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Société Publié le vendredi 21 février 2025 | Le Nouveau Réveil

Subiakro (Yakro) / Lotissement de d’une superficie de 750 ha : Des propriétaires terriens dénoncent une expropriation et réclament le partage des lots

© Le Nouveau Réveil Par DR
Subiakro (Yakro) / Lotissement de d’une superficie de 750 ha : Des propriétaires terriens dénoncent une expropriation et réclament le partage des lots

Subiakro (Yamoussoukro), une atmosphère malsaine règne sur le village. Le lotissement de Bouquinville d’une superficie de 750 hectares soit 3598 lots divise la population. Des propriétaires terriens se disant lésés dans cette opération ont, lors d’une conférence de presse, le 11 février à Subiakro, dénoncé une expropriation. Mieux, ils ont réclamé avec force le partage des lots. Pour Ayato Yapi (réalisateur des travaux au niveau topographique et conférencier), ce litige est le fait de la violation des Articles 3 et 4 de l’arrêté N. 200 / MCLAU / DGUF / DDU / IGB du 20 FEV 2014 instituant le procès-verbal de partage des lots issus des lotissements approuvés à l’initiative des communautés villageoises par monsieur Amemon Brou Faustin, promoteur des lotissements Bouquinville. 


Selon le conférencier, celui-ci a confectionné des attestations d’attributions et établi des guides d’attributions de lots sur la base d’un parcellaire fictif à l’insu des acteurs techniques. Cette conférence de presse, fortement perturbée par le camp adverse, a enregistré la présence de plusieurs propriétaires terriens dits lésés. Ceux-ci, favorables au partage des lots issus des lotissements approuvés, à en croire Ayato Yapi, ont mené des démarches auprès des autorités compétentes à Yamoussoukro. L’objectif, selon lui, était d’éviter tout traitement de demande d’ACD. Mais en vain, déplore-t-il. Face à cette situation, les victimes ont esté en justice pour faire appliquer le protocole d’accord du 08 septembre 2024 les liant à Amemon Faustin. Ces propriétaires terriens saisissent, alors par l’intermédiaire de leur avocat, le ministre de la Construction afin de surseoir aux traitements de demandes d’ACD (sursis) pendant la procédure judiciaire. « Le ministère de la Construction par le biais du directeur de Cabinet Kouamé Alexandre (NDLR ancien), a donné une suite favorable à la demande de l’avocat », a déclaré le conférencier. Une médiation pour la résolution de cette crise est dans la foulée proposée, toujours selon Ayato Yapi. Mais alors qu’elle n’a pas encore porté ses fruits, le sursis, soutient le conférencier, a été levé. Un fait qu’il a déploré. « Gba Tean, directeur de Cabinet du ministre de la Construction, affirme qu’il s’est appuyé sur le résultat du rapport de médiation du corps préfectoral. Une médiation qui n’a jamais existé. Cette levée de sursis est en contradiction avec la note circulaire N° 0474 MCLU-CAB du 30 DEC 2024 du ministre de la Construction, parce que le litige est pendant devant les juridictions précisément à la Cour de cassation », a fait savoir le conférencier qui parle d’une médiation fictive.


Le ministère de la Construction, pour sa part, à travers sa Cellule de communication, a promis de réagir dès que possible. Quant à Amemon Brou Faustin, joint au téléphone depuis le 12 février 2025, a lui aussi promis de faire connaître sa réaction par son avocat. Mais en vain.


DJE KM

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