Abengourou-Deux sociétés agroalimentaires et cinq sociétés coopératives de café cacao partenaires ont offert jeudi 09 novembre 2023, 81 tonnes de vivres pour soutenir les 51 cantines scolaires de la région de l’Indénié-Djuablin.
Les vivres sont composés de 1261 sacs de riz de 50 kg, de 28 sacs de riz de 25 kg, de 213 cartons de sardine, 357 bidons de 20 litres d’huile, 64 cartons de cube d’assaisonnement, 169 cartons de pâté de bœuf, 250 cartons concentré de tomates, 255 sachets de vermicelles et 51 cartons de sel.
Ces dons ont été possibles grâce aux efforts conjugués des coopératives Capressa, Capa, Copaca, Copaga et Scanias avec l’appui des entreprises agroalimentaires Nestlé et OFI du groupe Olam dans le cadre du programme de durabilité visant au bien-être des communautés rurales.
Ils ont été réceptionnés par la sous-directrice en charge du programme intégré des cantines scolaires de Côte d’Ivoire, Yvane Balogou, en présence du directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA), Coulibaly Apa Patrice, lors de la cérémonie de remise officielle des vivres au siège de la coopérative Capressa, en présence du secrétaire général 2 de la préfecture d’Abengourou, N’Cho David.
Selon le DRENA, Coulibaly Apa Patrice, grâce aux importantes quantités de vivres, les écoles des 51 écoles bénéficiaires auront un repas chaud et équilibré pendant 54 jours d’école.
« L’État leur ayant octroyé 26 jours de vivres, les cantines de ces écoles fonctionneront donc avec 80 jours ouvrables sur 120 que dure en moyenne l’année scolaire », a précisé M. Coulibaly, soulignant qu’il y a encore malheureusement un gap de 20 jours à combler.
Il a rassuré sur l’utilisation efficiente des vivres offerts et promis « qu’aucun grain de riz n’ira ailleurs que dans les tasses des élèves dans les cantines ».
La sous-directrice chargée du programme intégré des cantines scolaires, Yvane Balogoum, a salué l’initiative des entreprises Nestlé et OFI ainsi que les coopératives partenaires qui démontrent leurs intérêts pour les enfants en faisant de la question de l’alimentation des tout-petits, une priorité en venant en appui aux efforts de l’État pour la réalisation du « noble combat » contre la faim en milieu scolaire.
Mme Balogoum a fait observer que « la faim de midi » est un véritable ennemi pour les enfants, un tueur silencieux de l’intelligence et de la santé de bon nombre d’enfants frappés par le manque de concentration en classe, les mauvais résultats, l’échec scolaire, le retard de croissance, l’anémie la délinquance juvénile, l’alcool et la drogue qui sont les corollaires de l’échec scolaire.
Elle a invité les collectivités locales, les autorités traditionnelles, les guides religieux, les acteurs du secteur privé, les cadres, de la région mutuelle de développement, les populations au nom des enfants de la Côte d’Ivoire à une mobilisation « constante, généreuse et solidaire » autour de l’alimentation scolaire dans le cadre de la politique de scolarisation obligatoire (PSO) pour la rétention des élèves dans le système éducatif
En Côte d’Ivoire, sur 15 500 écoles primaires que compte le pays, il n’existe que 5602 cantines scolaires. Sur trois millions d’élèves inscrits au primaire, seulement un million de rationnaires bénéficient d’un repas à la cantine sur une courte durée.
La direction des cantines scolaires a lancé le 15 mars une caravane de mobilisation communautaire, autour de l’alimentation scolaire, pour permettre à chaque élève de ce pays, de rester à l’école et d’avoir chaque jour un repas chaud et équilibré à midi.
nam/fmo