L'ONG Cœur Glorieux a tenu un séminaire d'envergure, le 19 octobre 2024, à Cocody, afin de faire le point sur ses actions et de définir ses nouvelles orientations stratégiques pour les années à venir.
Cette rencontre a été l'occasion de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes ivoiriennes dans le commerce transfrontalier, notamment dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
La présidente de l'ONG, Liliane Kpazara, a rappelé l'importance de prendre en compte les spécificités des femmes dans l'élaboration de projets économiques.
"Il ne suffit pas d'accompagner les femmes, il faut les placer au cœur de nos actions et répondre à leurs besoins spécifiques", a-t-elle souligné.
Les témoignages de Lidy Kambou Rachelle, directrice de Kera-SRL, et de Louvelle Yao, vice-présidente du SENOPCI, ont mis en évidence les nombreuses difficultés rencontrées par les femmes entrepreneures dans le commerce extérieur. Les contraintes logistiques, les formalités douanières complexes et les barrières culturelles constituent autant d'obstacles à surmonter pour permettre aux femmes ivoiriennes de s'imposer sur les marchés africains.
À l'issue de ces échanges, les participants ont formulé plusieurs recommandations visant à améliorer la situation des femmes dans le commerce transfrontalier. Parmi celles-ci, figurent notamment la nécessité de simplifier les procédures douanières, de créer des points focaux aux frontières pour accompagner les exportatrices et de renforcer les capacités des femmes en matière de commerce international.
L'ONG Cœur Glorieux, fort de ce bilan et de ces nouvelles perspectives, entend poursuivre ses actions en faveur de l'autonomisation économique des femmes. Grâce au soutien de partenaires tels que la BNI et l'association Algadir, l'organisation pourra mettre en œuvre de nouveaux projets visant à réduire les inégalités de genre et à favoriser l'émergence d'une nouvelle génération d'entrepreneuses ivoiriennes.
JB