personnes engagées dans les activités de recherche, l’impôt sur les revenus de créance et plus particulièrement l’annexe fiscale 2020 (…).
« Le gouvernement ivoirien à travers sa politique fiscale à bien pris la mesure de cet enjeu et est en train de mettre en place une véritable régie fiscale incitative en faveur de la recherche et du développement, dans l’objectif d’accompagner en premier plan la recherche et le développement, parce qu’il s’agit des facteurs d’émergence », a indiqué M. M’Bra.
(AIP)
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