Le Réseau des Alumni de l’Ingénierie du Genre’’, en abrégé REAL-IG de la Chaire UNESCO Eau, Femmes et Pouvoirs de Décisions (CUEFPOD) dans la soirée du jeudi 27 juin 2024, dans un hôtel à Cocody, en présence de plusieurs de ses membres a organisé une initiative dénommée ''AfterWork de l’Expert'' autour du thème « Ma passion pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes ».
Selon les organisateurs, cette initiative a été orchestrée dans le but de ''promouvoir le concept Genre en tant qu’outil d’analyse, de diagnostic, d’orientation décisionnelle et d’intégration de solutions durables aux problèmes de développement''.
Elle vise à faire naitre la passion et l’engagement des Alumni à mettre en pratique les notions apprises au cours de la formation en ingénierie du Genre.
La présidente du Real-IG, Joëlle Kouassi a fait savoir que l'activité contribuera à créer une communauté dynamique et interconnectée capable de mener des actions significatives et d'avoir un impact positif durable dans le domaine du genre et du développement.
Il s'agira également de faciliter le partage de connaissances et de bonnes pratiques, de favoriser les opportunités de collaboration et de partenariat, en vue de renforcer la visibilité et l'impact du réseau.
''Cet afterwork s'inscrit aussi dans la continuité de nos activités parce que le réseau a été lancé le 13 Avril dernier. Et nous avons établi un plan de travail pour l'exercice de nos experts. Donc là ils viennent déjà pour créer un cadre de confidentialité entre nous les experts Alumni du réseau et par derrière aussi partager les expériences des experts panelistes que nous avons invité pour qu'ils puissent susciter la passion de tout les Alumni membres et pour que ces derniers là qui ne sont pas encore engagés pour la cause des égalités des chances puissent valablement signer'', a fait savoir Joël Kouassi.
Au cours de cette rencontre, les différents panelistes ont abordé plusieurs thématiques au sujet de l'autonomisation de la femme et sur l’approche Genre qui est selon eux peu connue et mal perçue par les populations.
Selon eux, il est nécessaire de créer une synergie d'action pour faire évoluer les différents souhaits vers les décideurs.
Et pour celà ils ont profité de l'occasion pour encourager les femmes à s'intégrer dans les aspects politiques, en vue de revendiquer les différentes injustes.
''Aujourd'hui où je vous parle on a implémenté une approche. C'est la méthodologie participative qui vise à instaurer la justice de Genre à la base. Et pour faire cette approche là on a pas besoin de savoir lire ni écrire. Aujourd'hui nous sommes à 200 demandes de certificats foncier. Donc on a suscité la demande et on est passé par le dialogue social . Donc en Côte d'Ivoire malheureusement, il y a beaucoup de sujets tabous. Il faut passer par des espaces de dialogue social pour pouvoir poser les problèmes et les aborder. Donc les normes sociales là ont été mais comment utiliser nos valeurs intrinsèques au niveau culturel pour pouvoir faire évoluer ces normes sociales? On dit que la femme en public n'a pas droit à la parole . Donc vous allez constater que même dans les communautés villageoises de gestion foncière il y a peu de femmes . Voyez vous ça va jusque là . Là où on décide les femmes ne sont pas là-bas. Pourtant il faut travailler avec elles'', a souhaité l'un des panelistes Coulibaly Pelibien Ghislain , sociologue en Genre.
Il a ajouté qu'il faudrait que les intellectuels des pays participent à ce combat de l'égalité des chances hommes-femmes pour une équitabilité des prises de décisions dans les différentes instances.
Pour l'administrateur principal des services financiers DAT au ministère de la construction, Danielle Lidogoué epse Cissé, les hommes et les femmes devraient s'unir pour construire ce monde. Selon elle il faut ''transformer nos motivations personnelles en des motivations de société''.
EA
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