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Société Publié le jeudi 3 octobre 2024 | AIP

La FAAPA est un instrument intégrant et intégrateur, selon le ministre Amadou Coulibaly

© AIP Par DR
Année de la jeunesse : Amadou Coulibaly plaide pour une société basée sur des valeurs de civisme et de responsabilité
Le ministre de la Communication et de l’Économie Numérique, Porte-Parole du Gouvernement a échangé avec les leaders des organisations de jeunesse de Côte d’Ivoire, le lundi 30 janvier 2023 au siège de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), à Abidjan – Rue du Commerce.

Abidjan- Le ministre de la Communication ivoirienne, Amadou Coulibaly a indiqué, jeudi 03 octobre 2024, à Abidjan, que la Fédération atlantique des agences de presse (FAAPA) est un instrument intégrant et intégrateur d’une réelle coopération technique, qui devra aider surtout à promouvoir un système de diffusion des nouvelles qui correspondent aux ambitions des Etats


Selon Amadou Coulibaly, la FAAPA va favoriser l’émergence d’un réseau d’agences de presse africaines, capables de rivaliser avec toutes les agences du monde.


S’exprimant à l’ouverture de la 9e réunion du Conseil exécutif de la FAAPA en tant que président de la cérémonie, M. Coulibaly a expliqué que ce défi « est d’autant plus important à relever puisque c’est lui qui permettra au continent de s’approprier son actualité, son information, sa vérité, qui tient compte de son environnement socioculturel et de ses réalités sociopolitiques, que nul autre, à part un africain ne peut maîtriser ».


Pour lui, cette 9e session du Conseil qui se tient sur les bords de la lagune Ebrié, jusqu’au samedi 05 octobre, au-delà de l’approbation de son rapport d’activité 2023-2024 et de son plan d’action 2024-2025, elle vise également à doter l’organisation d’un pouvoir consulaire qui lui permettra d’initier des réflexions afin d’insuffler, un dynamisme, un lobbying approprié pour conférer aux agences de presse leur place dans le système de circulation de l’information des Etats.


Il a souligné qu’à l’heure où les médias traversent des transformations profondes, les agences de presse africaines doivent s’adapter aux nouvelles réalités de l’ère du numérique avec la création d’une race de diffuseur d’informations, axée sur le sensationnel, l’apparition de l’intelligence artificielle, tout en préservant leurs valeurs fondamentales, à savoir, l’objectivité, l’honnêteté, l’intégrité et l’indépendance.


« Et nous pensons que c’est en réunissant vos efforts que vous pourrez faire face à ces défis communs qui vous attendent », a-t-il conclu, traduisant sa gratitude à la directrice de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), Barry Sana Oumou ainsi qu’au président de la FAAPA, Fouad Arif.


Créée en 2014 à Casablanca, la FAAPA a pour mission de favoriser la coopération entre les agences de presse africaines, de renforcer les capacités des journalistes et de promouvoir l’innovation, la solidarité et l’excellence dans le domaine du journalisme.



sn/zaar

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