Il a été victime d'un coup d'Etat que les commanditaires n'ont pu justifier. Ses collaborateurs ont été humiliés et spoliés de tout. Ses proches et parents ont été pourchassés, martyrisés à Abidjan et à Daoukro. On l'a couvert de tous les péchés d'Israël pour l'écarter et le contraindre à l'exil. C'est pourtant cet homme qui prône le pardon des offenses, c'est lui qui demande à tous de transcender leurs divergences pour bâtir la nouvelle Côte d'Ivoire. Le Président Bédié, puisque c'est de lui qu'il s'agit, se présente en rassembleur de tous les Ivoiriens.
A Adiaké, il a encore réitéré cet appel à l'union. "Depuis toujours, je n'ai eu de cesse de dire et de redire que je suis sans rancune et sans rancœur. J'ai constamment prôné le pardon des offenses tout en implorant le pardon et l'indulgence de ceux que, à mon insu, j'aurais offensés ou auxquels, malgré moi, j'aurais fait du tort", déclare le Président Bédié. Quel sens d'humilité pour quelqu'un qu'on voulait présenter sous les clichés négatifs de l'orgueilleux et du suffisant. Publiquement et sans qu'on l'y oblige, Bédié l'a fait. Bédié a pardonné à tous ceux qui lui ont fait du tort et humblement, il demande aussi pardon à tous ceux qui, malgré lui ou par omission, il a fait du tort. Ainsi parlent les enfants de Dieu, pourrait-on dire. Bédié demande à tous de "transcender leurs douleurs, surmonter les différends et apprendre à se rassembler grâce au pardon ". " Je suis sans rancune et sans haine ". C'est en effet dès sa descente d'avion, lors de son mémorable retour d'exil en octobre 2001 que Bédié a lâché cette phrase. Montrant ainsi qu'il avait pardonné à ses bourreaux avant de retourner sur les lieux du crime. Depuis lors, Bédié a travaillé dans le sens du rapprochement de tous les Ivoiriens. D'abord, au sein de sa famille politique le PDCI-RDA, Bédié a pardonné à tous ceux qui, pour une raison ou une autre, l'ont renié, trahi ou contesté son autorité. Il a accepté comme monsieur tout le monde à se soumettre au suffrage des militants pour briguer le poste de président du PDCI-RDA. Après sa brillante victoire, il n'a de cesse de tendre la main à ses adversaires. Au niveau national, Bédié s'est réconcilié avec ses plus irréductibles adversaires d'hier dont Alassane Ouattara, avec qui il est désormais en alliance. Ceux qui doutaient de sa capacité de pardonner n'ont pas vendu cher la peau du RHDP. Et pourtant, cette alliance se porte comme un charme quatre (4) ans après sa signature. Quand la crise avait éclaté en 2002, Bédié, après avoir condamné la rébellion, avait conseillé la voie du dialogue à Gbagbo, lui demandant de ne pas verser le sang d'autres Ivoiriens. Mais qu'a fait Gbagbo ? Et le résultat aujourd'hui ?
Akwaba Saint Clair
A Adiaké, il a encore réitéré cet appel à l'union. "Depuis toujours, je n'ai eu de cesse de dire et de redire que je suis sans rancune et sans rancœur. J'ai constamment prôné le pardon des offenses tout en implorant le pardon et l'indulgence de ceux que, à mon insu, j'aurais offensés ou auxquels, malgré moi, j'aurais fait du tort", déclare le Président Bédié. Quel sens d'humilité pour quelqu'un qu'on voulait présenter sous les clichés négatifs de l'orgueilleux et du suffisant. Publiquement et sans qu'on l'y oblige, Bédié l'a fait. Bédié a pardonné à tous ceux qui lui ont fait du tort et humblement, il demande aussi pardon à tous ceux qui, malgré lui ou par omission, il a fait du tort. Ainsi parlent les enfants de Dieu, pourrait-on dire. Bédié demande à tous de "transcender leurs douleurs, surmonter les différends et apprendre à se rassembler grâce au pardon ". " Je suis sans rancune et sans haine ". C'est en effet dès sa descente d'avion, lors de son mémorable retour d'exil en octobre 2001 que Bédié a lâché cette phrase. Montrant ainsi qu'il avait pardonné à ses bourreaux avant de retourner sur les lieux du crime. Depuis lors, Bédié a travaillé dans le sens du rapprochement de tous les Ivoiriens. D'abord, au sein de sa famille politique le PDCI-RDA, Bédié a pardonné à tous ceux qui, pour une raison ou une autre, l'ont renié, trahi ou contesté son autorité. Il a accepté comme monsieur tout le monde à se soumettre au suffrage des militants pour briguer le poste de président du PDCI-RDA. Après sa brillante victoire, il n'a de cesse de tendre la main à ses adversaires. Au niveau national, Bédié s'est réconcilié avec ses plus irréductibles adversaires d'hier dont Alassane Ouattara, avec qui il est désormais en alliance. Ceux qui doutaient de sa capacité de pardonner n'ont pas vendu cher la peau du RHDP. Et pourtant, cette alliance se porte comme un charme quatre (4) ans après sa signature. Quand la crise avait éclaté en 2002, Bédié, après avoir condamné la rébellion, avait conseillé la voie du dialogue à Gbagbo, lui demandant de ne pas verser le sang d'autres Ivoiriens. Mais qu'a fait Gbagbo ? Et le résultat aujourd'hui ?
Akwaba Saint Clair
