Divo – Le Directeur départemental de la Santé et de l’hygiène publique de Divo, Dr Kodji Florent, a souligné, dimanche 31 janvier 2021, que l’avènement de la pandémie de la COVID-19 a aggravé la situation des malades de la lèpre, en rendant le dépistage plus aléatoire et un ralentissement des traitements.
« Nous traversons une pandémie mondiale avec la COVID-19 et elle mobilise beaucoup de ressources et de forces vives de notre système de santé ce qui conduit à de plus grandes difficultés pour dépister et soigner les malades. Ainsi la COVID-19 condamne le malade de la lèpre à une double peine », a expliqué Dr Kodji Florent, lors de la célébration de la 68ème journée mondiale de la lutte contre la lèpre.
Cette célébration s’est tenue à la Place de la paix de la ville de Divo, en présence du préfet de région du Lôh-Djiboua, Kouakou Assoman, préfet du département de Divo, d’autorités locales, de la chefferie traditionnelle, des malades, et de représentants de la fondation Raoul Follereau.
Il a été dépisté 515 nouveaux cas de lèpre en Côte d’Ivoire en 2020, dont 45 enfants, obligés d’arrêter leur scolarité. Dans la région du Lôh-Djiboua, 22 nouveaux cas ont été dépistés, dont 14 dans le département de Divo, où la fondation Raoul Follereau mène un projet inédit, avec le ministère de la Santé et la fondation espagnole, Anesvad, pour contrer la propagation de cette maladie et de l’ulcère de Buruli.
En 2019, les acteurs privés et publics de la santé ont dépisté en Côte d’Ivoire 567 nouveaux cas de lèpre, dont 81 % sont des formes très contagieuses et 251 nouveaux cas d’ulcère de Buruli. Ainsi, comparativement aux chiffres de 2020, l’on observe une baisse du nombre de nouveaux cas détectés.
« Mais, ces données ne reflètent pas la réalité, car beaucoup de malades n'ont pu être dépistés (du fait des restrictions de la COVID-19) ... alors que la maladie est présente », a précisé, dans une note, le Médecin-conseil de la Fondation Raoul Follereau et président de l’International Leprosy Association1, Dr Roch Christian Johnson.
Le préfet Kouakou Assoman a insisté sur la nécessité du dépistage actif, afin que les populations, dès qu’elles constatent une tâche suspecte sur la peau, se rendent dans un centre de santé. « N’attendons donc pas de devenir infirme de cette maladie d’abord », a conseillé le préfet.
jmk/tm
« Nous traversons une pandémie mondiale avec la COVID-19 et elle mobilise beaucoup de ressources et de forces vives de notre système de santé ce qui conduit à de plus grandes difficultés pour dépister et soigner les malades. Ainsi la COVID-19 condamne le malade de la lèpre à une double peine », a expliqué Dr Kodji Florent, lors de la célébration de la 68ème journée mondiale de la lutte contre la lèpre.
Cette célébration s’est tenue à la Place de la paix de la ville de Divo, en présence du préfet de région du Lôh-Djiboua, Kouakou Assoman, préfet du département de Divo, d’autorités locales, de la chefferie traditionnelle, des malades, et de représentants de la fondation Raoul Follereau.
Il a été dépisté 515 nouveaux cas de lèpre en Côte d’Ivoire en 2020, dont 45 enfants, obligés d’arrêter leur scolarité. Dans la région du Lôh-Djiboua, 22 nouveaux cas ont été dépistés, dont 14 dans le département de Divo, où la fondation Raoul Follereau mène un projet inédit, avec le ministère de la Santé et la fondation espagnole, Anesvad, pour contrer la propagation de cette maladie et de l’ulcère de Buruli.
En 2019, les acteurs privés et publics de la santé ont dépisté en Côte d’Ivoire 567 nouveaux cas de lèpre, dont 81 % sont des formes très contagieuses et 251 nouveaux cas d’ulcère de Buruli. Ainsi, comparativement aux chiffres de 2020, l’on observe une baisse du nombre de nouveaux cas détectés.
« Mais, ces données ne reflètent pas la réalité, car beaucoup de malades n'ont pu être dépistés (du fait des restrictions de la COVID-19) ... alors que la maladie est présente », a précisé, dans une note, le Médecin-conseil de la Fondation Raoul Follereau et président de l’International Leprosy Association1, Dr Roch Christian Johnson.
Le préfet Kouakou Assoman a insisté sur la nécessité du dépistage actif, afin que les populations, dès qu’elles constatent une tâche suspecte sur la peau, se rendent dans un centre de santé. « N’attendons donc pas de devenir infirme de cette maladie d’abord », a conseillé le préfet.
jmk/tm