Hier à Bonoua, le Président Henri Konan Bédié a livré un important message. Dans son adresse à la population, il a d`abord rendu un grand hommage aux fils de cette localité qui ont pris part au développement de la Côte d`Ivoire. Henri Konan Bédié ensuite, a dépeint la misère dans laquelle vivent les Ivoiriens sous le régime du FPI. Un bilan triste qu`il s`est efforcé de présenter à ses militants. Mais le Président Bédié ne s`est pas arrêté aux critiques. Il a rassuré les populations de ce que la souffrance prendrait fin dès son retour aux affaires. Mais pour que cela soit, le Président Bédié a invité les uns et les autres à se faire identifier. Ci-dessous l`intégralité de son discours.
Monsieur le Secrétaire général du PDCI-RDA
Monsieur le Premier Ministre Duncan, Délégué du PDCI-RDA de Grand-Bassam,
Mesdames et Messieurs les Elus de Bonoua,
Sa Majesté le Roi de Bonoua
Honorables membres des Instances du PDCI-RDA,
Madame la Présidente et les membres de l`UFPDCI,
Monsieur le Président et les membres de la JPDCI
Mesdames et Messieurs les Présidents des mouvements de soutien au PDCI-RDA,
Distingués chefs traditionnels de Bonoua, Militantes et Militants du PDCI-RDA, Populations de Bonoua, Mesdames et Messieurs
C`est avec une joie immense que je foule ce matin, le sol de la coquette et dynamique cité de Bonoua, une cité moderne et industrieuse dont les habitants ont su garder, malgré la formation moderne reçue dans les écoles, leur culture ancestrale, fondée sur des valeurs sûres de solidarité et de respect de l`ordre établi et sur l`organisation de la société en classes d`âge. Les institutions modernes de gestion de l`Etat se sont associées à la royauté qui, au lieu de constituer un frein, s`est au contraire harmonieusement intégrée pour donner une société stable où chacun trouve sa place. Bonoua ou Obolwon, donne l`exemple, par ailleurs, d`une cité attachée aux valeurs qui renforcent davantage l`harmonie entre ses habitants, autochtones, allochtones et étrangers, donnant ainsi l`image de ce que devront être les villes ivoiriennes d`un futur peu éloigné, dans un pays où chacun se sent comme chez soi, où il ne souffre d`aucun complexe de supériorité ou d`infériorité. Mais en foulant le sol de Bonoua, je me trouve dans la ville qui a vu naître l`un des combattants de la liberté, l`un des pères de l`indépendance de la Côte d`Ivoire, l`un des prisonniers politiques de l`ère coloniale et qui a connu avec d`autres, la fameuse prison de Grand-Bassam. Je veux parler du Grand Médiateur Mathieu Vangah Ekra, collaborateur efficace, discret et distingué du père fondateur, Félix Houphouët-Boigny. Je tiens ici à saluer le ministre d`Etat Ekra Mathieu et à lui redire toute la reconnaissance du PDCI-RDA pour le travail immense qu`il a eu à abattre dans le cadre de la construction de ce pays.
Il me plait également de saluer mon ancien collaborateur, Jean Baptiste Améthier, ancien maire de la commune de Bonoua, un des piliers du ministère de l`Economie et des finances et ancien responsable de la Société des Plantations d`Hévéa (SAPH). Membre du Conseil politique, M. Améthier reste une référence pour les jeunes générations en matière de développement communal et même de développement tout court, quand on pense à son engagement dans diverses activités de développement. Il faut rappeler que c`est quand il était maire de Bonoua, que furent initiés et mis en œuvre, déjà à partir de 1981, les projets de radio et de télévision communautaires, sans compter ce qui a rendu cette ville remarquable, le Popo Carnaval devenu un événement national et international et le jumelage entre villes ivoiriennes Bonoua et Boundiali notamment. Je voudrais saluer son aîné, le syndicaliste émérite Adiko Niamkey ancien Secrétaire de l`Union Générale des Travailleurs de Côte d`Ivoire, l`UGTCI, et militant intrépide du PDCI-RDA. Membre du Conseil politique, Inspecteur du Parti pendant de nombreuses années, M. Adiko Niamkey a su inculquer et c`est tout à son honneur, la flamme militante à sa progéniture.
Bonoua a donné à la Côte d`Ivoire, des cadres de talent et vous me permettrez de saluer, à travers Messieurs Venance Kacou, inspecteur du Parti, Albert Hoba, membre du Bureau politique, Pr. Aholi Paul, pédiatre de renom, tous ces cadres de haut niveau, nombreux et compétents qui font la fierté de la Côte d`Ivoire. . Il me plait enfin de saluer cette foule compacte et enthousiaste venue ce matin prendre part à cette visite de famille et je me dois d`en remercier d`abord les organisateurs, le Délégué départemental, le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, les élus, les cadres militants du parti et bien entendu les secrétaires généraux des sections du Parti.
Mes remerciements s`adressent aussi à toutes ces femmes et à tous ces hommes, militants du PDCI-RDA ici rassemblés qui continuent de militer au sein de notre formation politique, malgré les appels du pied et les achats de conscience, convaincus que la parenthèse FPI prendra fin avec les prochaines consultations électorales, le FPI ayant démontré son incapacité à gérer ce pays qu`elle a conduit à la faillite. Militantes et Militants de Bonoua, Populations de Bonoua,
Par voie de presse, presse écrite notamment et quelques rares fois à travers la Télévision nationale, vous avez suivi depuis quelques temps déjà, les visites que j`ai entreprises dans les différentes régions du pays. J`ai ainsi commencé par Dabou et la dernière étape a été la région des Lacs. L`objectif de ces visites est bien entendu de reprendre contact avec vous, militants du PDCI-RDA et de vous demander de tenir bon, après tout ce que le Parti et vous-mêmes avez subi comme brimades et actions de toutes sortes depuis le coup d`Etat inutile et stupide du 24 décembre 1999. Ces visites m`ont permis de toucher du doigt l`état de dégradation avancée du pays dans tous les domaines. Les infrastructures que le PDCI-RDA a réalisées sont en état de décrépitude. Les voies de communication se dégradent, certaines ne laissent percevoir que quelques soupçons de goudron çà et là et les pistes sont dans un état lamentable rendant la vie des paysans encore plus difficile puisqu`ils ne peuvent plus évacuer correctement leurs produits.
Les services de santé du pays sont défaillants. Les hôpitaux sont devenus des mouroirs sur l`ensemble du territoire. Les médicaments dans les centres de santé et les maternités, mal tenus, ont disparu et constituent un lointain souvenir. Tout est payant. Il faut, pour se soigner dans la Côte d`Ivoire de la refondation, aller à l`extérieur du pays à ses frais, aller dans une clinique privée ou alors se rabattre sur les guérisseurs. Dans tous les cas, il est devenu impossible de se soigner en Côte d`Ivoire, si l`on n`a pas les poches pleines. Or, la pauvreté a atteint des niveaux jamais égalés en Côte d`Ivoire. Le taux de pauvreté a atteint 50% de la population. Alors qu`une minorité s`empiffre, la grande partie des Ivoiriens éprouve des difficultés à se trouver un repas adéquat par jour. L`éducation est devenue une affaire de sous. L`Ecole ivoirienne a perdu son lustre d`antan avec l`avènement des refondateurs et leur bras séculier représenté par la fameuse Fédération estudiantine et scolaire, la FESCI, de triste mémoire. Dans l`enseignement primaire, les refondateurs ont promis "l`école gratuite" et chacun s`est rendu compte qu`il s`est agi d`une vaste escroquerie morale. Dans l`enseignement secondaire et technique, on retrouve le problème de niveau, qui baisse de jour en jour. Quant à l`enseignement technique et professionnel, il forme des chômeurs, puisque, munis de leurs différents diplômes, nos enfants se retrouvent sans emplois et ils ne peuvent que se contenter d`ouvrir des kiosques ou cabines téléphoniques! La raison est connue de tous. C`est le manque de confiance dans ce régime et la situation d`insécurité a amené les entreprises soit à fermer ou à se délocaliser, laissant des familles et des familles sans ressources. Notre enseignement supérieur et nos universités n`existent que de nom. On ne sait plus quand commence et quand se termine l`année académique !
Les Maîtres, surtout ceux qui militent au FPI, ont déserté les amphithéâtres pour se retrouver soit dans des bureaux cossus de ministres, de directeurs généraux ou centraux, si ce n`est dans des ambassades, tandis que des étudiants ont pris le contrôle de l`appareil universitaire.
II est évident, dans ces conditions, que les résultats ne peuvent être que catastrophiques et les diplômes délivrés non reconnus à l`extérieur. La liberté est devenue, elle aussi, une denrée rare alors que les socialistes tropicaux qui nous gouvernent, nous ont rabâchés les oreilles avec leur rhétorique sur les droits de l`homme. Dans la Côte d`Ivoire refondée, pour des futilités, c`est la prison comme le jeune Tiémoko Assalé en a fait l`amère expérience, à ses dépens.
L`insécurité, le banditisme, sont devenus le lot de tous les Ivoiriens sous la refondation. L`indifférence des autorités est telle que l`on est en droit de se demander si nous sommes dans un Etat de droit. Face à cette débâcle, il nous reste une seule chose à faire, c`est d`aller aux élections pour que notre pays se donne les gouvernants légitimes qui inspirent confiance et capables d`instaurer une justice vraie, indépendante et juste pour la protection des personnes et des biens. Voici, à travers ces quelques constats, brossé à grands traits, ce qu`est devenue la Côte d`Ivoire, notre Côte d`Ivoire autrefois enviée, jalousée et aujourd`hui, devenue l`ombre d`elle-même. Militantes et Militants du PDCI-RDA, Populations de Bonoua,
Vous comprenez, dans ces conditions, la nécessité de changement. Oui, il faut que les choses changent. Les refondateurs ont mis leur génie à détruire ce qu`ils n`ont pas construit ; ils ont appauvri les Ivoiriens, montrant leur indifférence totale à l`égard de leurs concitoyens ; ils ont manifesté un dédain royal à l`égard des droits de l`homme et de la vie. Le PDCI-RDA, parti d`expérience et de sagesse, propose à la nation de réaliser le changement nécessaire pour ramener la Côte d`Ivoire au niveau de développement qu`elle avait atteint .Le PDCI-RDA, par ma voix, propose de rebâtir ce pays en faisant de lui, le pays de la vraie fraternité où chaque Ivoirien pourra vivre dans une paix retrouvée et mettre ses talents à la disposition de la nation.
Dans le passé et pendant quarante années, le PDCI-RDA a construit ce pays. Il dispose de cadres compétents qui ont fait leur preuve. Il est donc à même, de remettre ce pays sur les rails du développement. En effet, ramener la Côte d`Ivoire au niveau où elle se trouvait avant le coup d`Etat militaro-civil, tel est le programme que vous offre le PDCI-RDA : un pays reconstitué, la paix retrouvée, la sécurité pour les personnes et les biens, un emploi pour ceux qui veulent et peuvent travailler. Pour réaliser cet objectif, le PDCI-RDA doit revenir au pouvoir et vous, militantes et militants de Bonoua, en liaison avec les autres Ivoiriens pouvez faire en sorte que cela se réalise. C`est grâce à chacun de vous que cela sera possible. Je suis venu vous demander de vous engager dans cette opération de recensement électoral, d`identification des Ivoiriens, préalable aux élections. Après les audiences foraines, c`est en effet le temps de se faire identifier. Cette identification a un double avantage. Elle vous permet d`obtenir votre carte nationale d`identité et votre carte d`électeur pour pouvoir voter. Je suis venu vous demander à tous, et singulièrement à tous ceux parmi vous qui ont une responsabilité au sein du parti, de vous assurer que tous les militants ont été ou seront identifiés. Cela va nécessiter de vous de passer de maison en maison, de campement en campement, de village en village, pour vous assurer que dans le comité de base où vous militez, vos voisins et ceux que vous connaissez, tout le monde a été identifié.
Si au jour des élections, chacun de nous vote et vote pour le PDCI-RDA, alors, le retour du PDCI-RDA au pouvoir est assuré et c`est la résurrection de la Côte d`Ivoire, un nouveau départ pour le développement économique et social du pays et son retour parmi les nations respectées du monde. En ces quelques premiers jours de l`année 2009, j`adresse à toutes et à tous, mes vœux les meilleurs pour une bonne et heureuse année.
Vive le PDCI-RDA, Vive Bonoua,
Vive la Côte d`Ivoire
Henri Konan BEDIE
Monsieur le Secrétaire général du PDCI-RDA
Monsieur le Premier Ministre Duncan, Délégué du PDCI-RDA de Grand-Bassam,
Mesdames et Messieurs les Elus de Bonoua,
Sa Majesté le Roi de Bonoua
Honorables membres des Instances du PDCI-RDA,
Madame la Présidente et les membres de l`UFPDCI,
Monsieur le Président et les membres de la JPDCI
Mesdames et Messieurs les Présidents des mouvements de soutien au PDCI-RDA,
Distingués chefs traditionnels de Bonoua, Militantes et Militants du PDCI-RDA, Populations de Bonoua, Mesdames et Messieurs
C`est avec une joie immense que je foule ce matin, le sol de la coquette et dynamique cité de Bonoua, une cité moderne et industrieuse dont les habitants ont su garder, malgré la formation moderne reçue dans les écoles, leur culture ancestrale, fondée sur des valeurs sûres de solidarité et de respect de l`ordre établi et sur l`organisation de la société en classes d`âge. Les institutions modernes de gestion de l`Etat se sont associées à la royauté qui, au lieu de constituer un frein, s`est au contraire harmonieusement intégrée pour donner une société stable où chacun trouve sa place. Bonoua ou Obolwon, donne l`exemple, par ailleurs, d`une cité attachée aux valeurs qui renforcent davantage l`harmonie entre ses habitants, autochtones, allochtones et étrangers, donnant ainsi l`image de ce que devront être les villes ivoiriennes d`un futur peu éloigné, dans un pays où chacun se sent comme chez soi, où il ne souffre d`aucun complexe de supériorité ou d`infériorité. Mais en foulant le sol de Bonoua, je me trouve dans la ville qui a vu naître l`un des combattants de la liberté, l`un des pères de l`indépendance de la Côte d`Ivoire, l`un des prisonniers politiques de l`ère coloniale et qui a connu avec d`autres, la fameuse prison de Grand-Bassam. Je veux parler du Grand Médiateur Mathieu Vangah Ekra, collaborateur efficace, discret et distingué du père fondateur, Félix Houphouët-Boigny. Je tiens ici à saluer le ministre d`Etat Ekra Mathieu et à lui redire toute la reconnaissance du PDCI-RDA pour le travail immense qu`il a eu à abattre dans le cadre de la construction de ce pays.
Il me plait également de saluer mon ancien collaborateur, Jean Baptiste Améthier, ancien maire de la commune de Bonoua, un des piliers du ministère de l`Economie et des finances et ancien responsable de la Société des Plantations d`Hévéa (SAPH). Membre du Conseil politique, M. Améthier reste une référence pour les jeunes générations en matière de développement communal et même de développement tout court, quand on pense à son engagement dans diverses activités de développement. Il faut rappeler que c`est quand il était maire de Bonoua, que furent initiés et mis en œuvre, déjà à partir de 1981, les projets de radio et de télévision communautaires, sans compter ce qui a rendu cette ville remarquable, le Popo Carnaval devenu un événement national et international et le jumelage entre villes ivoiriennes Bonoua et Boundiali notamment. Je voudrais saluer son aîné, le syndicaliste émérite Adiko Niamkey ancien Secrétaire de l`Union Générale des Travailleurs de Côte d`Ivoire, l`UGTCI, et militant intrépide du PDCI-RDA. Membre du Conseil politique, Inspecteur du Parti pendant de nombreuses années, M. Adiko Niamkey a su inculquer et c`est tout à son honneur, la flamme militante à sa progéniture.
Bonoua a donné à la Côte d`Ivoire, des cadres de talent et vous me permettrez de saluer, à travers Messieurs Venance Kacou, inspecteur du Parti, Albert Hoba, membre du Bureau politique, Pr. Aholi Paul, pédiatre de renom, tous ces cadres de haut niveau, nombreux et compétents qui font la fierté de la Côte d`Ivoire. . Il me plait enfin de saluer cette foule compacte et enthousiaste venue ce matin prendre part à cette visite de famille et je me dois d`en remercier d`abord les organisateurs, le Délégué départemental, le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, les élus, les cadres militants du parti et bien entendu les secrétaires généraux des sections du Parti.
Mes remerciements s`adressent aussi à toutes ces femmes et à tous ces hommes, militants du PDCI-RDA ici rassemblés qui continuent de militer au sein de notre formation politique, malgré les appels du pied et les achats de conscience, convaincus que la parenthèse FPI prendra fin avec les prochaines consultations électorales, le FPI ayant démontré son incapacité à gérer ce pays qu`elle a conduit à la faillite. Militantes et Militants de Bonoua, Populations de Bonoua,
Par voie de presse, presse écrite notamment et quelques rares fois à travers la Télévision nationale, vous avez suivi depuis quelques temps déjà, les visites que j`ai entreprises dans les différentes régions du pays. J`ai ainsi commencé par Dabou et la dernière étape a été la région des Lacs. L`objectif de ces visites est bien entendu de reprendre contact avec vous, militants du PDCI-RDA et de vous demander de tenir bon, après tout ce que le Parti et vous-mêmes avez subi comme brimades et actions de toutes sortes depuis le coup d`Etat inutile et stupide du 24 décembre 1999. Ces visites m`ont permis de toucher du doigt l`état de dégradation avancée du pays dans tous les domaines. Les infrastructures que le PDCI-RDA a réalisées sont en état de décrépitude. Les voies de communication se dégradent, certaines ne laissent percevoir que quelques soupçons de goudron çà et là et les pistes sont dans un état lamentable rendant la vie des paysans encore plus difficile puisqu`ils ne peuvent plus évacuer correctement leurs produits.
Les services de santé du pays sont défaillants. Les hôpitaux sont devenus des mouroirs sur l`ensemble du territoire. Les médicaments dans les centres de santé et les maternités, mal tenus, ont disparu et constituent un lointain souvenir. Tout est payant. Il faut, pour se soigner dans la Côte d`Ivoire de la refondation, aller à l`extérieur du pays à ses frais, aller dans une clinique privée ou alors se rabattre sur les guérisseurs. Dans tous les cas, il est devenu impossible de se soigner en Côte d`Ivoire, si l`on n`a pas les poches pleines. Or, la pauvreté a atteint des niveaux jamais égalés en Côte d`Ivoire. Le taux de pauvreté a atteint 50% de la population. Alors qu`une minorité s`empiffre, la grande partie des Ivoiriens éprouve des difficultés à se trouver un repas adéquat par jour. L`éducation est devenue une affaire de sous. L`Ecole ivoirienne a perdu son lustre d`antan avec l`avènement des refondateurs et leur bras séculier représenté par la fameuse Fédération estudiantine et scolaire, la FESCI, de triste mémoire. Dans l`enseignement primaire, les refondateurs ont promis "l`école gratuite" et chacun s`est rendu compte qu`il s`est agi d`une vaste escroquerie morale. Dans l`enseignement secondaire et technique, on retrouve le problème de niveau, qui baisse de jour en jour. Quant à l`enseignement technique et professionnel, il forme des chômeurs, puisque, munis de leurs différents diplômes, nos enfants se retrouvent sans emplois et ils ne peuvent que se contenter d`ouvrir des kiosques ou cabines téléphoniques! La raison est connue de tous. C`est le manque de confiance dans ce régime et la situation d`insécurité a amené les entreprises soit à fermer ou à se délocaliser, laissant des familles et des familles sans ressources. Notre enseignement supérieur et nos universités n`existent que de nom. On ne sait plus quand commence et quand se termine l`année académique !
Les Maîtres, surtout ceux qui militent au FPI, ont déserté les amphithéâtres pour se retrouver soit dans des bureaux cossus de ministres, de directeurs généraux ou centraux, si ce n`est dans des ambassades, tandis que des étudiants ont pris le contrôle de l`appareil universitaire.
II est évident, dans ces conditions, que les résultats ne peuvent être que catastrophiques et les diplômes délivrés non reconnus à l`extérieur. La liberté est devenue, elle aussi, une denrée rare alors que les socialistes tropicaux qui nous gouvernent, nous ont rabâchés les oreilles avec leur rhétorique sur les droits de l`homme. Dans la Côte d`Ivoire refondée, pour des futilités, c`est la prison comme le jeune Tiémoko Assalé en a fait l`amère expérience, à ses dépens.
L`insécurité, le banditisme, sont devenus le lot de tous les Ivoiriens sous la refondation. L`indifférence des autorités est telle que l`on est en droit de se demander si nous sommes dans un Etat de droit. Face à cette débâcle, il nous reste une seule chose à faire, c`est d`aller aux élections pour que notre pays se donne les gouvernants légitimes qui inspirent confiance et capables d`instaurer une justice vraie, indépendante et juste pour la protection des personnes et des biens. Voici, à travers ces quelques constats, brossé à grands traits, ce qu`est devenue la Côte d`Ivoire, notre Côte d`Ivoire autrefois enviée, jalousée et aujourd`hui, devenue l`ombre d`elle-même. Militantes et Militants du PDCI-RDA, Populations de Bonoua,
Vous comprenez, dans ces conditions, la nécessité de changement. Oui, il faut que les choses changent. Les refondateurs ont mis leur génie à détruire ce qu`ils n`ont pas construit ; ils ont appauvri les Ivoiriens, montrant leur indifférence totale à l`égard de leurs concitoyens ; ils ont manifesté un dédain royal à l`égard des droits de l`homme et de la vie. Le PDCI-RDA, parti d`expérience et de sagesse, propose à la nation de réaliser le changement nécessaire pour ramener la Côte d`Ivoire au niveau de développement qu`elle avait atteint .Le PDCI-RDA, par ma voix, propose de rebâtir ce pays en faisant de lui, le pays de la vraie fraternité où chaque Ivoirien pourra vivre dans une paix retrouvée et mettre ses talents à la disposition de la nation.
Dans le passé et pendant quarante années, le PDCI-RDA a construit ce pays. Il dispose de cadres compétents qui ont fait leur preuve. Il est donc à même, de remettre ce pays sur les rails du développement. En effet, ramener la Côte d`Ivoire au niveau où elle se trouvait avant le coup d`Etat militaro-civil, tel est le programme que vous offre le PDCI-RDA : un pays reconstitué, la paix retrouvée, la sécurité pour les personnes et les biens, un emploi pour ceux qui veulent et peuvent travailler. Pour réaliser cet objectif, le PDCI-RDA doit revenir au pouvoir et vous, militantes et militants de Bonoua, en liaison avec les autres Ivoiriens pouvez faire en sorte que cela se réalise. C`est grâce à chacun de vous que cela sera possible. Je suis venu vous demander de vous engager dans cette opération de recensement électoral, d`identification des Ivoiriens, préalable aux élections. Après les audiences foraines, c`est en effet le temps de se faire identifier. Cette identification a un double avantage. Elle vous permet d`obtenir votre carte nationale d`identité et votre carte d`électeur pour pouvoir voter. Je suis venu vous demander à tous, et singulièrement à tous ceux parmi vous qui ont une responsabilité au sein du parti, de vous assurer que tous les militants ont été ou seront identifiés. Cela va nécessiter de vous de passer de maison en maison, de campement en campement, de village en village, pour vous assurer que dans le comité de base où vous militez, vos voisins et ceux que vous connaissez, tout le monde a été identifié.
Si au jour des élections, chacun de nous vote et vote pour le PDCI-RDA, alors, le retour du PDCI-RDA au pouvoir est assuré et c`est la résurrection de la Côte d`Ivoire, un nouveau départ pour le développement économique et social du pays et son retour parmi les nations respectées du monde. En ces quelques premiers jours de l`année 2009, j`adresse à toutes et à tous, mes vœux les meilleurs pour une bonne et heureuse année.
Vive le PDCI-RDA, Vive Bonoua,
Vive la Côte d`Ivoire
Henri Konan BEDIE