A Krindjabo, quatrième étape de sa tournée, Bédié a défini hier le sens de son combat: remettre le pays entre les mains de gestionnaires compétents et surtout légitimes en organisant les élections.
Le président du Pdci Rda ne démord pas dans ses critiques à l’endroit du parti au pouvoir, le Fpi de Laurent Gbagbo. Après Grand-Bassam, Bonoua, Adiaké, Bédié a remis hier le couvert devant les populations de Krindjabo. Dans le chef lieu du royaume Sanwi, le candidat du plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire a expliqué le sens de son combat. Pour N’Zuéba, la situation du pays est « catastrophique depuis l’avènement des refondateurs. La situation s’aggrave chaque jour. Rien ne va plus. Il n’y a plus de justice, plus d’administration. » Bédié qui plaint le cas des jeunes et des femmes qui constituent, selon lui, les éléments les plus dynamiques de son parti mais également les plus affectés par la crise a défini le sens de son combat : «remettre le pays entre les mains de gestionnaires compétents et surtout légitimes» en organisant les élections ; un scrutin qui est malheureusement reporté par des «manœuvres dont seuls les refondateurs ont le secret.» A Krindjabo, l’ancien président de la République a exhorté les populations à s’engager dans l’opération de recensement électoral. C’est, a-t-il insisté, la condition sine qua non pour garantir le retour du Pdci au pouvoir pour «la résurrection de la Côte d’Ivoire et son retour parmi les nations respectées du monde.» Le délégué départemental d’Aboisso II, Jean Paul Bénié, a invité son président à ne pas baisser les bras parce que, a-t-il ajouté, les Ivoiriens savent que «tôt ou tard, Bédié récupèrera le pouvoir que des conjurés lui ont chipé.» Pour Jean Paul Bénié, depuis la chute du Pdci Rda en décembre 1999, la Côte d’Ivoire «vit dans un désordre sans lendemain, une crise étouffante, un pays sans repère qui vit au gré des soubresauts et des coups de dés.»
Jean Roche Kouamé, Envoyé spécial
Le président du Pdci Rda ne démord pas dans ses critiques à l’endroit du parti au pouvoir, le Fpi de Laurent Gbagbo. Après Grand-Bassam, Bonoua, Adiaké, Bédié a remis hier le couvert devant les populations de Krindjabo. Dans le chef lieu du royaume Sanwi, le candidat du plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire a expliqué le sens de son combat. Pour N’Zuéba, la situation du pays est « catastrophique depuis l’avènement des refondateurs. La situation s’aggrave chaque jour. Rien ne va plus. Il n’y a plus de justice, plus d’administration. » Bédié qui plaint le cas des jeunes et des femmes qui constituent, selon lui, les éléments les plus dynamiques de son parti mais également les plus affectés par la crise a défini le sens de son combat : «remettre le pays entre les mains de gestionnaires compétents et surtout légitimes» en organisant les élections ; un scrutin qui est malheureusement reporté par des «manœuvres dont seuls les refondateurs ont le secret.» A Krindjabo, l’ancien président de la République a exhorté les populations à s’engager dans l’opération de recensement électoral. C’est, a-t-il insisté, la condition sine qua non pour garantir le retour du Pdci au pouvoir pour «la résurrection de la Côte d’Ivoire et son retour parmi les nations respectées du monde.» Le délégué départemental d’Aboisso II, Jean Paul Bénié, a invité son président à ne pas baisser les bras parce que, a-t-il ajouté, les Ivoiriens savent que «tôt ou tard, Bédié récupèrera le pouvoir que des conjurés lui ont chipé.» Pour Jean Paul Bénié, depuis la chute du Pdci Rda en décembre 1999, la Côte d’Ivoire «vit dans un désordre sans lendemain, une crise étouffante, un pays sans repère qui vit au gré des soubresauts et des coups de dés.»
Jean Roche Kouamé, Envoyé spécial
