Port-Bouët : Les sinistrés de la cité policière dans le désarroi

Victimes d’un vent violent qui a emporté la toiture de leurs maisons vendredi dernier, huit familles d’environ 50 personnes de la Cité policière de Port- Bouët continuent de dormir à «la belle étoile». M. Kouao Daniel, l’un des sinistrés, et conseiller municipal à la mairie de cette commune, rencontré hier sur les lieux a souligné qu’il s’agit des occupants des Blocs 306, 307, 308 et 309.
Selon lui, c’est aux environs de 15 h 30, vendredi, que la pluie s’est déclenchée, alors qu’ils vaquaient paisiblement à leurs occupations. Le vent a emporté les toitures. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vie humaine, mais les dégâts matériels sont énormes. Quelques étudiants, rencontrés sur les lieux et victimes, sont dans le désarroi. «Nos matelas sont mouillés, nous ne savons plus où ranger nos affaires et même dormir», se lamente M. Kouao, qui a ajouté que la brise de mer agit sur le matériel de construction, tels (le fer, le bois, le béton,). Ainsi, les maisons ne résistent pas souvent à ce genre de sinistre. En attendant que la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie), vienne rétablir l’électricité, a-t-il poursuivi, les victimes sont encore dans l’obscurité. Face à cela, il lance un appel aux autorités compétentes afin qu’elles leur viennent en aide. «Nous sommes en détresse, et nous ne savons pas où aller, avec les enfants qui de surcroît vont à l’école».




Grace Ouattara