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Art et Culture Publié le jeudi 15 janvier 2009 | People Mag

Mad & Muss (MAM - Boss Playa) - “L’événementiel et l’image sont des passions’’

Révélés aux Ivoiriens dans les années 90, à travers le groupe MAM, MAD et MUSS font le bonheur de beaucoup d’artistes africains en général et en particulier, des Ivoiriens. Grâce aux structures M. Vidéo et Boss Playa Events dont ils dirigent respectivement. Dans cet entretien, ils abordent leur carrière, leurs désirs et leur vis sentimentale. MAD, MUSS, les Ivoiriens vous connaissent sous la casquette de chanteurs du groupe MAM. Aujourd’hui, vous êtes dans l’événementiel. Pourquoi cette métamorphose? MUSS : oui, effectivement, on est dans l’événementiel et dans l’image, dans la production d’œuvres discographiques. Cela est dû à une volonté artistique. Autant on le fait pour nous, autant on le fait pour les autres. Donc, faire l’événementiel, c’est intéressant parce que depuis le début, on organisait nous-mêmes nos concerts et tout. Mais c’est bien aussi de le faire pour les autres. Et puis, notre intérêt, c’est d’essayer d’emmener d’autres personnes de l’étranger vers la Côte d’Ivoire, pour faire découvrir la population ivoirienne. D’où la raison d’avoir ouvert Boss Playa Events. MAD : En fait, la passion est venue par nous-mêmes. Que ce soit pour l’image ou l’événementiel. L’image, c’était nos propres clips, vidéo qu’on a faits. Pour l’événementiel, c’était nos propres concerts. La toute première tournée, c’était en 93-94 avec le premier album où on a fait le tour des 10 communes d’Abidjan. Après, on a fait le tour de la Côte d’Ivoire ; intitulé ‘’The well came tour the world’’. C’est de là qu’est venue cette passion de vouloir organiser des spectacles pour les autres et de faire aussi des vidéos pour les autres. L’évènementiel et l’image sont des passions pour nous. Est-ce que ça vous réussit bien ? MAD : Pour moi la réussite, c’est un bilan qu’on fait quand on est à la retraite. Quand tu as fini de travailler. C’est là que tu fais ton bilan pour dire ‘’oui, j’ai réussi’’. Mais là, on n’a pas encore terminé. On est encore dans la course. Pensez-vous que vous êtes sur le bon chemin ? MUSS : Sans vouloir faire de la philosophie, je pense que la vie en elle-même est un grand désordre. C’est-à-dire que c’est plein de désordre qui ont servi à la création des différentes choses. Et donc, c’est à force de faire sans calculer, sans se dire que est-ce que là c’est le bon chemin, ou ce n’est pas le bon chemin, qui finit par créer le désordre. Donc, je n’ai pas de regrets par rapport aux choix qui ont été faits pour pouvoir arriver là aujourd’hui. C’est toutes ces choses-là qui ont fait aujourd’hui. MAD : Je dirai oui, on est forcément sur le bon chemin. Disons, on espère être sur le bon chemin. Quels sont les concerts, les spectacles que vous avez réalisés ainsi que les gens que vous avez faits ? MUSS : La charité bien ordonnée commence par soi-même : d’abord MAM, ensuite, on a fait MUSS en solo, on a fait Singuila, Tonton David, Akon et récemment, Brick and Lace, Patience Dabani… après, on a fait des partenariats avec d’autres personnes. MAD : Sinon, les grands événements qui ont été faits, il y a Akon. Avez-vous eu des moments de regrets ? Ya-t-il des gens à qui vous avez rendu service et qui vous ont déçus ? MUSS : ça arrive tout le temps, mais nous passons dessus, on avance, on oublie. Les gens sont-ils reconnaissants dans ce milieu ? MUSS : Il y a un adage qui dit que tu fais une bonne action, cette bonne action n’est valable que si tu n’attends rien en retour. Par contre, si tu entreprends une bonne action dans l’espoir de récolter la reconnaissante du bénéficiaire, ce n’est plus une bonne action Quand on a besoin aussi de faire du business, c’est du business, et ce business-là, il faut que ce soit carré. Mais, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas carrés malheureusement. Mais, bon, c’est un métier à risque. C’est un métier dans lequel il faut investir sur un artiste et attendre que ça arrive. Mais si ça n’arrive pas, bon, on ne s’arrêtera pas. Avez-vous déjà produit des artistes ? MUSS : Oui, il y a pas mal d’artistes.
Des noms…
MAD : je préfère l’expression “aider de loin comme de près”. Il y en a pas mal, mais je n’ai pas envie de dire des noms. Sinon, il y a des artistes qu’on a sortis tels que Néné, Sheila. En somme, on a aidé beaucoup de personnes mais ce n’est pas intéressant de dire, j’ai aidé telle ou telle personne. Sinon, il y a beaucoup de personnes qu’on a aidées de près comme de loin. Ce n’était pas des trucs avec des contrats comme si on faisait du business. Ce sont des coups de mains. Or les coups de mains, ce sont des trucs qu’on ne doit pas divulguer dans la presse. Etes-vous très adulés par les femmes ? MUSS : Bon, oui et c’est tant mieux. MAD : C’est la baraka comme on le dit. Etes-vous mariés ? MUSS : Non, nous ne sommes pas encore mariés.
Comment est la vie de célibat ? MAD : On vit notre temps puis les choses viennent et puis ça part. Il vous arrive d’être dragués par des filles ? MUSS : Oui, beaucoup. Cédez-vous ? MAD : Non, pas aussi facilement. Mais, ça dépend. Si une fille te plaît et qu’elle te drague, là ça se fait. Puisque de toute façon, tu allais la draguer. Mais si c’est une fille qui ne te plaît pas, c’est le contraire. MUSS, tu as été au centre de beaucoup de polémiques dans ta vie sentimentale ? As-tu eu des relations amoureuses avec Bélinda Yacé ? MUSS : C’est faux ! Une histoire inventée de toutes pièces. Ça n’a jamais été vrai. Je n’ai jamais fait quoi que ce soit avec Bélinda. Mais, je pense c’est des choses qui ont été déjà oubliées, alors vaut mieux que ça reste comme ça. Elle vit sa vie et moi la mienne. Jamais nous ne sommes sortis ensemble. C’est de la pure rumeur que je n’ai pas encore vue dans ma jeune carrière. Et depuis, ça nous suit. Tu penses qu’il y a des gens qui t’en veulent ? MUSS : Je ne pense pas que ce soit forcément quelqu’un qui m’en veut, ce sont des choses qui sont venues comme ça au fur et à meure. Vous savez, ici, tout est basé sur le ‘’On dit que’’, ‘’Il parait que’’. Donc, ça ne nous étonne pas. Tu confirmes que tu n’es jamais allé avec Bélinda ? MUSS : Jamais, vous pouvez lui demander à elle. Je ne vous mens pas. Peut-être qu’on l’a aperçue une ou deux fois dans le showbiz, c’est tout, la relation qu’on a avec Bélinda. Quel genre de femme vous aimez ? MUSS : Les femmes intelligentes, bien roulées, avec de belles formes, propres, pas sophistiquées. De plus en plus, je vois des filles sophistiquées à Abidjan et moi, je ne les aime pas, ces filles. Je préfère les filles qui sont naturellement belles. MAD : J’aime la forme raffinée. Qu’elle ait de la classe, qu’elle ne soit pas vulgaire. Dans le physique, il faut qu’elle soit aussi raffinée et classe. Portez-vous des dessous ? MUSS : On porte des caleçons. Quels genres ? MUSS : Des caleçons américains, des caleçons qu’on achète au supermarché. Quelles couleurs ? MUSS : Moi, j’aime les trucs classiques. Noir, blanc, parfois quelques caleçons fleuris. Pour aller à la plage par exemple. MAD : Je porte des caleçons classiques aussi. Comment préférez-vous la femme au lit ? MUSS : On aime toujours avec dessous et après sans dessous. MAD : Qu’elle soit habillée avec dessous et ensuite nue voilà ! Quel mets préférez-vous ? Faites-vous la cuisine ? Oui, je fais des œufs (rires) j’aime les pâtes, la nourriture de célibataire quoi. MUSS : En matière de nourriture, moi je ne suis pas compliqué, une fois que c’est bon, je me régale quoi. Pensez-vous au mariage ? MAD : J’y pense, ce n’est pas très loin. MUSS : J’ai quelque vision. Que les gens ne s’étonnent pas d’entendre que MUSS se marie. Des enfants ? MUSS & MAD : Non, pas d’enfant pour le moment. Mais AS (le troisième) lui, a un enfant.

Eric Chair d’Pool
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