Abidjan- Sur requête de la justice béninoise, le Parlement a voté mardi, la levée de l’immunité de trois députés de l’opposition, accusés de mauvaise gestion, d'irrégularité et d'abus de fonction.
Parmi ces trois députés de l’opposition figurent deux proches de l’ancien président Boni Yayi, à savoir, son ancien ministre de la Justice, Valentin Djènontin, aujourd'hui secrétaire exécutif de Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Idrissou Bako, également membre du même parti. Quant à Mohamed Atao, le troisième député concerné, il est également cité dans une affaire de faux médicaments et de fraude douanière, et lui aussi est un membre de l'opposition.
Pour M. Orden Alladatin, l'un des députés de la majorité et membre de la commission des Lois, « l’objectif est de les mettre à la disposition de la justice pour que la justice puisse faire son travail. Et je vous le dis, si ces personnes n'ont rien à se reprocher comme elles le clament, le disent et l'entretiennent sur les réseaux sociaux, mon souhait personnel, c'est que la justice puisse faire son travail et qu'elles soient blanchies. Ça serait vraiment à l'honneur de la représentation nationale ».
Avant ce vote, les trois députés en question ont été auditionnés par une commission spéciale, qui a estimé que les preuves étaient insuffisantes. Ce qui fait dire au député de l'opposition, Nouréni Atchade, membre de cette commission spéciale, « qu'il s'agit d'une affaire".
"Les camarades dont les immunités ont été levées sont des députés de l'opposition, donc de la minorité parlementaire, étant donné que c'est le gouvernement qui a demandé à faire lever leur immunité pour faire plaisir au gouvernement. Ainsi, les camarades de la majorité ont suivi, bien que n'étant pas convaincus que ces camarades-là étaient en faute », a-t-il expliqué.
tls/tm
Parmi ces trois députés de l’opposition figurent deux proches de l’ancien président Boni Yayi, à savoir, son ancien ministre de la Justice, Valentin Djènontin, aujourd'hui secrétaire exécutif de Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Idrissou Bako, également membre du même parti. Quant à Mohamed Atao, le troisième député concerné, il est également cité dans une affaire de faux médicaments et de fraude douanière, et lui aussi est un membre de l'opposition.
Pour M. Orden Alladatin, l'un des députés de la majorité et membre de la commission des Lois, « l’objectif est de les mettre à la disposition de la justice pour que la justice puisse faire son travail. Et je vous le dis, si ces personnes n'ont rien à se reprocher comme elles le clament, le disent et l'entretiennent sur les réseaux sociaux, mon souhait personnel, c'est que la justice puisse faire son travail et qu'elles soient blanchies. Ça serait vraiment à l'honneur de la représentation nationale ».
Avant ce vote, les trois députés en question ont été auditionnés par une commission spéciale, qui a estimé que les preuves étaient insuffisantes. Ce qui fait dire au député de l'opposition, Nouréni Atchade, membre de cette commission spéciale, « qu'il s'agit d'une affaire".
"Les camarades dont les immunités ont été levées sont des députés de l'opposition, donc de la minorité parlementaire, étant donné que c'est le gouvernement qui a demandé à faire lever leur immunité pour faire plaisir au gouvernement. Ainsi, les camarades de la majorité ont suivi, bien que n'étant pas convaincus que ces camarades-là étaient en faute », a-t-il expliqué.
tls/tm