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Politique Publié le mercredi 26 février 2020 | AIP

Le procès en appel de Jacques Mangoua reporté au 24 mars

© AIP Par Cissé T.
Visite du médiateur de la république dans la ville de Béoumi
Béoumi 14 juin 2019. En visite, dans la localité de Béoumi, pour apporter son soutien et sa compassion aux familles éplorées, le médiateur de la république, Adama Toungara a exhorté les populations à continuer à cultiver le vivre ensemble, tout en tirant les leçons des récents évènements qui ont endeuillé la région Photo : Mangoua Jacques, Président du conseil régional du Gbêkê
Bouaké - Le procès en appel du président du conseil régional de Gbêkê et vice-président du PDCI-RDA, Jacques Mangoua, prévu pour se tenir ce mardi, a été reporté au 24 mars pour non comparution du prévenu.

Ce dernier n’a pu être transféré de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) où il est en détention à Bouaké pour comparaître devant la cour d’Appel. Une situation que déplore le conseil de M. Mangoua. « Nous sommes venus démontrer à la Cour d’Appel que les éléments qui ont permis de condamner M. Mangoua Jacques ne sont pas réunis. Malheureusement, il n’a pas été extrait », a déclaré à la presse, Me Adjé Luc, membre du collège d’avocats en charge de la défense du premier responsable du conseil régional de Gbêkê.

Selon ce dernier, il était du devoir du parquet général près la Cour d’Appel de Bouaké de prendre « toutes les dispositions pour faire comparaître » leur client. « Deux policiers et un véhicule suffisent pour le transférer, d’autant plus que ce n’est pas un délinquant comme on a voulu le faire croire, encore moins un terroriste comme on l’a laissé supposer », fait-il observer.

A en croire l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, « c’est volontairement » que ces dispositions n’ont pas été prises par le parquet général pour transférer leur client à Bouaké tout simplement pour « faire entrer le procès dans une « phase d’usure » qu’il juge inadmissible.

Accusé de détention de munitions d'armes de guerre sans autorisation administrative, Jacques Mangoua avait été condamné le 03 octobre 2019 à 5 ans d’emprisonnement ferme et 5 ans de privation des droits civiques. Il avait également écopé d’une amende de 5 millions FCFA, rappelle-ton.

rkk.


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