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Politique Publié le lundi 12 janvier 2009 | Fraternité Matin

Bédié dans le Sud-Comoé : “Taisons nos querelles”

Le président du Pdci-Rda a entamé, samedi, à Grand-Bassam, une tournée dans le Sud-Comoé. Il a fustigé le Fpi et affiché ses ambitions. Henri Konan Bédié a levé, samedi à Grand-Bassam, le voile sur ses priorités au cas où il serait élu président de la Côte d’Ivoire. «Je m’engage, dès le retour aux affaires…à faire des préoccupations de mes compatriotes une des priorités de mon gouvernement…Il faut que le Pdci reprenne son œuvre de reconstruction nationale et de développement auquel nous invitait le père de la nation», a-t-il lancé. Le président du Pdci animait un meeting au stade de la ville, en présence de plusieurs milliers de militants de son parti, de sa direction, notamment le Secrétaire général, Alphonse Djédjé Mady, mais aussi l’ancien premier ministre, Charles Konan Banny, et de nombreux élus. Les préoccupations des Ivoiriens auxquelles l’ancien président de la République entend trouver des solutions s’il revenait aux affaires, sont, selon lui, le chômage, la corruption, l’insécurité, la paupérisation, la souffrance sous toutes ses formes. «J’ai pu prendre la mesure du gâchis, j’ai vu la souffrance des populations due à la cupidité et à la soif de pouvoir de ceux qui, depuis neuf ans, nous ont pris en otage», a condamné l’orateur. De fait, pour Henri Konan Bédié, seuls les refondateurs sont responsables des difficultés de la Côte d’Ivoire. «Ils sont incapables de créer des emplois nouveaux, a-t-il affirmé, par l’instabilité qu’ils ont instaurée par un nationalisme étroit et nauséabond, ils ont chassé de la Côte d’Ivoire, tous les investisseurs, en les obligeant à brader leurs affaires ou à les délocaliser créant, par ce comportement d’arrière-garde, des sans-emploi, des chômeurs, mais aussi et surtout, des voleurs et des bandits, prêts à détrousser leurs propres frères pour survivre». Le leader du Pdci a souligné que les gouvernants actuels «ne se préoccupent que de leurs intérêts personnels et égoïstes, livrant les Ivoiriens à une paupérisation jamais atteinte dans ce pays». Or, a-t-il estimé, au temps du Pdci, le pays ne connaissait pas ces souffrances. Bien au contraire, il y faisait bon vivre et la Côte d’Ivoire était sur les rails du développement. Aussi M. Bédié se sent-il le devoir de ramener son parti au pouvoir afin de redonner vie à la Côte d’Ivoire. «Le Pdci au pouvoir signifie donc le retour à la paix, la garantie des libertés individuelles et collectives pour tous. C’est également la reconstitution du tissu social pour que les Ivoiriens, blessés dans leur chair et malades de leur pays, victimes innocentes de cette crise inutile, retrouvent un peu de quiétude et leur liberté perdue», a promis Henri Konan Bédié sur un ton de véritable campagne électorale. «Le baobab a été secoué, mais vous voyez qu’il est là, debout, bien planté et prêt à reprendre du service pour sa Côte d’Ivoire bien aimée», a-t-il poursuivi. Pour cela, il a appelé à «des élections propres, transparentes et justes». Des consultations, est-il convaincu, qu’il remportera. Mais à condition, a-t-il averti, que son parti soit soudé. «Réveillons-nous, restons soudés, taisons nos querelles, rassemblons-nous et donnons-nous la main pour cette grande aventure de reconquête du pouvoir d’Etat» par les urnes, a-t-il lancé à ses militants. Il a par ailleurs invité les populations qui se reconnaissent dans le Pdci à se faire enrôler et à participer effectivement aux différents scrutins, le moment venu. D’ores et déjà, Konan Bédié a particulièrement appelé les responsables de son parti à prendre des dispositions «pour qu’aucun de nos militants ne soit empêché de prendre part au vote».

Pascal Soro
Envoyé spécial à Grand-Bassam



Option : Maturité citoyenne

Le RDR a tenu sa convention à Yamoussoukro. Tout comme le FPI et le PIT. Le PDCI avait organisé la sienne à Abidjan. Tandis que l’UDPCI faisait sa rentrée politique à San Perdro. Et pourtant, ni le président du RDR ni celui du FPI, ni le président du PDCI ni celui du PIT, ne sont originaires de ces villes, encore moins de ces régions. Hier, le FPI était en tournée dans le Nord. Le PDCI aussi. Aujourd’hui, c’est dans le Sud-Comoé que le président Bédié est en train d’ajouter des voix à ses voix. Tout le pays est «assiégé» par les leaders politiques qui sont déjà en campagne avant le top départ de la campagne officielle pour la présidentielle à venir. Exercices obligatoires pour les partis politiques, les meetings permettent d’entretenir la flamme militante de tous ceux qui se reconnaissent dans leurs idéaux afin qu’ils ne se laissent pas séduire par l’adversaire. Mais en cette période de réconciliation, s’il s’agit pour les uns comme pour les autres, de renouer avec leurs militants, chaque parti veut démontrer son emprise nationale. Et chaque parti nous montre bien qu’il est partout, sur toute l’étendue du territoire, chez lui.
Point d’animosité. Point d’agressivité. Tous les partis sont acceptés partout. Et mobilisent partout. Chaque parti peut donc se targuer d’avoir de nombreux militants partout. Finis les soi-disant bastions de… ou fiefs de… ? Finies les zones dites conquises et considérées comme sous emprise idéologiques de tel ou tel parti?
Apparemment, le discours récurrent, qui installe nos pays dans une approche et une gestion ethnique de la politique, se trouve de plus en plus disqualifié par ces grands rassemblements qu’organisent les partis politiques sur tout le territoire national. Et il ne nous paraît pas faux d’apprécier ces mobilisations sans heurt comme l’expression d’une maturité citoyenne des Ivoiriens. qui savent mieux entendre, écouter, analyser et apprécier les discours des politiques. Ils sauront, certainement, en toute lucidité, faire leur choix, de manière rationnelle, le moment venu. Les élections à venir doivent nous permettre de faire des choix de manière citoyenne. En jaugeant les projets de société, en ne se laissant pas… envoûter par des promesses purement politiciennes. Qui, généralement, ne reposent sur rien. Ou presque.

par Agnès Kraidy



Duncan dresse le bilan de Bédié

Jean-Michel Moulod ouvre la série des allocutions. Dans son mot de bienvenue, le député-maire a émis le vœu «que 2009 puisse voir la Côte d’Ivoire enfin retourner dans les bras de sa vraie mère, le Pdci-Rda». Se sont succédé les porte-parole locaux des secrétaires de section, Mme Niamkey Lucie, des femmes ; Mme Gomis, de la jeunesse ; Yao Kouamé. Tous se sont engagés à faire revenir leur candidat et leur parti aux affaires par les urnes. Pour atteindre cet objectif, le délégué départemental Daniel Kablan Duncan a fourni à ses proches collaborateurs les armes d’une victoire éclatante aux prochaines élections générales. L’ancien Premier ministre a, à cet effet, rappelé les stratégies et dressé le bilan de l’action gouvernementale, de décembre 1993 à décembre 1999. Il en déduit que le bilan du président Bédié pour cette période est largement positif. Parce que «les clignotants économiques étaient au vert». Ce qui est loin d’être le cas depuis le coup d’Etat de 1999, referme-t-il sa longue adresse chiffrée et documentée.
Le moment tant attendu est le message fort du président du Pdci-Rda délivré à ses militants. Il les a remerciés pour leur fidélité et la grande mobilisation du jour. Il a expliqué le but de ses tournées politiques dans le pays profond. «Pour que l’on sache, au nom du Pdci-Rda et de Félix Houphouet-Boigny, ses intentions, en vue de recueillir leurs suffrages». Pour ce faire, il leur a conseillé de participer massivement aux opérations d’identification et d’enrôlement en cours. Parce que convaincu que la Côte d’Ivoire ne peut «retrouver la paix que par des élections crédibles, transparentes, propres». Les dirigeants du Fpi ont «mis la clé sous le paillasson, car ils n’ont plus rien à proposer à la Côte d’Ivoire», a-t-il fait remarquer.

Seck Momar
Correspondant régional



Bédié: “La parenthèse Fpi prendra fin”

Le président du Pdci a prédit, hier au stade de Bonoua, la fin du régime du Fpi à l’issue des prochaines élections. «Mes remerciements s’adressent aussi à toutes ces femmes et à tous ces hommes, militants du Pdci-Rda, ici rassemblés qui continuent de militer au sein de notre formation politique, malgré les appels du pied et les achats de conscience, convaincus que la parenthèse Fpi prendra fin avec les prochaines consultations électorales, le Fpi ayant démontré son incapacité à gérer ce pays l’a conduit à la faillite», a martelé Henri Konan Bédié, très applaudi. Il était au deuxième jour d’un périple à travers le Sud-Comoé jusqu’au 20 janvier. De fait, le chef du Pdci a remis le couvert du procès des refondateurs qu’il avait déjà fait la veille, à Grand-Bassam. Pour lui, la Côte d’Ivoire est dégradée dans tous les domaines. «Dans l’enseignement primaire, a-t-il accusé, les refondateurs ont promis «l’école gratuite» et chacun s’est rendu compte qu’il s’agit d’une vaste escroquerie morale». Quand l’enseignement secondaire, l’enseignement technique et professionnel, a-t-il fait remarquer, ne forment que des chômeurs. «Notre enseignement supérieur et nos universités n’existent que de nom. On ne sait plus quand commence et quand se termine l’année académique», a déplor le patron du Pdci. Pour toutes ces raisons, Henri Konan Bédié recommande le changement en Côte d’Ivoire. «Vous comprenez dans ces conditions, la nécessité de changer. Oui, il faut que les choses changent», a-t-il lancé à ses militants massés sous une trentaine de bâches. Et ce changement que l’orateur appelle de tous ses vœux, à ses yeux, rime avec le retour de son parti conduit par lui-même, aux affaires. «Le Pdci, par ma voix, propose de rebâtir ce pays en faisant de lui le pays de la fraternité, où chaque Ivoirien pourra vivre dans une paix retrouvée et mettre ses talents à la disposition de la nation». Konan Bédié a indiqué que le programme de son parti est de «ramener la Côte d’Ivoire au niveau (de développement) où elle se trouvait avant le coup d’Etat militaro-civil (qui l’a renversé le 24 décembre 1999): un pays reconstitué, la paix retrouvée, la sécurité pour les personnes et les biens, un emploi pour ceux qui veulent et peuvent travailler». Il a soutenu que son parti regorge de «cadres compétents qui ont fait leurs preuves» et qui sont donc capables d’atteindre cet objectif. Mais la condition sine qua none pour que le Pdci redonne aux Ivoiriens la joie de revivre, c’est d’être porté au pouvoir à l’issue des prochaines élections. Or, pour prendre part effectivement à ces échéances électorales, il faut avoir ses papiers. C’est pourquoi le leader du parti a demandé à ses militants de se mobiliser autour de l’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs en cours dans le pays. «Si le jour des élections chacun de vous vote et vote pour le Pdci-Rda; alors, le retour du Pdci-Rda au pouvoir est assuré et c’est la résurrection de la Côte d’Ivoire, un nouveau départ pour le développement économique et social du pays et son retour parmi les nations respectées du monde». Comme à Grand-Bassam, le président du parti était accompagné de son épouse, Mme Henriette Konan Bédié; de plusieurs ministres, élus, membres des instances et autre cadres du Pdci.

Pascal Soro
envoyé spécial à Bonoua



Bonoua promet son soutien à Bédié

Accueilli dans la liesse populaire dans l’enceinte du stade municipal, le président du Pdci a reçu à l’étape de Bonoua le soutien de la population pour relancer le pays. Cette Côte d’Ivoire nouvelle avec Bédié est le vœu du porte-parole des populations, Niamké Maximin, secrétaire de section Pdci du quartier Koumassi 2. Victimes de “la gestion hasardeuse et chaotique de la refondation qui a plongé le pays dans la misère et la désespérance”, les populations de Bonoua, affirme le porte-parole, “vous réclament pour leur redonner le sourire et la joie de vivre”. Les Abouré sont d’autant déterminés à écrire cette nouvelle page avec le PDCI «car ils sont aujourd’hui incapables de faire face aux besoins primaires qui confèrent à l’homme sa dignité». A preuve, Bonoua, naguère fleuron du développement, est aujourd’hui sinistré, déplore Niamké Maximin. La filière ananas, d’où une grande majorité de la population tirait ses ressources, a “presque disparu”. La commune, les villages environnants, les rues et les pistes sont dans un état de dégradation quasi irréversible. La sous-préfecture, “ravagée par un incendie suspect”, est à l’abandon. C’est aussi, de l’avis des populations, le témoignage de l’insouciance et de l’incompétence du parti au pouvoir. Car, en cette période d’enrôlement et d’identification des populations, plusieurs citoyens à Bonoua “sont des sans-papiers”. C’est pour sortir de ce gouffre que les populations promettent aux échéances électorales à venir “une confortable majorité” au président Bédié. Afin d’éviter, a dit leur porte-parole, que les refondateurs continuent de “piller l’économie et narguer les Ivoiriens”; Ultime objectif de ce nouveau combat: “que le nom de la Côte d’Ivoire rime à nouveau avec prestige, progrès, prospérité et développement”.

Arsene Kanga
Correspondant régional



Bassam donne le ton

Il est exactement 10 h 35 quand le cortège du président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, pointe le nez à l’entrée de la ville. Avec sirène et gyrophares. Au «carrefour artisanal». Un carrefour supplanté par un gigantesque arbre «pris en otage» pour la circonstance, par une poignée de militants du parti, visiblement heureux. La circulation qui était déjà perturbée à cet endroit de la voie internationale avant l’arrivée du cortège, est totalement fermée. A la tête des militants, leur premier responsable local, c’est-à-dire le délégué départemental, l’ancien Premier ministre, Daniel Kablan Duncan. Il est accompagné d’autres dignitaires locaux du parti, tels Ezan Akélé, le député-maire Jean Michel Moulod. Les «Komian» ou exorciseuses, toutes de blanc vêtues, le corps badigeonné de kaolin, sont de la partie. De même qu’une quinzaine d’hôtesses en tee-shirts blancs à l’effigie de Bédié, guidées par Mme Yapo Yolande. «Les hôtesses sont toutes des militantes ou filles de militants du Pdci-Rda. Elles sont étudiantes, élèves, couturières ou autres. Elles sont toutes de Grand-Bassam ou y résident», précise Mme Yapo, avec une fierté affichée. Il y a aussi des jeunes gens en tee-shirts verts, chargés de la sécurité et conduits par Karamoko Namory. Comme la responsable des hôtesses, le chef de ces jeunes a recruté dans le milieu scolaire et estudiantin, mais aussi dans le milieu des travailleurs. «J’ai retenu 300 jeunes pour assurer la sécurité du président de notre parti tout le temps qu’il restera ici», se plaît-il à souligner. Non sans préciser qu’ils sont tous du Pdci. Quand Henri Konan Bédié descend de l’imposant 4x4 (une Armada) qui le transporte, c’est l’extase. Les militants, pour la plupart des jeunes gens et jeunes filles, scandent : «Bédié, président ! Bédié, président! Bédié, président !». Un bouquet de fleurs est remis au chef du parti accompagné de son épouse et de la quasi-totalité de la direction du Pdci. Puis Bédié, en chemise blanche et coiffé d’une casquette aux couleurs de son parti, ainsi que son épouse, serrent de nombreuses mains, parcourant quelques mètres sur le bitume. A 10 h 42, il remonte dans sa voiture et le cortège s’ébranle en direction du centre. Le cap est mis sur la résidence de Kablan Duncan, par ailleurs président du comité local d’organisation du meeting à Grand-Bassam. Là, le couple présidentiel dépose ses valises. En attendant de recevoir l’illustre hôte, un nombre relativement faible de populations, pour la plupart en tee-shirts, casquettes, etc., aux couleurs du Pdci ou à l’effigie de Bédié était présent au stade de la localité. De nombreuses bâches sont restées désespérément vides. «Pour ceux qui ont l’habitude de suivre les meetings du président Bédié, Bassam n’a pas relevé le défi de la mobilisation», fait constater un journaliste à François Amichia, fils de Grand-Bassam, peu avant l’ouverture des allocutions. Mais le maire de Treichville ne partage pas cet avis. Il trouve même que la mobilisation est «exceptionnelle». Quand, a-t-il argumenté, on compare le public qui s’est rendu au stade à la population générale de Grand-Bassam qui «n’est pas une très grande ville en matière de population», on se rend compte que la mobilisation est grande. En plus, a-t-il poursuivi, la tournée ne fait que commencer. Aussi a-t-il félicité Kablan Duncan pour cette mobilisation. François Amichia a aussi salué la présence du président du Pdci à Bassam qui, pense-t-il, va galvaniser les militants dans l’attente des élections.
En attendant donc l’arrivée du président du parti, la foule peut danser et vibrer aux sons de musique d’artistes, tels Ismaël Isaac, Antoinette Konan, N’Guess Bon Sens. Des banderoles traduisent les intentions des organisateurs du meeting, pour ne pas dire des militants du département de Grand-Bassam. «Henri Konan Bédié, la jeunesse de Grand-Bassam vous confie son avenir» ; «Les femmes de Grand-Bassam pour une victoire éclatante du président Henri Konan Bédié» ; «Avec le Pdci et Henri Konan Bédié, c’est un avenir radieux pour la Côte d’Ivoire» ; «Henri Konan Bédié, pour une Côte d’Ivoire respectable et respectée» ; «Bassam et Bonoua avec Henri Konan Bédié pour la victoire en 2009», A 13 h 00, le président du Pdci fait son entrée dans l’enceinte du stade. Sous les ovations nourries de la foule. Accompagné de son épouse, Mme Henriette Konan Bédié, et d’une forte délégation, (où l’on distingue le secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, entre autres), il fait le tour des bâches, serrant des mains ici et là. Une quinzaine de minutes après, il regagne sa loge. Les allocutions peuvent alors commencer. Le lendemain, soit hier, c’est à 12 h 20 que Henri Konan Bédié et sa forte délégation sont arrivés à Bonoua. Ils sont accueillis à l’entrée de la ville par un petit nombre de militants. Là, l’accueil est moins enthousiaste qu’à Grand-Bassam : ni tambour ni trompette. Pour autant, le président du Pdci a droit à un bouquet de fleurs et à une escorte locale spéciale, composée d’une trentaine de motards. Tous des jeunes de Bonoua conduits par Holly N’Guessan. La responsable des hôtesses, Mlle Nadège Adiko, dit avec fierté qu’elles sont 40 jeunes filles qui ont été mobilisées depuis trois semaines. Après l’accueil, le président Bédié fait une escale chez le maire Jean Baptiste Amétié. Il rejoindra les militants au stade à 15 h 40. Il est accueilli dans la ferveur. Contrairement à Bassam, ici, seuls trois banderoles flottent sur la trentaine de bâches : «Henri Konan Bédié, agissez, le peuple Ehivê vous soutient», «Henri Konan Bédié, le peuple Ehivê est à vos côtés pour toutes les batailles de développement», «Henri Konan Bédié, pour le retour des fonds sociaux». Aujourd’hui, c’est la localité d’Adiaké qui accueille le président du Pdci-Rda.

Pascal Soro
Envoyé spécial à Grand-Bassam



Repères

Visite. Après les échanges avec ses militants, le président Bédié a rendu une visite de courtoisie au Roi des N’Zima, Nanan Amon Tanoh. Qui l’a reçu à son nouveau palais royal du Quartier France. Audiences. Avant le meeting, il a accordé des audiences aux têtes couronnées et chefs de communauté de Grand-Bassam. En début de mi-journée, juste après avoir foulé le sol de la ville historique. Hommage. Le lendemain dimanche 11 janvier, peu avant de prendre congé des populations bassamoises pour la cité de l’ananas, le leader des houphouétistes s’est rendu au cimetière municipal d’Azuretti, où il a déposé des gerbes de fleurs sur la tombe des militants disparus. Véritables acteurs de la lutte politique et émancipatrice de la Côte d’Ivoire.
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