Plus de 500 vendeuses du marché de Belleville à Treichville, ne sont pas contentes. Pour le faire savoir et attirer l’attention du chef de l’Etat sur le problème, elles menacent de marché «nues» ce matin, sur la mairie. Il s’agit, pour la plupart, des femmes dont les marchandises ont été ravagées la semaine dernière, par un incendie. Elles reprochent à la mairie de les avoir déguerpies et d’avoir « vendu leurs places» à un opérateur économique privé. Qui, après construction de nouveaux magasins sur l’espace, devrait les vendre « plus cher » ou les mettre en location, au dire des dames. Malheureusement, quelques jours après leur départ, le nouveau site où elles se sont casées, à proximité du même marché, a été ravagé par un incendie avec toutes leurs marchandises. Quoi qu’affaiblies financièrement, elles souhaitent que le maire leur laisse toute latitude de construire elles-mêmes de nouveaux bâtiments sur leur ancien site. «En confiant la place à un opérateur économique, c’est une manière de nous chasser complètement du marché. Puisque l’opérateur pourra vendre ses magasins à qui il voudra. Nous ne sommes pas d’accord, car nous avons payé de l’argent à l’époque, pour avoir ces places», se plaint dame Coulibaly Fatoumata, l’une des déguerpies. toutes nos tentatives pour avoir la version d’un responsable de la mairie sont restées vaines. La secrétaire du maire a fait savoir que seule l’attachée de presse, absente, pouvait se prononcer sur la question. Mais, elle a refusé de donner son contact téléphonique, afin que nous puissions la joindre.
C. D
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