La nouvelle étoile de la musique ivoirienne révélée à Star Karaoké et à Africa Star, Nuella, fait partie des nominées des Koras 2012.
Qui est Nuella ?
Je me nomme Ette Valey Ahou Manuella à l’état civil. Mon nom d’artiste est Nuella, je suis, célibataire et sans enfant.
Comment êtes-vous arrivée à la musique ?
Je suis entrée dans la musique, grâce à ma famille et à des amis qui m’ont inscrite au concours Star Karaoké. Ce fut le début de ma carrière. La volonté de participer à l’émission Star Karaoké est venue de mes amis. Ensuite, j’ai postulé pour l’émission Africa Star, où l’on m’a cherchée pendant un mois pendant que j’étais en Italie pour mes soins. Il y avait 15 pays en compétition, mais par la grâce de Dieu, la Côte d’Ivoire a remporté le premier prix.
On ne vous a pas inscrite par hasard ?
Je fredonnais souvent à la maison. Aussi, apprenais-je à chanter dans une chorale, sans y particier. J’y allais par moment, pour écouter les autres chanter comme j’aime le faire, car je ne croyais pas en moi.
Mais, pendant vos prestations aux différentes manches éliminatoires de Star karaoké, vous donniez l’impression d’être bien rodée dans la chose musicale ?
Non, pas du tout. Je crois que c’est un don du ciel, parce que quand je chante, tout le monde apprécie.
Avait-il été prédit que vous deviez faire la musique ?
Je pense, parce que moi je voulais être pédiatre. J’ai voulu faire la médecine mais, je n’ai eu personne pour me soutenir, parce que la médecine c’est huit (8) ans de formation. Si j’avais eu l’occasion de l’exercer, je l’aurais faits. La pédiatrie, parce que j’adore les enfants, car un enfant c’est une grâce.
Avez-vous abandonné ce rêve d’être pédiatre?
Après le BAC, j’ai été orientée en psychologie. Mais, les parents ne voulaient pas que j’aille à l’Université d’Abidjan, à cause de mon état de santé. C’est ainsi que j’ai opté pour la finance-comptabilité. Aujourd’hui, je peux affirmer que Dieu m’a orientée dans la musique, je compte suivre des cours à l’INSAAC, il est mieux de connaître ce qu’on fait.
Parlons de votre nomination aux Koras 2012…
C’est vrai, là je viens d’être nominée meilleure voix féminine de l’Afrique aux Koras. Nous sommes six, soit 6 pays en compétition. Prévus probablement pour le 29 décembre. C’est une grâce de Dieu, parce que je n’avais pas postulé. Après Star Karaoké, Africa Star, aujourd’hui les Koras, c’est vraiment grand. Il faut rappeler que ce n’est pas un album, mais juste un maxi-single de quatre titres, avec pour morceau phare ‘‘Wakoulézi’’, qui signifie arrêtons les histoires, chanté en Avikam qui est une langue ivoirienne. Je suis Avikam et Alladjan.
L’on pourrait affirmer que vous êtes née dans la gloire
Dans la gloire ? Et pourquoi (étonné…)
Puisque tout vous réussit...
La gloire, c’est Dieu qui nous la donne. J’ai foi en Dieu, j’ai subi 36 interventions churigicales en Italie. J’ai été à trois reprises dans le coma. Malgré tout, j’ai pu obtenir des diplômes, marcher, chanter, avoir un certain niveau dans la musique, c’est la grâce divine. J’ai travaillé avec Patience Dabany, Salif Keita, Tiken Jah, Corneille et autres. Présentement avec Bocana Maïga, c’est ce qui justifie ma fréquence ces temps-ci au Mali.
D’où tirez-vous votre inspiration ?
Mon inspiration vient de Dieu, je ne suis pas une grande bosseuse comme on le dit, maisss j’aime beaucoup écouter les icônes de la musique telles que Withney Houston, Youssouf N’Dour et autres. J’aime la culture, toutes les musiques tradi-modernes, modernes pourvu qu’elles soient bien chantées.
Comment arrivez-vous à rendre originales les interprétations des chants ?
Tout le monde me dit cela, j’en suis même épatée. En Italie, je chante souvent dans des restaurants et c’est ce qui me revient le plus souvent. De continent en continent, c’est la même chose. C’est encore Dieu qui fait ces merveilles.
Votre vie a-t-elle changé?
Il y a quand même un changement. Je ne peux plus me cacher, il faut faire plus attention pour ne pas frustrer les autres et ne pas avoir la grosse tête. Je suis la même, je n’ai pas changé.
Parlons de la réconciliation...
Les Africains doivent s’unir pour aller de l’avant, pour une Afrique meilleure. Arrêtons de penser à la place des autres, c’est ce que je dis dans ma chanson ‘‘Wakoulézi’’. Ne gardons surtout pas les rancunes pour éviter le chaos. Il faut toujours pardonner. Tout en remerciant mes fans en Côte d’Ivoire et à l’éstranger, je demande aux Ivoiriens de me soutenir en décembre prochain, pour les Koras comme ils l’ont toujours fait.
Réalisée par MELEDJE T. (Stg)
Interview/Pasteur Abdoulaye Elie Ouattara:
Qui est Nuella ?
Je me nomme Ette Valey Ahou Manuella à l’état civil. Mon nom d’artiste est Nuella, je suis, célibataire et sans enfant.
Comment êtes-vous arrivée à la musique ?
Je suis entrée dans la musique, grâce à ma famille et à des amis qui m’ont inscrite au concours Star Karaoké. Ce fut le début de ma carrière. La volonté de participer à l’émission Star Karaoké est venue de mes amis. Ensuite, j’ai postulé pour l’émission Africa Star, où l’on m’a cherchée pendant un mois pendant que j’étais en Italie pour mes soins. Il y avait 15 pays en compétition, mais par la grâce de Dieu, la Côte d’Ivoire a remporté le premier prix.
On ne vous a pas inscrite par hasard ?
Je fredonnais souvent à la maison. Aussi, apprenais-je à chanter dans une chorale, sans y particier. J’y allais par moment, pour écouter les autres chanter comme j’aime le faire, car je ne croyais pas en moi.
Mais, pendant vos prestations aux différentes manches éliminatoires de Star karaoké, vous donniez l’impression d’être bien rodée dans la chose musicale ?
Non, pas du tout. Je crois que c’est un don du ciel, parce que quand je chante, tout le monde apprécie.
Avait-il été prédit que vous deviez faire la musique ?
Je pense, parce que moi je voulais être pédiatre. J’ai voulu faire la médecine mais, je n’ai eu personne pour me soutenir, parce que la médecine c’est huit (8) ans de formation. Si j’avais eu l’occasion de l’exercer, je l’aurais faits. La pédiatrie, parce que j’adore les enfants, car un enfant c’est une grâce.
Avez-vous abandonné ce rêve d’être pédiatre?
Après le BAC, j’ai été orientée en psychologie. Mais, les parents ne voulaient pas que j’aille à l’Université d’Abidjan, à cause de mon état de santé. C’est ainsi que j’ai opté pour la finance-comptabilité. Aujourd’hui, je peux affirmer que Dieu m’a orientée dans la musique, je compte suivre des cours à l’INSAAC, il est mieux de connaître ce qu’on fait.
Parlons de votre nomination aux Koras 2012…
C’est vrai, là je viens d’être nominée meilleure voix féminine de l’Afrique aux Koras. Nous sommes six, soit 6 pays en compétition. Prévus probablement pour le 29 décembre. C’est une grâce de Dieu, parce que je n’avais pas postulé. Après Star Karaoké, Africa Star, aujourd’hui les Koras, c’est vraiment grand. Il faut rappeler que ce n’est pas un album, mais juste un maxi-single de quatre titres, avec pour morceau phare ‘‘Wakoulézi’’, qui signifie arrêtons les histoires, chanté en Avikam qui est une langue ivoirienne. Je suis Avikam et Alladjan.
L’on pourrait affirmer que vous êtes née dans la gloire
Dans la gloire ? Et pourquoi (étonné…)
Puisque tout vous réussit...
La gloire, c’est Dieu qui nous la donne. J’ai foi en Dieu, j’ai subi 36 interventions churigicales en Italie. J’ai été à trois reprises dans le coma. Malgré tout, j’ai pu obtenir des diplômes, marcher, chanter, avoir un certain niveau dans la musique, c’est la grâce divine. J’ai travaillé avec Patience Dabany, Salif Keita, Tiken Jah, Corneille et autres. Présentement avec Bocana Maïga, c’est ce qui justifie ma fréquence ces temps-ci au Mali.
D’où tirez-vous votre inspiration ?
Mon inspiration vient de Dieu, je ne suis pas une grande bosseuse comme on le dit, maisss j’aime beaucoup écouter les icônes de la musique telles que Withney Houston, Youssouf N’Dour et autres. J’aime la culture, toutes les musiques tradi-modernes, modernes pourvu qu’elles soient bien chantées.
Comment arrivez-vous à rendre originales les interprétations des chants ?
Tout le monde me dit cela, j’en suis même épatée. En Italie, je chante souvent dans des restaurants et c’est ce qui me revient le plus souvent. De continent en continent, c’est la même chose. C’est encore Dieu qui fait ces merveilles.
Votre vie a-t-elle changé?
Il y a quand même un changement. Je ne peux plus me cacher, il faut faire plus attention pour ne pas frustrer les autres et ne pas avoir la grosse tête. Je suis la même, je n’ai pas changé.
Parlons de la réconciliation...
Les Africains doivent s’unir pour aller de l’avant, pour une Afrique meilleure. Arrêtons de penser à la place des autres, c’est ce que je dis dans ma chanson ‘‘Wakoulézi’’. Ne gardons surtout pas les rancunes pour éviter le chaos. Il faut toujours pardonner. Tout en remerciant mes fans en Côte d’Ivoire et à l’éstranger, je demande aux Ivoiriens de me soutenir en décembre prochain, pour les Koras comme ils l’ont toujours fait.
Réalisée par MELEDJE T. (Stg)
Interview/Pasteur Abdoulaye Elie Ouattara: