Le ministre de la Communication et de l’Économie Numérique, Porte-Parole du Gouvernement a échangé avec les leaders des organisations de jeunesse de Côte d’Ivoire, le lundi 30 janvier 2023 au siège de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), à Abidjan – Rue du Commerce.
Au cours de ces échanges avec les jeunes, qui s’inscrivent dans le cadre des rencontres consultatives entre les membres du Gouvernement et les jeunes, le Porte-Parole du Gouvernement a répondu aux préoccupations majeures relevant du secteur de la Communication et de l’Economie Numérique ainsi qu’aux diverses autres préoccupations.
Amadou Coulibaly a notamment rappelé la volonté affirmée du président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, de faire de 2023, une année consacrée à la jeunesse. Aussi, pour matérialiser cette volonté, le Gouvernement a été instruit à l’effet d’accélérer tout le dispositif d’accompagnement des jeunes à travers des actions prioritaires. Ainsi, en ce qui concerne l’Economie Numérique, le Chef de l’Etat a souhaité l’accélération de la mise en place d'un incubateur pour l’innovation et l’entrepreneuriat afin de catalyser le génie créateur des jeunes, et accélérer le développement des startups.
En ce qui concerne, le ministère de la Communication et de l’Economie Numérique, le renforcement et l’accélération du dispositif d'accompagnement des jeunes, tels que recommandé par le Chef de l’État, se traduit par de nombreuses actions, entre autres : «la création de la Fondation Jeunesse Numérique qui depuis 2016 sensibilise la jeunesse ivoirienne à l’entrepreneuriat numérique et détecte les porteurs de projets innovants ; le projet « Employment4Youth / L’Industrie 4.0 pour favoriser l’emploi des jeunes en Tunisie et en Côte d’Ivoire ; l’initiative « Startups Boost Capital » lancée le 24 janvier 2023 et dotée de 1 milliard de FCFA pour le financement de projets d’entreprises innovantes à forte composante technologique ... »
Cependant, Amadou Coulibaly dit regretter le désintérêt des jeunes en matière d’information sur l’action gouvernementale. Aussi, exhorte-t-il les jeunes à aller à l’information afin de se faire une opinion propre sur les grands projets de l’Etat en leur faveur : « Prenez trente minutes seulement pour suivre les informations. Mieux, concentrez-vous sur les quinze premières minutes, qui en générale, traitent d’informations qui touchent au fonctionnement de la République et des grands projets de l’État », implore-t-il.
Séduit par la qualité des échanges, notamment le très bon niveau de langue des intervenants et la pertinence des propositions faites, le ministre a plaidé pour la construction d’une société basée sur des valeurs fortes de civisme et de responsabilité. C’est pourquoi dira-t-il, « Le changement de paradigme de ce point de vue me parait important si nous voulons répondre au concept de l’ivoirien nouveau que le Chef de l’État a lancé. Un ivoirien qui a un esprit de responsabilité, qui a un comportement civique »
Il appelle donc la jeunesse ivoirienne à refuser de se faire manipuler et à toujours privilégier la voie du dialogue et de la négociation. Il leur demande notamment de saisir la perche tendue par le Chef de l’État pour s’impliquer davantage dans les décisions publiques qui engagent leur avenir ; « Avec le président Ouattara, nous sortons d’une ère. Nous sortons de l’ère où tout était revendications, ou tout s’arrachait. Nous rentrons dans l’ère où tout se discute, tout se négocie. Nous rentrons dans l’ère du dialogue. Et l’exercice que nous sommes en train de faire est un bel exercice d’échanges, de dialogue de discussion. L’exercice auquel nous nous livrons devrait pouvoir permettre de régler les problèmes des jeunes sans qu’on ait besoin de rentrer dans la confrontation », conclut-t-il.
Outre, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion Professionnelle et du Service Civique, Monsieur Mamadou Touré initiateur de la rencontre, cette première journée a été marquée par la présence de la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo et du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Professeur Adama Diawara.
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