Et revoilà la propagande. Le Front populaire ivoirien a repris son jeu favori : l’intoxication. Il rentre officiellement au laboratoire pour dit-il, disserter sur la pseudo fraude qui s’organise autour de l’identification. Ayant échoué dans ses tentatives de discréditer le processus, le parti de Laurent Gbagbo a choisi de jouer son va tout. Une voie bien périlleuse. La stratégie « inondation » annoncée à grand renfort de publicité s’est transformée en une véritable noyade.
La même stratégie de discrédit du processus a été utilisée pour « liquider » Charles Konan Banny alors Chef de gouvernement. Alors que nombre d’observateurs doutaient que Guillaume Soro, secrétaire général des Forces Nouvelles, par ailleurs Premier ministre a réussi avec brio, l’opération des audiences foraines pour ensuite passer au recensement électoral, là où ses prédécesseurs ont échoué. Mais que d’embûches. Le Fpi surpris par cette prouesse, a décidé d’entraver l’étape la plus cruciale du processus. Ces organisations satellites activées, des valises de l’opérateur SAGEM ont été emportées par endroits. Dans une logique de destruction et de terreur, des agents ont été violentés et certains pétitionnaires copieusement battus. Il a fallu que l’opposition commence à organiser la résistance que ce parti se révise. Le Premier ministre, Guillaume Soro dans sa volonté de toujours concilier les positions, en sa qualité d’arbitre, a engagé le dialogue. L’exigence du parti au pouvoir de voir chaque pétitionnaire se présenter avec son extrait de naissance et sa photocopie pour faire d’éventuel contrôle a été pris en compte. Le FPI toute honte bue, pouvait claironner d’avoir gagné une bataille. Laquelle ? Difficile de la nommer. De 1 à 2, il n’y a qu’un pas. Après avoir reçu la main, il s’apprête à demander le coude. Dans la sagesse africaine, c’est bien ainsi. A un enfant turbulent, on n’ouvre pas de brêches. Un autre artifice pour perdre du temps parce que le processus est en train de lui glisser entre les doigts. Toute cette acrobatie autour d’un séminaire de ce parti n’est rien d’autre que du vernis pour énumérer de nouvelles exigences afin d’éloigner les ivoiriens des élections libres et transparentes que ces animateurs redoutent tant. Du maître d’œuvre de Ouaga à la Commission électorale indépendante, il faut afficher de la fermeté. Ne surtout pas reculer devant les nouvelles exigences déjà prêtes que la rencontre de ce jeudi viendra rendre public. Sinon cette démarche à la limite de la compréhension pourra faire cas d’école. Pourquoi l’opposition significative constituée par le Rassemblement des houphouëtistes pour la paix.
Coulibaly Brahima
La même stratégie de discrédit du processus a été utilisée pour « liquider » Charles Konan Banny alors Chef de gouvernement. Alors que nombre d’observateurs doutaient que Guillaume Soro, secrétaire général des Forces Nouvelles, par ailleurs Premier ministre a réussi avec brio, l’opération des audiences foraines pour ensuite passer au recensement électoral, là où ses prédécesseurs ont échoué. Mais que d’embûches. Le Fpi surpris par cette prouesse, a décidé d’entraver l’étape la plus cruciale du processus. Ces organisations satellites activées, des valises de l’opérateur SAGEM ont été emportées par endroits. Dans une logique de destruction et de terreur, des agents ont été violentés et certains pétitionnaires copieusement battus. Il a fallu que l’opposition commence à organiser la résistance que ce parti se révise. Le Premier ministre, Guillaume Soro dans sa volonté de toujours concilier les positions, en sa qualité d’arbitre, a engagé le dialogue. L’exigence du parti au pouvoir de voir chaque pétitionnaire se présenter avec son extrait de naissance et sa photocopie pour faire d’éventuel contrôle a été pris en compte. Le FPI toute honte bue, pouvait claironner d’avoir gagné une bataille. Laquelle ? Difficile de la nommer. De 1 à 2, il n’y a qu’un pas. Après avoir reçu la main, il s’apprête à demander le coude. Dans la sagesse africaine, c’est bien ainsi. A un enfant turbulent, on n’ouvre pas de brêches. Un autre artifice pour perdre du temps parce que le processus est en train de lui glisser entre les doigts. Toute cette acrobatie autour d’un séminaire de ce parti n’est rien d’autre que du vernis pour énumérer de nouvelles exigences afin d’éloigner les ivoiriens des élections libres et transparentes que ces animateurs redoutent tant. Du maître d’œuvre de Ouaga à la Commission électorale indépendante, il faut afficher de la fermeté. Ne surtout pas reculer devant les nouvelles exigences déjà prêtes que la rencontre de ce jeudi viendra rendre public. Sinon cette démarche à la limite de la compréhension pourra faire cas d’école. Pourquoi l’opposition significative constituée par le Rassemblement des houphouëtistes pour la paix.
Coulibaly Brahima