Le statut du temple des spectacles à Treichville est l’objet de discorde entre ses gestionnaires et la tutelle.
Montrer leur amertume contre la non-signature du nouveau décret portant création, attribution et organisation d'un établissement public national dénommé «Palais de la culture.» C'est le sens de la conférence de la presse qu'ont animée hier le directeur du Palais de la culture, Sidiki Bakaba et son épouse dans le joyau architectural de Treichville. Mme Ayala Bakaba, la responsable administrative, n'a pas caché leur ambition lorsque le couple prenait les rênes du temple des spectacles. «On ne voulait pas que le Palais de la culture soit un lieu de location de salles mais qu'il serve pour la promotion culturelle», a-t-elle fait savoir. Et de poursuivre : «on ne dirige pas un tel espace avec un Epn classique.» Raison pour laquelle, le couple en vue d'une reforme des textes fait des propositions concrètes visant à modifier le statut de l'établissement. C'est ainsi qu'au titre des propositions dans l'article 27, il était demandé que «conformément aux modes de gestion des entreprises de spectacles, il peut être institué au sein du Palais de la culture d'Abidjan, par arrêté du ministre de l'Economie et des Finances, une régie d'avances pour certaines dépenses de fonctionnement et les dépenses de création, production et diffusion des spectacles.» Au mois d'août dernier, un contrôleur budgétaire est installé. Il va s'en suivre, au dire de Mme Bakaba, une cohabitation difficile, le contrôleur financier refusait tout au niveau des dépenses. Finalement, la crise est gérée au niveau du ministère de tutelle. Toujours, au niveau des reformes, le Palais de la culture propose dans l'article 28 ceci : «Le personnel du palais peut bénéficier d'indemnités particulières et de primes d'incitation ou de rendement dont les modalités et les montants sont fixés par arrêté du ministre chargé de l'Economie et des Finances.» Cette proposition de décret n'a pu être signée. Mme Bakaba prend pour responsable le ministre de la Culture et de la Francophonie, qui selon elle, est resté fermé. «J'ai demandé pendant 16 mois un rendez-vous à notre ministre. J'ai été appelée pour me donner une mauvaise nouvelle au mois de décembre. Mme Appia, directrice-adjointe de cabinet m'a dit que notre proposition a été rejetée par le ministère des Finances», a-t-elle martelé. Avant de se demander comment le ministre du Tourisme a pu obtenir la signature d'un arrêté interministériel portant attribution d'indemnités d'incitation et régulation du statut du personnel. Elle a de ce fait indiqué que le blocage est venu du ministère de la Culture. Quant au directeur du Palais de la culture, Sidiki Bakaba, il s'est offusqué du fait qu'il ne soit pas traité comme il se doit à la mesure de son talent dans son pays, la Côte d'Ivoire.
Issa T.Yéo
Montrer leur amertume contre la non-signature du nouveau décret portant création, attribution et organisation d'un établissement public national dénommé «Palais de la culture.» C'est le sens de la conférence de la presse qu'ont animée hier le directeur du Palais de la culture, Sidiki Bakaba et son épouse dans le joyau architectural de Treichville. Mme Ayala Bakaba, la responsable administrative, n'a pas caché leur ambition lorsque le couple prenait les rênes du temple des spectacles. «On ne voulait pas que le Palais de la culture soit un lieu de location de salles mais qu'il serve pour la promotion culturelle», a-t-elle fait savoir. Et de poursuivre : «on ne dirige pas un tel espace avec un Epn classique.» Raison pour laquelle, le couple en vue d'une reforme des textes fait des propositions concrètes visant à modifier le statut de l'établissement. C'est ainsi qu'au titre des propositions dans l'article 27, il était demandé que «conformément aux modes de gestion des entreprises de spectacles, il peut être institué au sein du Palais de la culture d'Abidjan, par arrêté du ministre de l'Economie et des Finances, une régie d'avances pour certaines dépenses de fonctionnement et les dépenses de création, production et diffusion des spectacles.» Au mois d'août dernier, un contrôleur budgétaire est installé. Il va s'en suivre, au dire de Mme Bakaba, une cohabitation difficile, le contrôleur financier refusait tout au niveau des dépenses. Finalement, la crise est gérée au niveau du ministère de tutelle. Toujours, au niveau des reformes, le Palais de la culture propose dans l'article 28 ceci : «Le personnel du palais peut bénéficier d'indemnités particulières et de primes d'incitation ou de rendement dont les modalités et les montants sont fixés par arrêté du ministre chargé de l'Economie et des Finances.» Cette proposition de décret n'a pu être signée. Mme Bakaba prend pour responsable le ministre de la Culture et de la Francophonie, qui selon elle, est resté fermé. «J'ai demandé pendant 16 mois un rendez-vous à notre ministre. J'ai été appelée pour me donner une mauvaise nouvelle au mois de décembre. Mme Appia, directrice-adjointe de cabinet m'a dit que notre proposition a été rejetée par le ministère des Finances», a-t-elle martelé. Avant de se demander comment le ministre du Tourisme a pu obtenir la signature d'un arrêté interministériel portant attribution d'indemnités d'incitation et régulation du statut du personnel. Elle a de ce fait indiqué que le blocage est venu du ministère de la Culture. Quant au directeur du Palais de la culture, Sidiki Bakaba, il s'est offusqué du fait qu'il ne soit pas traité comme il se doit à la mesure de son talent dans son pays, la Côte d'Ivoire.
Issa T.Yéo
