Le président du Pdci n’a pu supporter le rythme accéléré des meetings de sa tournée qu’il a entreprise, depuis quelques jours dans la région du Sud-Comoé. Hier, en plein meeting, Henri Konan Bédié a été victime d’un malaise.
L’offensive du président du Pdci contre le parti présidentiel se poursuit dans le Sud-Comoé. Hier, l’étape de Tiapoum a encore servi d’alibi à Henri Konan Bédié pour brocarder le régime Fpi. Mais, bien avant, le chef du parti sexagénaire s’est dit ahuri par le coup d’Etat de décembre 99. « Le Pdci aurait fait mieux pour Tiapoum, mais les aventuriers de la politique en ont décidé autrement. Ils ont, par le mensonge, la violence et la gabegie, brisé le rêve de progrès auquel aspire votre région » a regretté Bédié qui s’empresse d’ailleurs d’interroger : « qu’est-ce que le Fpi a réalisé pour vous et pour le pays en général ? ». Et pourtant, à en croire Bédié, ville frontalière de l’Etat frère du Ghana, Tiapoum aurait pu bénéficier d’une politique soutenue par une réelle volonté de progrès porteuse d’amélioration des conditions de vie des populations. Pour l’homme fort de Daoukro, « avec le Fpi, la Côte d’Ivoire et Tiapoum sont condamneés à la pauvreté, à la misère et à l’abandon ». Cela, à cause, confie Bédié, « de l’absence d’une politique d’exploitation rationnelle et de mise en valeur touristique par le parti au pouvoir ».. Mais, Henri Konan Bédié ne s’est pas arrêté là. Bien au contraire. Car, a-t-il poursuivi : « non content de nous avoir jetés dans la pauvreté et la misère, le Fpi veut empêcher l’organisation des élections, verrouiller le jeu politique, prendre les Ivoiriens en otage pour confisquer le pouvoir… » Ce que réfute Bédié qui estime que le Pdci, pour avoir crée la Côte d’Ivoire, a l’impérieuse obligation de faire revenir la paix, la liberté, la prospérité et, surtout, « le progrès pour tous et le bonheur pour chacun ». D’ailleurs, clame N’zuéba : « je veux extirper cette misère insoutenable dans ce pays qui a tout pour assurer le bien-être de ses populations ». D’où son exhortation aux populations de Tiapoum à lui accorder leurs suffrages au futur scrutin présidentiel. « Il nous faut arrêter le processus de décente aux enfers annoncé par la politique aventureuse du Fpi. Pour cela, je veux rassurer tous ceux qui, désinformés et intoxiqués par les adversaires du Pdci, ont pu croire que mon combat actuel est basé sur la vengeance et la revanche » a-t-il plaidé. Aussi, à tous les déçus et les frustrés de la refondation, Bédié a-t-il lancé un appel à rejoindre la dynamique de l’espoir nouveau d’une Côte d’Ivoire d’espérance. L’ancien député de Daoukro a, au passage, exprimé sa ferme volonté de rassembler la Côte d’Ivoire et de créer la synergie des intelligences, des compétences et les sensibilités pour la convergence de nos amours pour une nation aux populations arc-en-ciel. En tout état de cause, Henri Konan Bédié a demandé aux populations de Tiapoum d’aller massivement s’enrôler afin de lui garantir un franc succès au futur scrutin présidentiel. A la fin du meeting, le président du Pdci a piqué une crise. Il s’affaissait progressivement quand M. Porquet, son directeur de protocole l’a retenu.
JJ
L’offensive du président du Pdci contre le parti présidentiel se poursuit dans le Sud-Comoé. Hier, l’étape de Tiapoum a encore servi d’alibi à Henri Konan Bédié pour brocarder le régime Fpi. Mais, bien avant, le chef du parti sexagénaire s’est dit ahuri par le coup d’Etat de décembre 99. « Le Pdci aurait fait mieux pour Tiapoum, mais les aventuriers de la politique en ont décidé autrement. Ils ont, par le mensonge, la violence et la gabegie, brisé le rêve de progrès auquel aspire votre région » a regretté Bédié qui s’empresse d’ailleurs d’interroger : « qu’est-ce que le Fpi a réalisé pour vous et pour le pays en général ? ». Et pourtant, à en croire Bédié, ville frontalière de l’Etat frère du Ghana, Tiapoum aurait pu bénéficier d’une politique soutenue par une réelle volonté de progrès porteuse d’amélioration des conditions de vie des populations. Pour l’homme fort de Daoukro, « avec le Fpi, la Côte d’Ivoire et Tiapoum sont condamneés à la pauvreté, à la misère et à l’abandon ». Cela, à cause, confie Bédié, « de l’absence d’une politique d’exploitation rationnelle et de mise en valeur touristique par le parti au pouvoir ».. Mais, Henri Konan Bédié ne s’est pas arrêté là. Bien au contraire. Car, a-t-il poursuivi : « non content de nous avoir jetés dans la pauvreté et la misère, le Fpi veut empêcher l’organisation des élections, verrouiller le jeu politique, prendre les Ivoiriens en otage pour confisquer le pouvoir… » Ce que réfute Bédié qui estime que le Pdci, pour avoir crée la Côte d’Ivoire, a l’impérieuse obligation de faire revenir la paix, la liberté, la prospérité et, surtout, « le progrès pour tous et le bonheur pour chacun ». D’ailleurs, clame N’zuéba : « je veux extirper cette misère insoutenable dans ce pays qui a tout pour assurer le bien-être de ses populations ». D’où son exhortation aux populations de Tiapoum à lui accorder leurs suffrages au futur scrutin présidentiel. « Il nous faut arrêter le processus de décente aux enfers annoncé par la politique aventureuse du Fpi. Pour cela, je veux rassurer tous ceux qui, désinformés et intoxiqués par les adversaires du Pdci, ont pu croire que mon combat actuel est basé sur la vengeance et la revanche » a-t-il plaidé. Aussi, à tous les déçus et les frustrés de la refondation, Bédié a-t-il lancé un appel à rejoindre la dynamique de l’espoir nouveau d’une Côte d’Ivoire d’espérance. L’ancien député de Daoukro a, au passage, exprimé sa ferme volonté de rassembler la Côte d’Ivoire et de créer la synergie des intelligences, des compétences et les sensibilités pour la convergence de nos amours pour une nation aux populations arc-en-ciel. En tout état de cause, Henri Konan Bédié a demandé aux populations de Tiapoum d’aller massivement s’enrôler afin de lui garantir un franc succès au futur scrutin présidentiel. A la fin du meeting, le président du Pdci a piqué une crise. Il s’affaissait progressivement quand M. Porquet, son directeur de protocole l’a retenu.
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