Abidjan- La Politique de scolarisation obligatoire (PSO), menée par la Côte ans depuis 2015, a facilité l'inclusion et l'élargissement de l'accès à une frange importante de la population, la jeune fille en particulier, a relevé, mercredi, la ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.
La Côte d'Ivoire a fait de l'éducation l'une de ses priorités dès son accession à l'indépendance pour former les agents de son administration mais le vote en 2015 de la loi portant obligation de la scolarisation de tous les enfants de six à 16 ans leur permet désormais de "jouir" de leur droit à l'éducation, a-t-elle déclaré, à l'ouverture d'un symposium de l'UNESCO, en présence de la directrice générale adjoint, l'italienne Giannini Stefania.
La PSO fait obligation aux parents de scolariser tous leurs enfants, garçons et filles, mais aussi au gouvernement de construire de nouvelles écoles de "proximité" pour rapprocher l'école des apprenants, de recruter des enseignants, de doter les écoles les écoles primaires de cantines, de mener une lutte farouche contre les grossesses en milieu scolaire, a énuméré la ministre Kandia.
Cette année scolaire 2018-2019, 928.485 filles pour 1.182.014 garçons sur 2.110.499 élèves sont inscrites dans le secondaire général. « Il reste beaucoup à faire parce qu’elles sont 1.932.299 au primaire, ce qui suppose théoriquement qu’un million des filles n’accèdent pas au secondaire
En ce qui concerne spécifiquement l'inclusion, elle a rappelé que 137 malentendants ou malvoyants sont inscrits dans des établissements de 13 régions où ils étudient "normalement" avec leurs camarades dans des classes communes. Tout aussi, des "classes passerelles" permettent à ceux qui n'ont pas été scolarisés à temps ou restés hors du système éducatif, de renouer avec l'acquisition du savoir formel enseigné à l'école. Les écoles coraniques sont également encadrées et structurées pour l'équité et l'égalité des chances de tous les enfants à l'éducation.
Kandia a aussi indiqué que des cours d'alphabétisation sont initiés à l'intention des adultes pour qu'ils ne soient pas des "parias qui ne comprennent pas la société qui ne les comprend pas". "Nous avons accentué l'inclusivité de l'éducation avec la loi sur l'école obligatoire. Nous attendons beaucoup de nos partenaires pour une bonne formation des enseignants pour une école de qualité", a plaidé la ministre.
En plus de son traditionnel soutien, l'UNESCO mettra l'accent sur l'utilisation des nouvelles technologies dans la gouvernance et la pédagogie pour relever les nouveaux défis de l'éducation, a promis Mme Giannini Stefania.
Le symposium d'Abidjan réunit des experts de 24 pays, appelés à définir une compréhension commune et à un engagement renouvelé en faveur du renforcement de l’inclusion dans l’éducation grâce à une approche fondée sur les droits.
L’année 2019 commémore le 30ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant et le 25ème anniversaire de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les besoins éducatifs spéciaux qui s’est tenue à Salamanque (Espagne) et qui, par sa déclaration finale, a établi le principe fondamental de l’inclusion scolaire.
Les pays de la CEDEAO se sont engagés à entreprendre des examens du droit à l’éducation pour contribuer à créer une dynamique régionale forte et renforcer les efforts nationaux sur le droit à l’éducation et le volet 4 des Objectifs pour le développement durable (ODD) concernant l’éducation.
aaa/fmo
La Côte d'Ivoire a fait de l'éducation l'une de ses priorités dès son accession à l'indépendance pour former les agents de son administration mais le vote en 2015 de la loi portant obligation de la scolarisation de tous les enfants de six à 16 ans leur permet désormais de "jouir" de leur droit à l'éducation, a-t-elle déclaré, à l'ouverture d'un symposium de l'UNESCO, en présence de la directrice générale adjoint, l'italienne Giannini Stefania.
La PSO fait obligation aux parents de scolariser tous leurs enfants, garçons et filles, mais aussi au gouvernement de construire de nouvelles écoles de "proximité" pour rapprocher l'école des apprenants, de recruter des enseignants, de doter les écoles les écoles primaires de cantines, de mener une lutte farouche contre les grossesses en milieu scolaire, a énuméré la ministre Kandia.
Cette année scolaire 2018-2019, 928.485 filles pour 1.182.014 garçons sur 2.110.499 élèves sont inscrites dans le secondaire général. « Il reste beaucoup à faire parce qu’elles sont 1.932.299 au primaire, ce qui suppose théoriquement qu’un million des filles n’accèdent pas au secondaire
En ce qui concerne spécifiquement l'inclusion, elle a rappelé que 137 malentendants ou malvoyants sont inscrits dans des établissements de 13 régions où ils étudient "normalement" avec leurs camarades dans des classes communes. Tout aussi, des "classes passerelles" permettent à ceux qui n'ont pas été scolarisés à temps ou restés hors du système éducatif, de renouer avec l'acquisition du savoir formel enseigné à l'école. Les écoles coraniques sont également encadrées et structurées pour l'équité et l'égalité des chances de tous les enfants à l'éducation.
Kandia a aussi indiqué que des cours d'alphabétisation sont initiés à l'intention des adultes pour qu'ils ne soient pas des "parias qui ne comprennent pas la société qui ne les comprend pas". "Nous avons accentué l'inclusivité de l'éducation avec la loi sur l'école obligatoire. Nous attendons beaucoup de nos partenaires pour une bonne formation des enseignants pour une école de qualité", a plaidé la ministre.
En plus de son traditionnel soutien, l'UNESCO mettra l'accent sur l'utilisation des nouvelles technologies dans la gouvernance et la pédagogie pour relever les nouveaux défis de l'éducation, a promis Mme Giannini Stefania.
Le symposium d'Abidjan réunit des experts de 24 pays, appelés à définir une compréhension commune et à un engagement renouvelé en faveur du renforcement de l’inclusion dans l’éducation grâce à une approche fondée sur les droits.
L’année 2019 commémore le 30ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant et le 25ème anniversaire de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les besoins éducatifs spéciaux qui s’est tenue à Salamanque (Espagne) et qui, par sa déclaration finale, a établi le principe fondamental de l’inclusion scolaire.
Les pays de la CEDEAO se sont engagés à entreprendre des examens du droit à l’éducation pour contribuer à créer une dynamique régionale forte et renforcer les efforts nationaux sur le droit à l’éducation et le volet 4 des Objectifs pour le développement durable (ODD) concernant l’éducation.
aaa/fmo