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Afrique Publié le samedi 13 juillet 2024 | AIP

L’envoyé de l’ONU salue les succès démocratiques dans plusieurs pays d'Afrique de l’Ouest

© AIP Par DR
L’envoyé de l’ONU salue les succès démocratiques dans plusieurs pays d'Afrique de l’Ouest

L’envoyé de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, s’est félicité vendredi 12 juillet 2024 devant le Conseil de sécurité, des succès en termes de pratiques démocratiques dans plusieurs pays de la région, tout en regrettant que l’espace politique et civique continue de se réduire dans d’autres, en particulier dans les pays en transition.


Dans son exposé devant les membres du Conseil, le Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) a rappelé que l’Afrique de l’Ouest est en proie à des défis profonds, à savoir une insécurité croissante, une aggravation des crises humanitaires, et un manque de coopération suffisante entre les États pour aborder efficacement ces défis, notamment en matière de sécurité.


Selon lui, ces problèmes sont exacerbés par des relations tendues entre certains États membres et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).


La situation socio-économique reste aussi préoccupante, avec une croissance ralentie exacerbée par ces instabilités politiques et sécuritaires. En raison de l'insécurité, environ sept millions de personnes sont déplacées à l'intérieur de leur pays ou ont fui au-delà des frontières. Des millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire. Les populations font face à l’absence d’électricité, à la fermeture des centres de santé et à l’interruption d’autres services. Par ailleurs, plus de 8.000 écoles restent fermées.


« Malgré ce contexte tendu, il est essentiel de reconnaître aussi les succès remarquables en termes de pratiques démocratiques qui émergent dans plusieurs pays, témoignant de la résilience et de l'engagement envers la gouvernance démocratique », a dit M. Simão.


Il a noté que la Mauritanie vient d’organiser une élection présidentielle dans les délais constitutionnels. Au Sénégal, des institutions solides ont résolu une crise politique, « ouvrant la voie à l’élection d’un dirigeant jeune, portant l’espoir de changement prôné par la jeunesse de toute la région ».


Au Ghana, après avoir organisé des primaires renforçant la démocratie interne des partis politiques, le pays se prépare à un autre scrutin pour élire son prochain Président, l’actuel chef de l’État ayant atteint la limite constitutionnelle de deux mandats. Au Libéria, un nouveau gouvernement a succédé sans heurt au Président George Weah.


Ailleurs dans la région, l’envoyé de l’ONU a souligné que « l’espace politique et civique continue de se réduire, en particulier dans les pays en transition » (Guinée, Mali, Burkina Faso et Niger). « Les régimes de transition ont retardé le retour à l’ordre constitutionnel, faisant craindre une incertitude prolongée », a-t-il ajouté.


Alors que des organisations de défense des droits humains font état d’exactions contre des civils, de nouvelles législations et politiques ont limité les libertés civiles dans les pays en transition, les allégations de violations des droits humains enracinant les clivages communautaires, a-t-il estimé.


Le chef de l’UNOWAS a relevé que les gouvernements des trois États du Sahel central continuent d’affirmer que la CEDEAO ne sert plus leurs intérêts et ont en conséquence réduit leur participation aux mécanismes régionaux de coopération en matière de sécurité, alors même que le terrorisme et la criminalité transnationale organisée restent une menace omniprésente et se propagent davantage aux pays côtiers.


Renoncer à la CEDEAO implique de renoncer aux principaux avantages du régionalisme de la CEDEAO que sont l’intégration régionale, la liberté de circulation, la coopération en matière de sécurité et une économie régionale intégrée. Cela se ferait au détriment des deux parties, a-t-il averti.


Il s’est félicité de l’approche de la CEDEAO, qui vise à faciliter une approche plus vigoureuse de ses engagements avec les trois pays, notamment à travers la récente désignation du Président Bassírou Diomaye Diakhar Faye du Sénégal en tant que facilitateur, en collaboration avec le Président Faure Essozimna Gnassingbé du Togo.



cmas

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