Chronologie Publié le mercredi 18 janvier 2017
Les 5, 6 et 7 janvier 2017, des soldats ont manifesté dans plusieurs villes de Côte d’Ivoire.
Le Président de la République a immédiatement dépêché le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense à Bouaké, pour écouter les soldats et comprendre les motifs de leur mécontentement.
Ces soldats revendiquaient d’une part le paiement de primes et d’autre part l’amélioration de leurs conditions de vie. Il est à noter que ces soldats, issus des Ex-Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), avaient été désignés pour participer à des opérations de sécurisation du processus de sortie de crise, de 2007 à 2011. Les dispositions de l’Accord Politique de Ouagadougou prévoyaient à l’époque, leur prise en charge par le budget de l’Etat.
Durant toute cette période, ces soldats n’ont perçu ni prime, ni salaire, contrairement aux autres soldats.
Concernant leurs conditions de vie et de travail, les soldats ont exprimé des préoccupations de toutes les forces armées sur la qualité de l’alimentation dans les casernes, l’équipement, le logement ainsi que le délai d’avancement d’un grade à l’autre.
La question des primes dues n’ayant pas fait l’objet d’une gestion diligente de la part de la hiérarchie militaire, le Président de la République a autorisé que celles-ci soient payées selon les modalités arrêtées à l’occasion des discussions entre les soldats et le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense.
Cependant, le Président de la République et le Gouvernement tiennent à rappeler qu’ils désapprouvent ce mode de revendication qui va à l’encontre de la mission des Forces de défense et de sécurité, qui est la protection des populations et du territoire national. Dans ce cadre, les soldats ont l’obligation de faire preuve de discipline et de rassurer l’ensemble des citoyens par leur comportement... Lire l'article