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Art et Culture Publié le samedi 10 décembre 2022 | AIP

Concours national des saigneurs: les candidats en séance pratique dans un champ d’hévéa à Abengourou

Abengourou- Le concours national des saigneurs d’hévéa a démarré vendredi 09 décembre 2022 dans un champ à Soribadougou, un village situé à 45 km sur l’axe Abengourou - Akoupé, avec 48 participants, à savoir 24 femmes et autant de hommes désignés comme les meilleurs de chaque secteur.


Le concours s’inscrit dans le cadre de la cinquième édition des Journées de l’encadreur d’hévéa initiées par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) et l'Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d'Ivoire (APROMAC).


Les compétitions se sont déroulées en deux phases. La première étape concerne la vitesse des saigneurs, et la seconde étape porte sur la qualité des ouvertures et de la qualité de la saignée des candidats face à des troncs d’hévéas coupés et plantés.


La directrice du département culture d’exportation et production forestière au FIRCA, Traoré Assista, a insisté sur l’importance de cette Journée qui va mettre en lumière la filière hévéa et les métiers du secteur.



« Notre souhait, c’est que ces saigneurs formés restent dans la filière à la disposition de nos parents producteurs qui ont besoin de personnes expérimentées de bons saigneurs », a fait savoir Mme Traoré. Elle a souligné que l’un des objectifs est de mobiliser les jeunes pour qu’ils puissent s’adonner à ce métier dont les besoins sont importants pour la filière.


Le directeur des études à l’APROMAC, Docteur Dian Kouadio, a rappelé que le cœur du système national de caoutchouc est la récolte qui est assurée par les saigneurs. « Si la récolte est mal faite, vous ne pouvez pas jouir de votre investissement ».


Pour lui, le plus important est d’amener les saigneurs à la performance et à la perfection, de s’assurer qu’ils ont une technicité et répondent aux normes de la récolte pour assurer la production. Et ce, en préservant l’équilibre de l’arbre et la durabilité de la plantation qui peut être exploitée jusqu’à 36 ans, si le champ est bien entretenu et les saigneurs sont suffisamment aguerris et performant.


La Côte d’Ivoire est la troisième productrice mondiale de caoutchouc avec plus 1 100 000 tonnes. Le pays connaitra les noms de ses meilleurs saigneurs au cours du diner-gala, dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 décembre à Abengourou.



nam/cmas

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