Le FPI se moque de la souffrance des Ivoiriens

Près d’une décennie que la Côte d’Ivoire peine à retrouver ses repères. Et sous le règne du Front populaire ivoirien (FPI), cette situation de décadence nationale n’a fait qu’empirer. L’économie est à genou. Les indicateurs sont toujours au rouge. La pauvreté ne fait que prendre de l’ampleur : aujourd’hui, selon les estimations officielles du gouvernement, un ivoirien sur deux vit avec moins de 600 francs CFA. Le fossé entre une minorité très riche au pouvoir et la majorité des ivoiriens très pauvres ne fait que s’élargir. Sous un plan sectoriel, l’école sous le régime de la Refondation a perdu ses marques. Elle est devenue un laboratoire de ‘’fabrication’’ de chômeurs. Et parmi ces jeunes diplômés sortis des Universités et Grandes écoles, les plus chanceux se retrouvent à gérer des cabines téléphoniques dans différents coins de rue, pendant que d’autres s’accrochent aux volants des taxis communément appelés ‘’wôrô-wôrô ». Une façon pour eux de survivre aux affres ce monde où, comme le dirait l’autre, «qui n’a rien ne mange rien ». Du côté du système sanitaire, la situation n’est guère reluisante. Les centres de santé se sont transformés en de véritables mouroirs, par faute de moyens et de matériels adéquats pour les soins. Concernant l’infrastructure routière, c’est le même désastre. Le pouvoir actuel n’a bitumé aucune nouvelle route. Il s’est seulement contenté de boucher quelques « nids de poule » sur les voies régulièrement empruntées par le chef de l’Etat. En sommes, plus rien ne fonctionne en Côte d’Ivoire dans le sens du bien être des populations. Au moment où les ivoiriens et les ivoiriennes, fatigués de cette situation, veulent en sortir très rapidement, le FPI, lui s’isole en oeuvrant pour le maintien du pays dans la misère. Se moquant de la souffrance des ivoiriens, le parti au pouvoir multiplie les prétextes et cherche ses boucs eémissaires pour saboter le processus de sortie de crise. En démontre ses agitations ces temps-ci, contre la marche de l’opération d’identification et de recensement électoral. En effet, sans aucune preuve réelle, le FPI crie partout à la fraude. Il va jusqu’à menacer de bloquer le processus de paix. Un processus pourtant bien lancé à travers l’Accord politique de Ouagadougou, signé le 4 mars 2007 par Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, pour ramener la paix véritable en Côte d’Ivoire.
Diawara Samou