Une vingtaine de représentants de médias nationaux et des services de communication des parties prenantes du secteur minier en Côte d'Ivoire ont pris part à un atelier de renforcement des capacités pour une meilleure couverture du projet planetGOLD Côte d’Ivoire, ce mercredi 28 août 2024 à Abidjan.
Le projet planetGOLD dont bénéficie 4350 personnes pour 2839 hommes et 1511 femmes aura une durée de 5 ans pour avoir débuté en 2023 et prendra fin en Avril 2028 en Côte d'Ivoire.
Il est financé par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), dirigé par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, et mis en œuvre en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement, Organisation des Nations Unies pour le Développement industriel et Conservation International.
Il vise à réduire ou voire éliminer l'utilisation du Mercure dans le processus de traitement de l'or dans le secteur de l'Extraction minière artisanale et à petite Échelle de l'or (EMAPE).
Selon les organisateurs, l'un des objectifs clé du projet est de faciliter l'accès aux financements pour les mineurs et les petites entreprises minières, établir une formalisation et amélioration des conditions de travail, en soutenant les engagements des pays dans le cadre de la Convention de Minamata sur le Mercure.
Eu égard aux nombreux dangers dont feront face les populations, le projet s'efforce d'éliminer le Mercure de la chaîne d'approvisionnement de l'or produit par les mineurs artisanaux et à petite échelle dans les pays notamment la Bolivie, le Burkina Faso, la Colombie, la Côte d'Ivoire, l'Equateur, le Ghana, la Guinée, le Guyane, l'Honduras, l'Indonésie, le Kenya, le Mali, la Madagascar, la Mongolie, le Nicaragua, le Nigéria, le Pérou, la Philippines, la République du Congo, la Sierra Leone, le Suriname, le Zimbabwé, la Paraguay, l'Ouganda et la Zambie.
L'appel à ces médias nationaux a été une opportunité pour les coordonnateurs du projet de trouver des lucarnes pour étendre les différentes communications, afin de changer les perceptions des profanes sur cet acte qui constitue de graves dangers pour la santé de l'être humain.
Selon Dominique Bailly Kpokro, du Centre africain pour la santé environnementale, ayant intervenu par visioconférence, il faut trouver une régularisation de l'usage du Mercure ou adopter un projet de technologie sans Mercure pour faciliter les différentes extractions de l'or, ce qui justifie l'implémentation du projet dans les régions notamment du Bélier à Toumodi, de la Marahoué à Bouaflé, du Poro à Korhogo, dans le Hambol à Katiola et le Moronou à Bangouanou.
Dr Koffi Claude François, sous-directeur en santé-environnement à la direction de l'hygiène publique de la santé environnement au ministère de la santé, a dressé quelques différents enjeux environnementaux.
Selon lui, le mercure est un métal lourd hautement toxique qui représente une menace pour la santé humaine et l'environnement au niveau mondial.
Ses actions présentent une série d'effets graves sur la santé avec la présence d'un mercure élémentaire et le méthyle mercure qui sont toxiques pour les systèmes nerveux central et périphérique.
Il a fait savoir qu'avec l'option des technologies alternatives, les différents artisans pourront mener les différentes activités avec moins de dangers.
Face à celà, il a donc souhaité qu'une formation et sensibilisation soit attribuées aux artisans sur les nouvelles technologies d'extraction de l'or, en vue de maximiser les connaissances sur le domaine d'utilisation.
EA