A Krinjabo hier - Konan Bédié : "Le PDCI au pouvoir signifie la garantie des libertés"

L’ex-président de la République Henri Konan Bédié estime que seuls son parti et lui peuvent assurer le développement et contribuer au retour définitif de la paix. Il l’a fait savoir hier à Krindjabo, siège du royaume Sanwi, quatrième étape de sa tournée dans le Sud-Comoé. «La Côte d’Ivoire que nous avons connue il y a dix ans a disparu et les Ivoiriens non seulement vivent dans la misère, mais ils sont l’objet de railleries dans le monde. Cette situation doit changer. Pour ce faire, il nous faut aller aux élections pour remettre le pays entre les mains de gestionnaires compétents et surtout légitimes. Le PDCI au pouvoir signifie le retour à la paix, la garantie des libertés individuelles et collectives pour tous», a indiqué Henri Konan Bédié, avant de faire remarquer que «le sens de son combat, c’est le retour du PDCI-RDA au pouvoir». Avant d’en arriver là et comme d’habitude, il s’est attaqué à la gestion du parti au pouvoir sur lequel, bien évidemment, il rejette tout. Le candidat de l’ex-parti au pouvoir reste convaincu que son rêve ne peut se réaliser que s’il compte le maximum d’électeurs enrôlés et identifiés. C’est pourquoi il a exhorté ses partisans à s’engager dans l’opération de recensement électoral et d’identification. Cette opération revêt, à ses yeux, un double avantage. «Elle vous permet d’obtenir votre carte nationale d’identité et votre carte d’électeur», a-t-il expliqué. Et N’zuéba de se convaincre : «Si chacun de nous vote, surtout le PDCI-RDA, je suis assuré du retour de notre parti au pouvoir pour la résurrection de la Côte d’Ivoire».

Le délégué départemental d’Aboisso 2, Jean Paul Bénié, a embouché la trompette des attaques contre le régime et des louanges à celui qu’ils suivent.

Le candidat du PDCI anime, ce matin, à 11h, à Tiapoum, une sous-préfecture aujourd’hui érigée en chef-lieu de département par le président Laurent Gbagbo, un autre meeting.


Sam K.D.