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Politique Publié le lundi 12 janvier 2009 | Le Nouveau Réveil

Henri Konan Bédié (Président du PDCI-RDA), samedi à Grand-Bassam : “Le FPI a mis la clé sous le paillasson”

Monsieur le Secrétaire général du PDCI-RDA,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, le
Délégué départemental de Grand Bassam,
Monsieur le Ministre Jean-Michel Mouloud, député-maire de Grand-Bassam,
Honorables membres des instances du PDCI-RDA
Vaillants secrétaires généraux des sections du Parti,
Madame la Présidente et les membres de l`UFPDCI,
Monsieur le Président et les membres de la JPDCI,
Mesdames et Messieurs les Présidents des mouvements de soutien au PDCI-RDA
Sa Majesté, Nanan, Roi des Nzima,
Sa Majesté, Nanan, Roi des Abourés,
Distingués chefs traditionnels et coutumiers
Honorables chefs des cultes religieux,
Militantes et Militants du PDCI-RDA,
Populations de Grand-Bassam,

C`est avec une grande émotion que je me retrouve ce matin dans cette ville historique de Grand-Bassam, haut lieu de la lutte héroïque de notre pays pour l`indépendance.

On ne peut se rendre à Grand-Bassam sans se remémorer la position de première capitale de notre pays, de 1893 à 1900 quand, à la suite d`une épidémie de fièvre jaune, l`administration coloniale a dû se déplacer à Bingerville.
Ville cosmopolite par excellence, située au bord de mer, Grand-Bassam a toujours su attirer vers elle, au cours des ans, des populations venues d`Afrique, d`Europe et d`Amérique.

Et lorsqu`a sonné l`heure de la décolonisation, cette population s`est mise ensemble pour mener, côte à côte, la lutte qui devait libérer ce pays et lui donner les attributs de son statut nouveau de pays indépendant. Certes, les vestiges du quartier France rappellent, par les vieilles bâtisses qui restent encore debout et que l`Etat se doit de restaurer, en inscrivant ce quartier comme patrimoine de l`humanité, mais les Bassamois eux-mêmes ne peuvent oublier qu`ici, furent créées les premières formations politiques lorsqu`il fut possible pour les Africains de s`engager dans des activités politiques. C`est en effet ici que naquit la Fédération ivoirienne de la section française de l`internationale ouvrière (SFIO), favorable à l`assimilation et animée par Dignan Bailly, Hamadou Diop et N`diaye Guirandou, venus du Sénégal lointain .C`est également ici que naquit le Parti progressiste de Côte d`Ivoire, issu du comité électoral de Me Kouamé Benzène, l`un des rares avocats de l`époque, lequel préconisait, lui aussi, l`assimilation progressive dans le cadre de l`Union française. Mais on ne peut oublier, aux heures chaudes de la répression contre le Parti Démocratique de Côte d`Ivoire, le boycott des achats des produits importés, organisé par les femmes, mais surtout leur marche sur le fameux pont qui relie le quartier africain au quartier France et que Madame le Professeur Henriette Dagri Diabaté a magnifié dans son ouvrage. La marche des femmes sur Grand-Bassam, immortalisant ainsi cette action qui a permis la libération des prisonniers politiques que furent feu Jean-Baptiste Mockey, Albert Paraiso, Williams Jacob, Lamad Camara, Vieyra Philippe et Sery Koré, les seuls survivants de cette mésaventure étant, Bernard Dadié et Ekra Mathieu. Oui, on ne peut se trouver à Grand-Bassam, sans évoquer ces grandes figures et celle notamment de Madame Anne-Marie Raggi, militante convaincante et convaincue qui est restée fidèle jusqu`à son rappel à Dieu, il y a juste quelques années. A la mémoire de ces combattants intrépides et de ces figures inoubliables pour le travail accompli pour faire de la Côte d`Ivoire ce qu`elle est aujourd`hui, je vous prie de vous mettre debout et d`observer, avec moi, une minute de silence !

Depuis l`avènement du Parti libérateur qu`a été le PDCLRDA, Grand-Bassam et sa vaillante population lui sont restés toujours fidèles .Cette fidélité s`est manifestée une fois de plus au cours des dernières consultations électorales qui ont donné au PDCI-RDA, les postes de député et de maire, malgré la présence remarquée de l`épouse du chef de l`Etat.

Dois-je rappeler, par ailleurs, le fait que Grand-Bassam a donné à notre pays et naturellement à notre parti de nombreux cadres compétents qui ont apporté leur contribution aussi bien à Houphouët-Boigny et à moi-même, pour façonner et transformer ce pays .Ils sont si nombreux qu`il serait difficile de les énumérer tous, sans commettre des omissions fâcheuses. Mais, je pense qu`on me permettra de citer mes collaborateurs immédiats qui ont été et sont Daniel Kablan Duncan, ancien Premier ministre, délégué départemental du PDCI-RDA de Grand-Bassam, Jean-Michel Moulod, ancien Ministre, député-maire de Grand-Bassam et Président de l`Association des parlementaires du PDCI-RDA, Akelé Ezan, ancien ministre des Infrastructures économiques et ancien directeur de l`Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro ! On ne peut oublier, parmi ces personnalités dont Grand-Bassam doit être fière, M. Ablé Frédéric, industriel de talent et grand gestionnaire, qui a été maire de cette commune pendant de longues années. Je voudrais à présent m`adresser à la vaillante population de Grand-Bassam et lui dire tout simplement mais du fond du cœur merci, merci pour sa fidélité de toujours et merci pour le rassemblement de ce matin. Je veux saluer tout particulièrement les différents membres des instances du parti, les membres du Conseil politique, les membres du Bureau politique, les membres du Grand Conseil du PDCI-RDA. Je salue également les jeunes et les femmes, dont le dynamisme et l`engagement constituent des gages certains de la victoire de notre formation dans les batailles politiques en cours. Mais je veux saluer spécialement les éléments de notre armée pacifique, nos secrétaires généraux de section, interlocuteurs directs du Parti avec la base. Nous leur sommes reconnaissants pour les mots d`ordre qu`ils transmettent tous les jours à nos vaillants militants. C`est cette base qui constitue la sève vivifiante qui nourrit le PDCI-RDA. Je les remercie pour le travail de fourmi qu`ils abattent au quotidien. Je les encourage, car l`œuvre est immense, mais avec leur détermination, et surtout avec leur esprit d`équipe, je sais que nous atteindrons l`objectif recherché. Vous avez, chacun à son niveau, su résister aux visites nocturnes, aux appels des sirènes. Je vous félicite et vous demande de tenir bon et de croire en notre parti, le PDCI-RDA, parti d`avant-garde et de rassemblement.

Militantes et Militants du PDCI-RDA,
Populations de Grand -Bassam,

Notre pays, la Côte d`Ivoire, traverse une période difficile. Nos gouvernants actuels, venus au pouvoir dans des conditions qu`ils qualifient eux-mêmes de calamiteuses et qui, comme des sangsues s`y accrochent par tous les moyens, ne se préoccupent que de leurs intérêts personnels et égoïstes, livrant les Ivoiriens à une paupérisation jamais atteinte dans ce pays. Ils n`ont cure de toutes les revendications des syndicats, des cris et des gémissements de toutes ces femmes et de tous ces enfants affamés qui, chaque jour, les interpellent, par des meetings ou des sit-in improvisés. L`Etat de Côte d`Ivoire est, du fait de leur gestion scabreuse, en cessation de paiement. Le fonctionnaire ivoirien qui autrefois recevait sa solde dès le 18 du mois en cours, est, aujourd`hui en proie au doute. Il ne sait plus exactement à quel moment se rendre à sa banque pour percevoir son salaire. Quant aux retraités, leur cas devient de plus en plus dramatique. Eux qui ont travaillé pour ce pays et devraient s`attendre à avoir une vieillesse paisible, sont aujourd`hui ballotés dans tous les sens sous la refondation.

Depuis quelques temps, je parcours le pays à la rencontre des Ivoiriens. De Dabou à Koumassi, de Bocanda à Yopougon, de Soubré à Issia, de Saïoua à Sinfra, de la Vallée du Bandama où j`ai effectué une dizaine d`étapes, à la région des Lacs, où plusieurs localités ont été visitées, j`ai parcouru des kilomètres pour écouter nos militants, nos sympathisants, les Ivoiriens. J`ai pu prendre la mesure du gâchis, j`ai vu la souffrance des populations due à la cupidité et à la soif de pouvoir de ceux qui, depuis neuf ans, nous ont pris en otage. Je n`ai eu de cesse, partout où je suis passé, de dénoncer ce qui, à mes yeux, constitue des manquements graves à la liberté, l`appauvrissement programmé des populations, la précarité de la situation des paysans et le gaspillage éhonté de nos ressources. Partout où je suis passé, j`ai transmis mon message et j`ai écouté en retour, ceux que nos populations ont tenu à porter à ma connaissance, à travers les interventions des délégués départements et communaux, les secrétaires généraux de section, les représentants des jeunes et des femmes et même les représentants des associations et groupements de soutien, aussi bien au Parti qu`à ma modeste personne. Mais j`ai aussi écouté les Ivoiriens de tout bord qui ont tenu à parler de leurs souffrances, de leur désarroi et de leurs conditions. A travers leurs messages, nous avons perçu leur détresse, l`état d`appauvrissement dans lequel ils se trouvent et leurs désirs pour le retour à la paix, la sécurité et du travail.

La paix a été élevée au rang de religion par le plus illustre des fils de ce pays. Grâce à la pratique de la paix, Houphouët-Boigny a fait de notre pays la plaque tournante des pays de l`Afrique sub-saharienne, une destination prisée par les opérateurs économiques, une nation souveraine, respectable et respectée. Aujourd`hui, c`est un pays défiguré, déchiré, coupé en deux, qui s`offre au visiteur. Pendant quarante ans, le PDCI-RDA a réussi à créer, pour les Ivoiriens, un cadre de paix profonde, attirant de ce fait, chez nous, des millions de nos voisins, venus se réfugier et profiter de ces conditions qu`ils n`ont toujours pas eues chez eux. Le Sage disait, à ce propos : "La paix, ce n`est pas un vain mot, c`est un comportement " et il a poursuivi : "N`ayons jamais à la perdre... ". Le PDCI-RDA au pouvoir signifie donc le retour à la paix, la garantie des libertés individuelles et collectives pour tous .C`est également la reconstitution du tissu social pour que les Ivoiriens, blessés dans leur chair et malades de leur pays, victimes innocentes de cette crise inutile, retrouvent un peu de quiétude et leur liberté perdue. Les Ivoiriens recherchent également du travail pour s`assumer. Un homme sans emploi, sans source de revenu, ne peut subvenir aux besoins de sa famille, lui assurer les conditions d`une vie décente. Or, ils constatent que ceux qui gèrent par effraction ce pays, ne s`en soucient guère et mettent, au contraire, tout en œuvre pour augmenter leurs souffrances et les déshumaniser davantage.
Non seulement, ils sont incapables de créer des emplois nouveaux, par l`instabilité qu`ils ont instaurée par un nationalisme étroit et nauséabond, ils ont chassé de la Côte d`Ivoire, tous les investisseurs, en les obligeant à brader leurs affaires ou à les délocaliser créant, par ce comportement d`arrière-garde, des sans-emplois, des chômeurs, mais aussi et surtout, des voleurs et des bandits, prêts à détrousser leurs propres frères pour survivre. Nous constatons qu`avec un cynisme incroyable, les refondateurs ont pu trouver la parade pour occuper tous ces jeunes désœuvrés en quête d`emploi, les agoras, les parlements, les cabines téléphoniques et pour les plus chanceux, les kiosques !

Voici la politique de création d`emploi de ce régime aux abois, totalitaire, gourmand, violent et sanguinaire. C`est un désastre car, comment peut-on tuer toute une génération en faisant l`apologie et l`éloge de la médiocrité ?
La jeunesse ivoirienne est aujourd`hui aux abois. Elle est sans repère et sans attache. Devons-nous rester les bras croisés, impuissants, à regarder cet assassinat masqué sous une politique que l`intelligence humaine a des difficultés à comprendre ? Est-il compréhensible ou acceptable que cet enfant qui est l`espoir de toute une famille, à la fin de son cursus scolaire ou universitaire, devienne le gérant d`une cabine téléphonique ? Le jeune Assalé Tiémoko, pour avoir crié son indignation devant l`incurie des gouvernants, corrompus jusqu`à la moelle, et incapables de créer des emplois, s`est retrouvé à la MACA.

Déni de justice, entorse à la liberté, on perçoit l`arbitraire qui est devenu un mode de gouvernement avec les refondateurs. Dieu merci, aujourd`hui, il a recouvré sa liberté après avoir purgé sa peine. Pour le PDCI-RDA, la politique de l`emploi constitue un pilier de son programme de gouvernement. Nous nous engageons à créer des emplois pour résorber le chômage et rendre à la jeunesse ivoirienne, sa dignité, la place qui est la sienne dans notre pays.
La femme qui a toujours occupé une place de choix dans le programme du PDCI-RDA sera revisitée. Nous avions obtenu, au cours de nos réunions, le quota de 30% pour l`intégration de la femme dans les structures de la République. La femme est le levain essentiel à la vie d`un pays et la Côte d`Ivoire ne peut pas ignorer la moitié de sa population. Ce qui ressort également au cours de ces visites dans les différentes régions, ce sont les problèmes de santé. Les gestionnaires actuels du pays ont trouvé sur place une politique et une organisation sanitaires qui pouvaient faire pâlir d`envie nos voisins. Nous avons mis en place un système de service de rapprocher, pour faciliter l`accès des soins de santé, à nos populations. Ainsi, l`Ivoirien peut quel que soit son lieu d`habitation, se rendre dans un centre de santé sans effectuer de grands déplacements. Cette politique avait provoqué en son temps une polémique chez les opposants d`alors qui en avaient fait des gorges chaudes à propos de fonds prêtés à la Côte d`Ivoire par la Communauté européenne. C`est donc avec surprise que nous les avons vus heureux et fiers d`inaugurer ces centres de santé, tout en s`en accordant la paternité. Aujourd`hui, la santé en Côte d`Ivoire devrait faire l`objet d`une table ronde pour la sortir de sa léthargie pour revenir à la vie.

Une autre préoccupation est la sécurité des Ivoiriens. La sécurité est un élément vital pour un gouvernement. Et le PDCI-RDA en fera son cheval de bataille. Elle devra être pensée par des spécialistes et faire l`objet de discussions pour trouver des solutions à ce problème crucial dans notre pays. L`insécurité, le banditisme, sont devenus le lot de tous les Ivoiriens sous la refondation. Nous vivons dans un état de peur permanente car nul n`est à l`abri d`une agression au détour d`une rue ou dans son propre lit. Les refondateurs, préoccupés par l`enrichissement illicite, la corruption, et l`appât de gain, font de la sécurité le cadet de leurs soucis.

Militantes et Militants de Grand-Bassam
Populations de Grand-Bassam,

Ainsi que je l`ai indiqué partout où je suis passé, ce sont là les problèmes auxquels un gouvernement dirigé par le PDCI-RDA s`attaquera en priorité. Pour que cela soit possible, il faut que notre pays retrouve la paix. Cette paix, chère à notre pays, ne peut être retrouvée que grâce à des élections crédibles et transparentes. Les refondateurs, dans leur message à la nation, nous ont fait comprendre qu`il ne faut s`attendre à aucun changement en 2009, c`est-à-dire qu`ils ont purement et simplement mis la clé sous le paillasson. Ils ont constaté eux-mêmes qu`ils n`ont plus rien à proposer. Le constat est amer. C`est un échec total et sans ambages. Mais le PDCI-RDA n`est pas pour les coups d`Etat pour soi-disant faire " la révolution des oeillets ". Nous voulons des élections propres, transparentes et justes. Au cours des huit années de gestion du pouvoir d`Etat, les refondateurs ont montré leur incompétence et leurs limites. Leur programme de gouvernement se limite à un verbiage creux, aux manifestations de rue, à la violence et aux assassinats. Le Président Houphouët-Boigny, dans sa politique de formation des Ivoiriens, a créé un vivier de cadres, pas seulement du PDCI-RDA, mais de tous les Ivoiriens.

Notre parti dispose d`hommes et de femmes capables de mettre ce pays sur les rails du développement. Oui, chers militants, nous pouvons récupérer le flambeau là où il nous a été arraché pour reprendre le chemin du développement. Réveillons-nous, restons soudés, taisons nos querelles et rassemblons-nous et donnons-nous la main pour cette grande aventure de reconquête du pouvoir d`Etat.

Militantes et Militants du PDCI-RDA,
Populations de Grand Bassam,

Le bilan du PDCI-RDA est là pour attester de ce que nous avons fait pendant notre passage à la tête de ce pays, sous l`impulsion du père de la nation. Ma démarche de ce jour auprès de vous concerne l`élection présidentielle qui nous engage tous. Le vote est en effet une opération politique, mieux, un pouvoir politique entre les mains des électeurs, entre les mains des citoyens. J`ai donc décidé de parcourir le pays profond, pour que tous et chacun sache quelles sont mes intentions et je le fais au nom du PDCI-RDA, au nom de l`héritage que nous a laissé Félix Houphouët-Boigny, notre fétiche, notre parti de rassemblement et de bonheur du peuple ivoirien.

En vue de recueillir vos suffrages, beaucoup se couvrent du drapeau de la démocratie. Certains vont même jusqu`à se retrouver des ressemblances avec le père fondateur. Vous devez savoir distinguer le bon grain de l`ivraie. La démocratie est un système de gestion politique basé sur le principe simple qui veut que le pouvoir repose ou appartient à l`ensemble de la collectivité .Cela signifie que chacun de vous. Mesdames et Messieurs, Chers militants, chacun d`entre vous détient une parcelle de ce pouvoir. II y a démocratie, si les membres d`une communauté sont libres d`exprimer leur préférence sans pression aucune et qu`ils peuvent participer aux décisions.

Militantes et Militants du PDCI-RDA,
Populations de Grand-Bassam

La récente élection de Barak Obama aux Etats-Unis d`Amérique donne plusieurs leçons et nous devons nous inspirer d`abord de l`organisation minutieuse de sa campagne.

Nous devons, en tant que parti politique, nous assurer que tous ceux qui remplissent les conditions pour voter, figurent ou figureront sur la liste électorale. Les audiences foraines devraient permettre de déterminer ces personnes. Il importe maintenant qu`ils figurent bien sur la liste électorale établie. Nous devons veiller ensuite à ce que tous les électeurs, le jour du vote, puissent librement exercer le pouvoir qui leur est donné par la Constitution de notre pays.

Prenons les dispositions pour qu`aucun de nos militants ne soit empêché de prendre part au vote. La Commission Electorale Indépendante dont nous ne pouvons que nous louer, fait des efforts énormes pour que les élections à venir soient réalisées dans les meilleures conditions possibles.
Depuis quelques mois, elle a entrepris l`opération d`enrôlement et d`identification aussi bien à Abidjan qu`à l`intérieur du pays. Cette opération va permettre non seulement d`identifier tous les ivoiriens, mais aussi, d`obtenir leur carte d`électeur en étant inscrit sur la liste électorale.
C`est une opération de la plus haute importance puisqu`elle concerne tous les Ivoiriens.

Le Président Félix Houphouët-Boigny, père de la nation, a tracé pour nous, dans sa sagesse infinie, les sillons que nous devons suivre. A Korhogo, le 7 mai 1965, il nous donnait la consigne qui suit. Il disait en effet :
" La finalité de notre politique a toujours été et sera toujours l`homme, l`homme que nous voulons voir s`élever chaque jour davantage ; voir améliorer son niveau de vie et faire parvenir grâce à notre action constructive, à l`égalité avec les hommes les plus évolués de la terre. C`est notre ambition et nous ferons en sorte que Dieu aidant, nous parvenions à remplir honnêtement, honorablement cette ambition ". Je m`engage, dès le retour aux affaires, ainsi que je l`ai promis partout où je suis passé, à faire des préoccupations des mes compatriotes, une des priorités de mon gouvernement. Ainsi que je l`ai dit ailleurs, et je me répète à dessein, il faut que le PDCI-RDA reprenne son œuvre de construction nationale et de développement auquel nous invitait le père de la nation.

Militantes et Militants de Grand-Bassam,
Populations de Grand-Bassam,

Les militants du PDCI-RDA ont une longue histoire de lutte et un parcours jalonné de victoires, mais aussi de défaites. Mais le PDCI-RDA est comme le roseau. Il plie mais ne rompt pas.

Elles sont rares les formations politiques du continent et même d`ailleurs, qui ont pu résister aux coups qui lui ont été portés .Peu de formations politiques ont pu faire face aux saignées qu`il a subies pour des raisons ou pour d`autres. Le PDCI-RDA est là, debout comme ce baobab centenaire au milieu de la savane, prêt à reverdir et à prendre sa place, encore plus fort qu`il n`a été par le passé, grâce au dynamisme des jeunes pousses que sont les cadres de haut niveau qui ont été formés, grâce aussi, à ses racines qui sont allées au plus profond de la terre pour puiser la sève vivifiante qui lui donne à chaque fois cette force et cette forme qui étonnent le monde entier. Le baobab a été secoué, mais vous voyez bien qu`il est là, debout, bien planté et prêt à reprendre du service pour sa Côte d`Ivoire bien aimée. Unis comme savons l`être, nous gagnerons cette bataille .Nous pourrons alors, avec l`expérience qui est la nôtre, reconstruire notre beau pays, la Côte d`Ivoire.

Populations de Grand Bassam,

Faisons en sorte que la paix, notre credo à tous, cette paix si chère au père-fondateur, nous revienne rapidement pour que notre Côte d`Ivoire retrouve sa place dans le concert des nations. C`est notre souhait!
En ces premiers jours de l`année 2009, j`exprime à nouveau, à tous et à chacun, mes vœux les meilleurs de santé et de paix, pour vous-mêmes et pour ceux qui vous sont chers.

Vive Grand-Bassam,
Vive le PDCLRDA
Vive la Côte d`Ivoire

Henri Konan BEDIE
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