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Politique Publié le lundi 12 janvier 2009 | Le Nouveau Réveil

Le délégué départemental de Bassam Daniel Kablan Duncan : “Bilan PDCI contre bilan FPI, y’a pas match”

- Son Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA,
-Madame la Présidente Henriette Konan Bédié,
-Monsieur le Professeur Alphonse Djédjé Mady, Secrétaire Général du PDCI,
-Honorables membres des instances du Parti,
-Mesdames et Messieurs les Elus,
-Madame la Présidente de l`UFPDCI, Monsieur le Président de la JPDCI,
-Distingués Délégués départementaux et communaux,
-Chers Secrétaires Généraux de section et Présidents de Comité de base,
-Honorables représentants des partis politiques frères,
-Honorables Chefs traditionnels et religieux,
-Vaillantes populations du Département de Grand Bassam,
-Chers Militantes et militants,
PDCI, toujours premier ! (ter)
Je vous salue tous.
Monsieur le Président,
Tout d`abord, je voudrais vous souhaiter la très chaleureuse et cordiale bienvenue dans la grande Région du Sud Comoé, dont Grand Bassam n`est que la porte d`entrée.
AKWABA donc à vous-même, Monsieur le Président, à votre charmante et dévouée épouse Madame Henriette Konan Bédié et à toute la grande et distinguée délégation qui vous accompagne. Cette bienvenue, je vous l`adresse au nom du Comité des Sages de la Région du Sud Comoé, Comité composé de nos illustres doyens dont certains, malgré le poids des ans, ont tenu à effectuer le déplacement de ce jour. AKWABA aussi, au nom du Comité Régional d`organisation que j`ai l`insigne honneur de présider, et qui comprend une quarantaine de membres qui ont tous beaucoup travaillé pour la réussite de votre tournée. Je voudrais faire une mention toute particulière à Messieurs les Vice Présidents, Secrétaire Général et Présidents des Comités départementaux d`organisation: Messieurs Aka Aouélé, Ehui Bernard, Moulod Jean Michel, Akélé Ezan, Famié, Aka Louis Brou Blaise. Avant la grande rencontre de notre capitale régionale Aboisso, Monsieur le Président, nous voudrions tous vous exprimer, au nom de toutes nos vaillantes populations, et au nom de tous nos vaillants militants, notre profonde et infinie gratitude d`avoir accepté d`effectuer cette visite, mémorable à plus d`un titre, sur une période si exceptionnelle, du 10 au 20 janvier 2009. Cette grande faveur, nous savons tous que nous la devons aux sentiments profonds et,-disons le,- tendres qui vous unissent certes à notre belle contrée, mais aussi et surtout singulièrement à notre fille, à notre sœur, et à notre mère Madame Henriette Konan Bédié, à qui je demande à tous de rendre un vibrant hommage par un ban tout spécial. Merci, grand merci. Vous me permettrez aussi de remercier vivement notre dynamique Secrétaire Général, le Professeur Alphonse Djédjé Mady, ainsi que le grand mobilisateur, le Professeur Maurice Kakou Guikahué, de même que leurs équipes, qui nous ont aidé et appuyé fortement dans l`organisation et l`agencement de cette grande et longue tournée dans le Sud Comoé. Grand merci aussi à tous les Grands Dignitaires du Parti et à tous les Invités et amis qui ont bien voulu faire le déplacement de Grand Bassam. Pour l`heure, et comme nous sommes en effet à Grand Bassam, je voudrais, Monsieur le Président, souligner que la Délégation départementale de Grand Bassam est aussi grandement honorée et fière de vous recevoir ce jour. Grand Bassam, première capitale de la Côte d`Ivoire, est en effet fière de détenir le rare privilège d`avoir reçu le couple présidentiel plus d`une dizaine de fois de 1993 à ce jour.
Et cela dans les occasions heureuses (comme par exemple le centenaire de l`Eglise catholique, ou les fêtes annuelles de l`Abissa) ou à des occasions douloureuses comme les obsèques du Roi Ezoua Aka. Merci de tant de sollicitude ! Sollicitude qui s`est d`ailleurs traduite dans de nombreux programmes et actions en faveur du département et de la Ville de Grand Bassam, et aussi dans l`appel de nombreux filles et fils de ce département à vos côtés durant vos nombreuses et hautes fonctions. Grand Bassam, haut lieu de la lutte politique et émancipatrice de notre pays avec notamment des femmes et des hommes d`exception qui se sont illustrés à maintes occasions, à différents lieux et circonstances, (Marche des femmes, Prison de Grand Bassam, etc...). Merci d`avance, Monsieur le Président de l`hommage qu`il vous plaira de leur rendre durant cet inoubliable séjour. Grand Bassam est aussi heureuse et convaincue d`affirmer que vous allez, Monsieur le Président, à nouveau, écrire une nouvelle et belle page d`histoire pour la Côte d`Ivoire, dans quelques mois. Oui, cette belle Côte d`Ivoire en lambeaux, déboussolée et rongée par le doute, mais qui sait au fond d`elle-même qu`avec un leader charismatique de votre trempe, tout est à nouveau possible !
Oui, un nouvel avenir plein de fierté et de promesses est à nouveau possible pour la Côte d`Ivoire, pourvu qu`à nouveau le bon cap soit donné et que les nombreuses énergies et potentialités soient remobilisées au plus vite. Grand Bassam est enfin heureuse de vous rendre en retour par mon humble voix, un hommage mérité pour les grandes actions que vous avez menées, et les grandes réalisations que vous avez déjà accomplies en faveur de notre chère Côte d`Ivoire,-notamment quand vous étiez Président de la République de Côte d`Ivoire de décembre 1993 à décembre 1999.
Ce qui laisse augurer des grandes performances futures, quand le sage peuple ivoirien vous confiera à nouveau ses destinées. Comme le rappelait le " Vieux ", c`est-à-dire le Président Félix Houphouët-Boigny : " le vrai bonheur, on ne l`apprécie que quand on l`a perdu "
Mais quels furent les stratégies et le bilan de l`action gouvernementale de décembre 1993 à décembre 1999 ?
Avant le funeste coup d`Etat militaire intervenu en décembre 1999, la Côte d`Ivoire constituait une des grandes vitrines de l`Afrique subsaharienne au triple plan politique, économique et social.
Des choix stratégiques opérés d`abord par le Président Félix Houphouët Boigny, et ensuite par vous-même Monsieur le Président Henri Konan Bédié, (et des politiques appropriées, élaborées et mises en œuvre par leurs différentes équipes gouvernementales), avaient permis à la Côte d`Ivoire, en l`espace de quatre décennies, de se hisser dans le peloton de tête des pays phares de l`Afrique subsaharienne. En effet, la Côte d`Ivoire avait alors et toujours su faire face aux grands enjeux de son histoire. -Au plan politique, la Côte d`Ivoire appliquait une politique de paix, de dialogue et de coopération tant à l`intérieur du pays qu`à l`extérieur du pays, notamment avec ses voisins pays membres de l`UEMOA et de la CEDEAO.
-Au plan économique, la Côte d`Ivoire, depuis son accession à l`indépendance en 1960, avait porté son choix sur un développement axé sur le libéralisme économique, sur l`initiative privée et sur l`ouverture aux capitaux et échanges extérieurs. Et ce, à la différence de nombreux pays africains qui avaient opté pour le marxisme-léninisme. Le temps donnera raison par la suite à la Côte d`Ivoire pour ses choix visionnaires. II faut d`ailleurs souligner qu`à l`indépendance, le potentiel de la Côte d`Ivoire se résumait en quelques produits d`exportation, essentiellement le bois, le café et le cacao. Mais progressivement, la grande diversification des cultures d`exportation (coton, palmier à huile, ananas, banane, hévéa, anacarde, etc.) et l`intensification des cultures vivrières (igname, bananes, manioc, riz, etc.) sont venues élargir grandement le champ des ressources du sol. Mais les Ivoiriens, résolus à se doter d`une économie moderne avec une base industrielle solide et un secteur tertiaire conséquent, ont construit au fil des ans les nombreuses et solides infrastructures nécessaires au développement économique(routes, ponts, aéroports, écoles, universités, CHU, CHR, etc...).
Au cours des quarante (40) premières années écoulées depuis son indépendance, donc sur la période 1960/1999, la Côte d`Ivoire a connu un développement économique important mais contrasté comportant trois grandes phases :
-de 1960 à 1980;
-de 1981 à 1993;
-de 1994 à 1999.
A grands traits, il faut souligner ce qui suit :
La première phase
d`évolution 1960/1980
Elle a été caractérisée par une croissance économique forte et des changements structurels profonds. Le produit intérieur brut (PIB), c`est-à-dire la création de la richesse nationale, s`est accru en moyenne annuelle d`environ 7% en termes réels sur cette période comparé à un taux d`accroissement démographique de 3,2%. Par ailleurs, la part de l`investissement dans le PIB s`est située à un niveau élevé de 20% ; C`est tout cela qui a fait parler de " miracle économique ivoirien ". Si ce résultat économique important a été obtenu au cours de la première décennie 1960/1970 sans créer d`importants déséquilibres intérieurs et extérieurs, la deuxième décennie 1970/1980 a été par contre marquée par des chocs extérieurs importants, notamment la grande sécheresse de 1972/1973 et les chocs pétroliers. Dans une telle conjoncture défavorable, la poursuite du programme d`investissement public a nécessité un recours important aux emprunts extérieurs suite à la baisse des recettes d`exportation ; ce qui a entraîné de graves déséquilibres et provoqué une crise financière en 1980. La Côte d`Ivoire a abordé les années 1980 surendettée avec une balance des paiements et des finances publiques déséquilibrées. La deuxième phase 1981/1993
Elle a été dominée par des difficultés économiques et financières majeures.
Cette décennie a notamment mis en évidence la dépendance de l`économie ivoirienne par rapport à l`évolution des cours mondiaux de ses principaux produits agricoles d`exportation que sont notamment le café et le cacao, et l`hypothèque que représente le poids de la dette extérieure sur son évolution. De 1981 à 1991, la Côte d`Ivoire a connu cinq principaux programmes d`ajustement structurels, " les fameux PAS ". Cependant les résultats économiques enregistrés après la mise en œuvre de ces PAS sont restés dans l`ensemble mitigés. A partir de 1991, un nouveau programme de stabilisation et de relance économique était lancé. Il était appuyé par trois programmes sectoriels :
-PASFI pour la restructuration du secteur financier ;
-PASCO pour l`amélioration de la compétitivité économique ;
-PVRH pour l`amélioration des services de santé et d`éducation.
Après la mise en œuvre de toutes ces mesures courageuses, le déficit primaire des finances publiques s`est fortement redressé passant d`un déficit de 225 milliards de F CFA en 1989 à 90 milliards de F CFA en 1993, après avoir atteint l`équilibre en 1992.
Cependant, les résultats par rapport à la croissance réelle sont apparus peu satisfaisants. Le taux de croissance du PIB est demeuré négatif de -0,2% en moyenne annuelle de 1987 à 1992 et de -0,6% en 1993. La période 1993/1999
Au lendemain de la dévaluation du franc CFA intervenue en 1994, et grâce à de nombreuses et courageuses réformes économiques, la Côte d`Ivoire est entrée dans une nouvelle phase d`évolution caractérisée par la forte reprise économique et la recherche de l`approfondissement d`une démocratie apaisée, pour " une société nouvelle aux frontières nouvelles du développement". Cette période intervient après une longue décennie de crises qui avait freiné toutes les avancées sociales auxquelles les Ivoiriens aspiraient. Les grandes orientations stratégiques de développement de 1993 à 1999
L`adage dit: " il n`y a pas de bon vent pour celui qui ne sait pas où il va ".
Donc sans grandes orientations, sans stratégies globales et sectorielles bien définies, il aurait été difficile à votre Gouvernement, Monsieur le Président, d`obtenir les importants résultats atteints sur la période 1993/1999.
Deux importants axes d`actions ont été définis :
/ Les grandes orientations et stratégies globales
11 Les stratégies sectorielles.
La politique de développement économique et social du Gouvernement sur cette période (1994-1999) prenait sa source dans les grandes orientations que vous avez définies dans votre discours-programme du 26 août 1995 à Yamoussoukro. Ce discours précisait les bases essentielles de cette politique qui s`articulaient autour des dix (10) chantiers d`action et de réformes, qui constituaient les " 10 Sentiers du Futur ".
C`est dans ce cadre que depuis 1994, des politiques judicieuses et d`importantes et profondes réformes ont été mises en œuvre par le Gouvernement dans tous les secteurs de la vie nationale tant au niveau politique, économique que social. Ces réformes visaient à faire de la Côte d`Ivoire, " un Eléphant d`Afrique ", c`est-à-dire un nouveau pays industrialisé, et ce, en l`espace d`une génération, 25/30 ans. Les stratégies globales
Pour ce faire, le gouvernement devait relever les six (6) principaux défis suivants pour permettre à la société ivoirienne d`entrer dans le 21eme siècle, dotée d`un système politique, économique et social performant:
Premier défi
II fallait tourner définitivement dos au passé de crise, en faisant notamment prendre à la Côte d`Ivoire le chemin d`une croissance forte et durable. Deuxième défi
II fallait asseoir progressivement un pacte permanent de stabilité politique, économique et sociale.
Troisième défi
II fallait aussi aller vers une plus grande participation des populations à la vie de la Nation et assurer une administration de proximité.
Au cœur de cette politique se trouvaient:
-la déconcentration,
-et la décentralisation.
Quatrième défi
II fallait parvenir à une amélioration sensible du revenu par habitant.
La politique appropriée pour améliorer le niveau du produit intérieur brut par habitant consistait essentiellement à accélérer la croissance économique pour créer davantage de richesses nationales, dans un contexte de croissance démographique maîtrisée.
Cinquième défi
II fallait réaliser la création progressive d`un nouveau pays industrialisé.
La Côte d`Ivoire, grand pays agricole, entendait poursuivre ses efforts pour promouvoir une agriculture moderne, mécanisée, intensive, largement diversifiée et compétitive. Il s`agissait aussi d`accroître notre capacité de transformation de nos matières premières agricoles et minérales en produits semi-finis et à terme, en produits finis, mais aussi d`accéder aux nouvelles technologies dans des domaines de pointe, pour participer pleinement aux mutations du 21e siècle.
Sixième défi
II fallait renforcer la politique de développement humain durable.
L`objectif de croissance forte et autoentretenue s`inscrivait dans le cadre plus large du développement social et humain. Dans ce sens, la santé et l`éducation se présentaient évidemment comme des priorités. Un accent particulier devait être mis sur les femmes en vue de réduire les écarts qui les séparent des hommes et favoriser ainsi leur plus grande insertion dans la vie socioéconomique.
Les stratégies sectorielles
Elles s`appuyaient sur les quatre (4) pattes de l`Eléphant d`Afrique :
-première patte, la base agricole;
-deuxième patte, le secteur des mines, de l`énergie et de l`industrie;
-troisième patte, le secteur des services;
-quatrième patte, le secteur des exportations. "
Les stratégies sectorielles devaient favoriser un financement accrû en faveur de la promotion des secteurs sociaux tels que l`éducation, la santé, le logement, le cadre de vie, considérés comme des catalyseurs du développement économique et social.
Un rôle de plus en plus important devait être dévolu au secteur privé national et étranger par des réformes améliorant la compétitivité et le cadre réglementaire et judiciaire.
C`est d`ailleurs sur ces bases, et sur les nouvelles données fournies par la situation dramatique intervenue depuis 1999 jusqu`à ce jour, qu`a été élaboré le nouveau projet de société du PDCI-RDA qui vous sera présenté dans les prochaines semaines.
Pour l`heure, on peut souligner qu`en s`appuyant sur les options antérieures de sa politique, et en tenant compte des nouvelles contraintes de l`environnement national et international, le PDCI-RDA a identifié 17 défis à relever, qui sont autant d`orientations stratégiques. Ce sont :
l/ le défi démocratique ;
2/le défi de la réunification définitive du pays et acceptée par tous ;
3/ le défi de l`union nationale ;
4/ le défi de la recherche du consensus national par le dialogue, par la discipline et par le travail ;
5/ le défi de la moralisation de la vie publique ;
6/ les défis culturels et moraux ;
7/ le défi économique et social ;
8/ le défi de la croissance démographique ;
91 le défi de la régionalisation et de l`aménagement du territoire ;
10/ le défi de l`urbanisation galopante ;
11/ le défi environnemental ;
12/ le défi du progrès scientifique ;
13/ le défi du progrès technologique ;
14/ le défi de l`édification d`un nouvel ivoirien ;
16/ le défi du financement plus endogène du développement de la Côte d`Ivoire
17/ le défi de l`intégration régionale et de l`union africaine ;
Sur le plan opérationnel, la mise en œuvre du projet de société du PDCI-RDA se déclinera en 4 axes d`action que sont :
-les chantiers politiques et institutionnels,
-les chantiers économiques
-les chantiers sociaux,
-les chantiers culturels.
Ces chantiers seront articulés autour de 2 phases :
-une phase d`urgence à court terme, à savoir la reconstruction nationale post-crise ;
-une phase de consolidation à moyen terme, à savoir la création de la nouvelle société ivoirienne.
Mais quel est le bilan succinct de l`action gouvernementale de 1993 à 1999 ?
Conformément au cadre défini par le discours-programme du 26 août 1995 de Son Excellence Henri Konan Bédié, Président de la République, le Gouvernement avait élaboré un vaste programme de travail pour mettre en application les orientations exprimées par cet important projet de société. Le bilan des actions conduites montre qu`un effort soutenu avait été entrepris dans tous les domaines ; pas seulement dans les secteurs économiques, mais aussi et surtout dans les secteurs sociaux de base tels que la santé, l`éducation, le logement, l`hydraulique villageoise et l`électrification rurale. Le souci du Gouvernement était d`améliorer le bien-être des populations par la combinaison d`actions ayant un impact certain sur la réduction des poches de pauvreté. Aujourd`hui, l`accent sera essentiellement mis sur ces actions sociales qui concernent principalement le vécu quotidien des Ivoiriens, qui comme chacun le sait, s`est fortement dégradé durant ces dernières années.
Au plan social
La population de la Côte d`Ivoire qui était évaluée à 6,7 millions d`habitants en 1975 est passée en 1996 à 14,7 millions d`habitants soit une croissance moyenne annuelle de 3,8% et un doublement en 20 ans. Face à une telle augmentation de la population, le Gouvernement a mis en place différentes politiques axées sur la satisfaction de la demande en infrastructures et l`amélioration des services dispensés pour répondre aux besoins croissants en matière notamment de santé, d`éducation, d`emploi et de logement. Il convient de rappeler cette pensée du Président Félix Houphouët Boigny qui disait : " La Côte d`Ivoire n`est pas un pays socialiste, mais elle pratique un social des plus hardis "
1/Secteur santé
La relance de l`économie nationale, et la mise en œuvre du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 1996-2005), ont permis alors d`inverser la tendance au sous-équipement et à la désaffection des services de santé, observée sur la période de crise économique.
Au total, ce sont près de 100 milliards de F CFA au titre des budgets de fonctionnement et d`investissement que l`Etat a dépensés pour l`amélioration des infrastructures sanitaires, le renforcement des ressources naturelles dans le domaine de la santé et de la lutte contre les grandes endémies. Ce sont 29 hôpitaux et plus de 300 formations sanitaires rurales qui ont été réhabilités et équipés. Le nombre de dispensaires ruraux est passé de 523 en 1994 à 750 en 1997, soit une augmentation de 227 unités. Le nombre de maternités rurales avait atteint 384 en 1997, contre 190 en l994, soit 194 unités supplémentaires ou un doublement du parc.
C`est ce qu`on appelle accroître et développer l`héritage qu`on vous a laissé !
22 dispensaires et maternités ont été effectivement réalisés à Abidjan sur le programme triennal de 70 unités prévues dans les 10 communes d`Abidjan. Certaines de ces réalisations ci-dessus, comme d`autres mentionnées ci-après ont, vous le savez, été inaugurées par les "Refondateurs", en occultant souvent de souligner qu`elles avaient été construites par les Gouvernements PDCI-RDA. Au plan de la densité médicale, on avait progressé de 1 médecin pour 12.000 habitants en 1993 à 1 médecin pour 9.000 habitants en 1997. L`amélioration sensible de l`espérance de vie l`a portée de 56 ans en 1994 à 58 ans en 1997. Les différents CHU, Treichville, Yopougon, et surtout Cocody avec l`appui du Japon, de même que les différents CHR de l`intérieur du pays, ont été réhabilités et modernisés
La gestion, l`équipement en matériels ainsi que l`approvisionnement en kits médicaux et en médicaments de ces différentes formations sanitaires ont été substantiellement améliorés.
Grâce à l`appui de l`Espagne, un certain nombre de formations sanitaires ont été dotées d`ambulances, un grand centre ophtalmologique a été créé à Bouaké. L`Institut de Cardiologie d`Abidjan dont l`ouverture était prévue en l`an 2000, a été modernisé et rééquipé.
2/ Secteur éducation.
Le taux brut de scolarisation se situait à 74% en 1998 contre 67% en 1994.Le taux d`analphabétisme, en baisse notable est passé de 61% en 1994 à 56% en 1994.
L`Etat consacrait à l`éducation 40% du Budget général de Fonctionnement (BGF), et 8,5% du Budget spécial d`Investissement et d`Equipement (BSIE).
De 1993 à 1997,968 nouvelles classes avaient été construites sur toute l`étendue du pays et 168 écoles réhabilitées. De 1994 à 2001, il était prévu la construction de 5.000 nouvelles classes et la réhabilitation de 6.000 classes pour un montant de 70 milliards de F CFA.
Au niveau secondaire, dix (10) collèges neufs avaient été construits, 26 établissements sur 31 et 4 internats de jeunes filles avaient été réhabilités"
Au niveau de l`enseignement supérieur, le projet de décentralisation de l`Université pour un montant de plus de 22 milliards de F CFA était en cours d`achèvement.
Au total, les différentes actions menées dans le domaine de l`éducation se sont traduites par une augmentation significative du nombre d`élèves avec un chiffre voisin de 2 millions et demi, tous secteurs confondus, dont environ 1.911.000 dans l`enseignement primaire.
3/ En matière de logement
Grâce au concours de l`Etat qui avait instauré certains avantages fiscaux, les opérateurs privés ont pu produire de 1994 à 1998,24.000 logements en milieu urbain. L`Etat a initié en 1998 un vaste programme de 12.000 logements à réaliser par le secteur privé.
En milieu rural, de 1994 à 1997, ce sont 1520 logements qui ont été construits grâce au Fonds de Soutien à l`Habitat (FSH) pour un montant de 6,3 milliards de F CFA, tandis que pour l`année 1998, ce sont 1.600 logements qui ont été réalisés dans 76 localités, pour un investissement de 6,5 milliards de F CFA.
4/ En matière d`hydraulique rurale.
1.394 forages ont été réalisés pour un coût total de 10,3 milliards de F CFA de 1995 à 1997, fournissant ainsi de l`eau potable à 1.460.000 Ivoiriens. A ces forages, s`ajoutent 14.000 points d`eau équipés de pompes manuelles.
5/En matière d`électrification.
L`électrification fait partie du grand secteur des mines et de l`énergie qui a connu un développement important sous le Président Henri Konan Bédié.
Ce secteur des mines et de l`énergie avait enregistré une croissance de 6,5% entre 1996 et 1997, passant de 244,5 milliards en 1996 à 260,3 milliards en 1997.
Il faut noter que des investissements privés de l`ordre de 85 milliards de F CFA avaient permis de démarrer la production de pétrole et de gaz, notamment sur les gisements Lion et Panthère en 1995. Depuis lors, d`autres nouveaux gisements allaient entrer en production (Bélier-Outpost, Espoir, Fox Trot), pour accroître la production. En effet, le développement de ces importants gisements de pétrole et de gaz, associés aux ressources hydroélectriques du pays devait contribuer à réduire de façon substantielle le coût de l`énergie. A cet égard, la réalisation de la centrale thermique d`AZITO, opérationnelle début 1999, devait permettre de consolider à terme, la baisse du coût de l`énergie ,entamée avec la centrale CIPREL. Ces différentes actions avaient permis de porter la capacité totale de production électrique de 2.200 gigawatts en 1993 à 4.000 gigawatts en 1997. L`objectif visé était 6.600 gigawatts en l`an 2.000.
Au total, 734 localités ont été électrifiées entre 1994 et 1999 grâce au programme d`électrification rurale qui prévoyait ensuite un rythme de 200 à 250 villages à électrifier par an.
Par ailleurs, la poursuite et l`accélération de la politique de promotion de l`utilisation du gaz butane en tant que source d`énergie domestique par une politique de prix appropriés, devaient contribuer à lutter contre la dégradation du couvert forestier. Dans ce cadre, l`inauguration le 5 décembre 1998 de l`usine de production de gaz de pétrole liquéfié (GPL), extrait du champ LION devait permettre une production plus importante de gaz butane.
La production de la future usine de bouteilles de gaz devait permettre de couvrir les besoins nationaux ainsi que ceux de la sous région.
6 : Fonds sociaux et emploi
6.1 Fonds sectoriels
Avant la mise en place des nouveaux fonds sociaux, des fonds sectoriels existaient déjà.
De 1987 à 1996, la dotation cumulée de ces fonds sectoriels d`un montant de 120 milliards de F CFA a permis de programmer 18.230 projets au titre des fonds d`aide au développement : [(Fonds Régionaux d`Aménagement Rural (FRAR), Fonds d`Investissement et d`Aménagement Urbain (FIAU), Plateformes villageoises], tandis que 3.890 projets étaient financés au titre des fonds de prêt et de soutien : [Fonds de soutien à l`Habitat (FSH), le Compte de Mobilisation de l`Habitat (CMDH), le Fonds de Prêt aux Collectivités Locales (FPCL)].
6.2 Fonds sociaux nouveaux
Dix (10) nouveaux fonds, ont été créés dont :
- quatre (4) au titre de l`agriculture,
- un fonds (1) pour la jeunesse,
- un fonds (1) pour les activités des femmes,
- un fonds (1) pour l`action culturelle,
- deux fonds (2) pour la promotion de l`emploi,
- le programme " plantations clés en mains "
De 1994 à 1997, il a été octroyé 25 milliards de F CFA pour 8.023 prêts dans le cadre de ces fonds sociaux nouveaux. Les programmes et projets financés avaient pour objectifs majeurs de permettre à la jeunesse de se prendre en charge, et de trouver le plein épanouissement à travers un certain nombre d`activités dans les différents secteurs de la vie économique.
Le Gouvernement s`était également efforcé de promouvoir l`épanouissement personnel des femmes à travers plusieurs programmes conçus spécifiquement en leur faveur.
6.3 Emploi
L`emploi a progressé de 7% en moyenne entre 1994 et 1997 contre une baisse de 1% en 1993.
Respectivement en 1996 et 1997, 5.702 et 7.336 nouveaux emplois ont été créés.
Il convient de souligner que de février 1994 à décembre 1999, 4 augmentations successives des salaires ont été réalisées:
- dans le secteur public, 43% de hausse pour les salaires les plus bas par rapport à 15,5% d`augmentation pour les salaires les plus élevés.
- Dans le secteur privé, 54% d`augmentation pour les salaires les plus bas et 10,2% pour les salaires les plus élevés.
En matière de promotion économique
Dans le secteur agricole, les actions de relance de l`économie, appuyées par une action vigoureuse de notre pays dans les instances internationales et par une politique de revalorisation des prix aux producteurs, ont permis aux productions agricoles de connaître une évolution positive au cours de la période 1995/1997. Ainsi le prix d`achat bord champ du cacao est passé de 315 F en 1995/1996 à 320 F au début de la campagne 1996/1997, tandis que celui du café vert passait de 530 F en 1995 à 730 F en 1996. Pour donner plus de vigueur aux entreprises du secteur privé, des axes prioritaires ont été dégagés par le Gouvernement parmi lesquels plusieurs connaissaient un début de mise en œuvre. Il s`agit, entre autres, de la création de l`Institut Ivoirien des Entreprises, de la Bourse de Sous Traitance et de Partenariat, du Fonds de Garantie des Prêts aux P.M.E, et surtout du CEPICI. En outre, face à la mondialisation des économies, la promotion du secteur privé se présentait comme l`un des éléments essentiels de notre politique de développement économique. Dans ce cadre, le secteur privé jouait un rôle croissant notamment à travers le programme de privatisation, et le programme de grands travaux ( les 12 travaux de L`Eléphant d`Afrique), à savoir :
1 l`extension de l`aéroport Félix Houphouët-Boigny,
2/ l`extension du port d`Abidjan à Locodjoro
3/ le pont Riviéra-Marcory ;
4/ l`autoroute Abidjan-Yamoussoukro;
5/ l`autoroute Abidjan-Bassam ;
6/ le pont de Jacqueville ;
7/1` abattoir d`Anyama ;
8/ la gare routière d`Adjamé ;
9/ le parc des expositions ;
10/ le train urbain ;
11/ le centre d`enfouissement technique ;
12/ le stade olympique.
Le succès de ce premier programme avait conduit à la définition d`un deuxième programme de 20 nouveaux travaux. A cette époque, la part du secteur privé dans les investissements totaux se situait à 70%. Enfin, il y a lieu de rappeler que la Côte d`Ivoire était sur la voie de régler définitivement le problème de sa dette extérieure. En effet, notre pays, avec son éligibilité au Programme de réduction de la dette des pays pauvres, devait voir en mars 2001, une réduction de 80% de sa dette multilatérale. D`ores et déjà, grâce aux efforts soutenus fournis, et avec l`appui de ses partenaires au développement, notre pays avait obtenu une restructuration de ses dettes commerciale et bilatérale dans le cadre des Clubs de Londres et de Paris.
A mi-parcours du mandat présidentiel de Son Excellence Henri Konan Bédié, la conclusion d`un nouveau pacte avec la réussite économique était une réalité. En effet, pour la période 1995/1997, l`économie ivoirienne avait progressé au taux moyen de 7% du PIB. Cette croissance, qui trouvait sa source dans la forte hausse observée des exportations et des investissements, s`appuyait sur la consolidation des finances publiques, marquée par un accroissement des recettes de l`Etat et par une meilleure maîtrise des dépenses publiques. Pour consolider la réussite économique engagée, un nouveau programme économique et financier ambitieux avait été arrêté et mis en route pour la période 1998-2000. Il visait à assurer la viabilité financière, maintenir une croissance économique soutenue et durable et lutter plus résolument contre la pauvreté.
IL s`agissait de bâtir en l`espace d`une génération un nouveau pays industrialisé, " l`Eléphant d`Afrique ".
-Excellence Monsieur le Président,
-Mesdames et messieurs.
En conclusion de ce bref survol, comme vous pouvez le noter avec moi, le bilan du Président Henri Konan Bédié et du PDCI-RDA à la tête de l`Etat de 1994 à 1999 est largement positif.
En effet, les clignotants économiques étaient au vert ! Ce qui est très loin d`être le cas depuis le funeste coup d`Etat de 1999. En matière de bilan, et comme disent les Ivoiriens, " il n `y a pas match "
Mais, pourquoi faire
un tel bilan ?
D`abord, parce que bien souvent la mémoire humaine est courte ou défaillante !
Ensuite, parce que l`enfant né au moment du coup d`Etat en 1999, a 10 ans actuellement. Celui qui avait 8 ans alors, est actuellement en âge de voter!
Pour tous ces enfants, et pour tous ceux qui n`ont connu qu`une Côte d`Ivoire de crise, d`insécurité, de misère et de désolation, il est important qu`ils sachent qu`il a existé avant l`an 2000, une Côte d`Ivoire de paix, de sécurité pour tous et de progrès partagé sous les mandats du Président Félix Houphouët-Boigny et du Président Henri Konan Bédié !
Cette Côte d`Ivoire prospère reviendra, c`est certain, avec Henri Konan BEDIE à nouveau aux affaires. C`est pourquoi, Monsieur le Président, nos chers militantes et militants, nos chers sympathisantes et sympathisants du PDCI-RDA, mobilisés comme un seul homme, et en ordre de bataille, attendent-ils impatiemment l`élection présidentielle à venir pour vous restituer votre place par la voie démocratique des urnes. C`est le lieu ici de lancer à nouveau un appel pressant à tous nos militants sur tout le territoire national afin qu`ils se fassent tous identifier et enrôler, pour qu`ils sortent massivement le jour J et pour plébisciter le candidat du PDCI-RDA, Aimé Henri Konan BEDIE !
PDCI, toujours premier !

Je vous remercie de votre aimable attention
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