Grand-Bassam première étape de sa tournée, a ouvert grandement, samedi les portes du Sud-Comoé à Bédié.
Pour son «dernier combat», le président du Pdci-rda ne ménage aucun effort. Henri Konan Bédié multiplie les tournées dans le pays profond pour expliquer aux Ivoiriens les raisons qui le poussent à solliciter leurs suffrages dans le cadre de l’élection présidentielle. Dans le Sud-Comoé, il a indiqué samedi qu’il entendait s’inspirer de la méthode d’organisation de Barack Obama, 40ème président élu des Etats-Unis qui prendra officiellement fonction le 20 janvier. «La récente élection de Barack Obama aux Etats-Unis d’ Amérique donne plusieurs leçons et nous devons nous inspirer de l’organisation, minutieuse de sa campagne», a souhaité le candidat du Pdci. Pour N’Zueba, son parti, doit entre autres démarches, s’assurer que tous les Ivoiriens qui remplissent les conditions pour voter figurent sur la liste électorale, veiller à ce que tous les électeurs, le jour du vote, puissent librement exercer le pouvoir qui leur est donné par la Constitution. «Prenons, a-t-il conseillé, les dispositions pour qu’aucun de nos militants ne soit empêché de prendre part au vote». Henri Konan Bédié a exhorté les populations de Grand-Bassam à tout mettre en œuvre pour que l’opération d’enrôlement et d’identification aboutisse et permettre aux Ivoiriens d’obtenir leur carte d’électeur. C’est, à ses yeux, la meilleure façon de bouter les refondateurs hors du pouvoir. Pour cette «grande aventure de reconquête du pouvoir d’Etat, N’Zueba ne doute pas un seul instant sur la volonté des populations ivoiriennes de renvoyer Gbagbo et le Fpi dans l’opposition. Un régime contre lequel Bédié n’a pas pris de gant pour fustiger sa gestion. «Des gouvernants corrompus jusqu’à la moelle» et qui selon lui, « ont mis la clé sous le paillasson» Il ne pouvait en être autrement car «leur programme de gouvernement se limite à un verbiage creux, aux manifestations de rue, à la violence et aux assassinats ». Pour fouetter le militantisme de ses militants, le président du vieux parti a reconnu que certes «le baobab a été secoué, mais il est là, debout, bien planté et prêt à se reprendre du service » pour le bonheur des populations. «Le Pdci, a t-il enseigné, est comme le roseau. Il plie mais ne rompt pas (…) il est là, debout comme ce baobab centenaire au milieu de la savane, prêt à reverdir». A Grand-Bassam, le candidat du Pdci à l’élection présidentielle n’a pas fait que charger le régime des refondateurs. Il a esquissé à grands traits les chantiers du futur auxquels son parti, en cas de victoire, s’attaquera an priorité. Il s’agit de la santé qui, a en croire l’ancien chef de l’Etat, devrait faire l’objet d’une table ronde pour la sortir de sa léthargie ; la sécurité des Ivoiriens qui devra «être pensée par des spécialistes et faire l’objet de discussions pour trouver des solutions à ce problème crucial».
On peut l’écrire Grand-Bassam première étape de sa tournée, a ouvert grandement, samedi les portes du Sud-Comoé à Bédié qui ne demandait pas mieux. Le président du Pdci et sa délégation étaient attendus dimanche à Bonoua, Chez la Première dame Simone Gbagbo.
Hier, à Bonoua, les militants de l’ancien parti unique ont réservé un accueil enthousiaste au couple Bédié. Dans son intervention au stade de la ville, l’ancien président de la République a axé son intervention sur la nécessité du changement. Le candidat Bédié reste convaincu que «la parenthèse Fpi prendra fin avec les prochaines consultations électorales».
Et pour donner corps à son rêve de chasser les refondateurs du pouvoir, il a exhorté ses militants à s’impliquer dans l’opération d’identification qui est la porte d’entrée des élections en Côte d’ivoire. Après Grand-Bassam et Bonoua, cap sur Adiaké ce matin, en attendant les étapes d’Aboisso, de Tiapoum etc.
Jean Roche Kouamé Envoyé spécial, Coll. Emmanuelle Kanga, Correspondante régionale
Pour son «dernier combat», le président du Pdci-rda ne ménage aucun effort. Henri Konan Bédié multiplie les tournées dans le pays profond pour expliquer aux Ivoiriens les raisons qui le poussent à solliciter leurs suffrages dans le cadre de l’élection présidentielle. Dans le Sud-Comoé, il a indiqué samedi qu’il entendait s’inspirer de la méthode d’organisation de Barack Obama, 40ème président élu des Etats-Unis qui prendra officiellement fonction le 20 janvier. «La récente élection de Barack Obama aux Etats-Unis d’ Amérique donne plusieurs leçons et nous devons nous inspirer de l’organisation, minutieuse de sa campagne», a souhaité le candidat du Pdci. Pour N’Zueba, son parti, doit entre autres démarches, s’assurer que tous les Ivoiriens qui remplissent les conditions pour voter figurent sur la liste électorale, veiller à ce que tous les électeurs, le jour du vote, puissent librement exercer le pouvoir qui leur est donné par la Constitution. «Prenons, a-t-il conseillé, les dispositions pour qu’aucun de nos militants ne soit empêché de prendre part au vote». Henri Konan Bédié a exhorté les populations de Grand-Bassam à tout mettre en œuvre pour que l’opération d’enrôlement et d’identification aboutisse et permettre aux Ivoiriens d’obtenir leur carte d’électeur. C’est, à ses yeux, la meilleure façon de bouter les refondateurs hors du pouvoir. Pour cette «grande aventure de reconquête du pouvoir d’Etat, N’Zueba ne doute pas un seul instant sur la volonté des populations ivoiriennes de renvoyer Gbagbo et le Fpi dans l’opposition. Un régime contre lequel Bédié n’a pas pris de gant pour fustiger sa gestion. «Des gouvernants corrompus jusqu’à la moelle» et qui selon lui, « ont mis la clé sous le paillasson» Il ne pouvait en être autrement car «leur programme de gouvernement se limite à un verbiage creux, aux manifestations de rue, à la violence et aux assassinats ». Pour fouetter le militantisme de ses militants, le président du vieux parti a reconnu que certes «le baobab a été secoué, mais il est là, debout, bien planté et prêt à se reprendre du service » pour le bonheur des populations. «Le Pdci, a t-il enseigné, est comme le roseau. Il plie mais ne rompt pas (…) il est là, debout comme ce baobab centenaire au milieu de la savane, prêt à reverdir». A Grand-Bassam, le candidat du Pdci à l’élection présidentielle n’a pas fait que charger le régime des refondateurs. Il a esquissé à grands traits les chantiers du futur auxquels son parti, en cas de victoire, s’attaquera an priorité. Il s’agit de la santé qui, a en croire l’ancien chef de l’Etat, devrait faire l’objet d’une table ronde pour la sortir de sa léthargie ; la sécurité des Ivoiriens qui devra «être pensée par des spécialistes et faire l’objet de discussions pour trouver des solutions à ce problème crucial».
On peut l’écrire Grand-Bassam première étape de sa tournée, a ouvert grandement, samedi les portes du Sud-Comoé à Bédié qui ne demandait pas mieux. Le président du Pdci et sa délégation étaient attendus dimanche à Bonoua, Chez la Première dame Simone Gbagbo.
Hier, à Bonoua, les militants de l’ancien parti unique ont réservé un accueil enthousiaste au couple Bédié. Dans son intervention au stade de la ville, l’ancien président de la République a axé son intervention sur la nécessité du changement. Le candidat Bédié reste convaincu que «la parenthèse Fpi prendra fin avec les prochaines consultations électorales».
Et pour donner corps à son rêve de chasser les refondateurs du pouvoir, il a exhorté ses militants à s’impliquer dans l’opération d’identification qui est la porte d’entrée des élections en Côte d’ivoire. Après Grand-Bassam et Bonoua, cap sur Adiaké ce matin, en attendant les étapes d’Aboisso, de Tiapoum etc.
Jean Roche Kouamé Envoyé spécial, Coll. Emmanuelle Kanga, Correspondante régionale