Grand-Bassam, ville chargée d`histoires, symbole de la lutte émancipatrice du PDCI-RDA pour la libération du peuple ivoirien du joug colonial, accueille demain le président Henri Konan Bédié et son illustre épouse. Avec ses vestiges du passé colonial, la première capitale de la Côte d`Ivoire garde ses repères au PDCI-RDA. De hauts faits dont la marche des femmes sur la prison civile construite en 1911 continuent de marquer son identité de ville bastion incontestable et imprenable du PDCI. En effet, l`histoire retient que c`est le 22 décembre 1949 que des femmes parties d`Abidjan et conduites par Marie Koré et Henriette Koré, Marguérite William, se joignirent à celles de Grand-Bassam mobilisées par Raggi Anne Marie, pour ensemble marcher sur la prison civile ou étaient incarcérés leurs époux : Mathieu Ekra, Séri Koré, Jacob William, Lama Kamara, Mockey, Bernard Dadié, Viéra depuis le 06 février 1949. L`objectif visé par le gouverneur socialiste, Laurent Péchoux, était d`en finir avec le PDCI-RDA en commençant par enlever à Houphouet-Boigny certains de ses plus proches collaborateurs, membres du comité directeur du PDCI. Mais c`était sans compter avec la bravoure et la détermination des Amazones qui, parties de l`actuel rond point de la ville de Grand-Bassam ont donné l`assaut à la prison. Stoppées sur le pont reliant le quartier français au reste de la ville, celles-ci ont été battues à sang et pulvérisées d`acide. Bien qu`elles n`aient pas obtenu la libération de leurs époux, les femmes venaient ainsi de remporter une victoire qui fait encore date, pour avoir osé affronter les mains nues les colons armés jusqu`aux dents. D`où l`appellation du pont en souvenir de l`affrontement, "Le pont de la victoire". Aujourd`hui encore, le PDCI-RDA se souvient de ses illustres combattants et combattantes du passé et leur rend hommage avec l`arrivée du président Bédié sur cette terre chère au PDCI-RDA qu`est Grand-Bassam.
Diarrassouba Sory à Bassam et Bonoua
Diarrassouba Sory à Bassam et Bonoua
