Fatigués. Les Ivoiriens dans leur ensemble sont fatigués des errements et des conditions de vie infâmes que leur impose la Refondation. Depuis leur avènement au pouvoir, les Refondateurs n’ont servi que désolation, amertume et misère à la population ivoirienne. Et cela dure depuis près d’une décennie. Mais aussi et surtout depuis l’éclatement de la crise qui a secoué le pays en 2002. Le pays est pris en otage par une coterie et ‘’un clan qui s’enrichit pendant que la grande majorité des Ivoiriens est pauvre ‘’ selon l’Evêque d’Abidjan, Mgr Kutwa. Pour mettre fin à ce calvaire, la solution est entre les mains des Ivoiriens eux-mêmes. Ils doivent dire NON au FPI. En exigeant des élections justes, démocratiques et transparentes. Car seules des élections bien organisées, certifiées par des observateurs internationaux et par l’ONU peuvent mettre un terme à la souffrance des populations ivoiriennes. C’est à juste titre d’ailleurs que le président du PDCI, Henri Konan Bédié qui est en tournée dans le sud Comoé depuis samedi dernier, soutient que «la parenthèse FPI prendra fin bientôt avec les prochaines élections. Afin que Côte d’Ivoire se dote d’un gouvernement crédible». En effet, a poursuivi le président du PDCI, les «refondateurs sont sans ambition et sans vision». Avec eux «la Côte d’Ivoire se condamne à la misère et à la pauvreté». Pour l’hôte des populations de cette région du pays, il y a une seule chose à réaliser: il ne s’agit ni plus ni moins que d’aller aux élections pour «dire au FPI notre refus de ce régime de malheur et de misère». Dans le but dira-t-il «d’opérer le changement radical auquel nous aspirons tous pour notre pays».
YMA
YMA
