Un incident malheureux, mais révélateur, s'est produit, hier mercredi 14 janvier, au cours du meeting qu'animait Henri Konan Bédié, candidat du PDCI à l'élection présidentielle, à Tiapoum, cinquième grande étape de sa tournée de dix jours dans le Sud-Comoé. En effet, alors qu'il tend vers la fin de son discours sur fond d'attaques contre le FPI, le doyen des candidats à l'élection présidentielle pique une crise, avant de s'affaisser. Il manque de peu de s'étendre de tout son long n’eût été la vigilance des membres de son protocole, qui le recueillent dans leurs bras. Une peur panique s'empare alors des militants. Le président- candidat est immédiatement conduit à son siège sous la bâche. Ses collaborateurs se mettent à le souffler pendant une quinzaine de minutes. Le corps médical du Service d'aide médicale d'urgence (SAMU) pare au plus pressé. Pendant ce temps, la fanfare de Dahoukro distrait les militants. L'infortuné candidat retrouve ses sens environ 15 min plus tard. Et sous la bâche, de son siège, Henri Konan Bédié remercie les populations et demande la route. Mais la frayeur habitait toujours les militants. L'assurance a, cependant, été donnée qu'il poursuivra la tournée. Il était annoncé hier soir à Noé. En principe, il doit animer un meeting ce matin au stade de Maféré.
A la vérité, le périple du candidat du PDCI est long et les voies à parcourir sont souvent chaotiques. Le programme est tel qu'il n'y a pas de véritable jour de repos pour le patriarche âgé officiellement de 75 ans. La fatigue et l'essoufflement se lisent sur son visage quand il fait le tour d'honneur. Malheureusement, il se trouve des gens pour écrire que l'ex président de la République est si jeune à 75 ans. Le vendredi 16 janvier, il devra se rendre à Bianouan, une localité située à environ 80 kilomètres d'Aboisso, dont 32 kilomètres de bitume. L'âge et les trajets ne jouent pas sincèrement en faveur du candidat du PDCI.
En ce qui concerne le discours pendant la lecture duquel le président Bédié s'est effondré, le contenu demeure identique à ceux des précédents discours. Morceaux choisis : «Je voudrais vous présenter mes vœux de bonne et heureuse année 2009. Puisse-t-elle être pour la Côte d'Ivoire une année d'espoir malgré les incertitudes que le FPI fait peser sur l'avenir de la nation. Qu'elle éloigne de nous les souffrances inutiles infligées à la Côte d'Ivoire, à nos familles, à notre jeunesse et aux populations par des politiciens égoïstes et sans scrupules qui s'acharnent à nous maintenir dans la misère, en empêchant l'organisation des élections».
Ceci dit, N'zuéba s'est attribué la paternité de toutes les œuvres de développement réalisées dans le département de Tiapoum. «Lors de mon passage à Aboisso en octobre 1995, j'avais dit ce que je projetais pour Tiapoum pour améliorer votre cadre de vie. J'ai tenu mes promesses», rappellera-t-il, avant de citer une douzaine de localités qu'il aurait électrifiées. Le gouvernement PDCI, à l'en croire, a investi dix milliards de 1995 à 2000 dans le développement de la région d'Aboisso. «Le PDCI-RDA aurait fait mieux pour la région. Mais les aventuriers de la politique en ont décidé autrement», a-t-il indiqué. Les militants ne connaîtront pas tout le contenu du discours puisque le lecteur a piqué un malaise. M. Ezan Akélé, ex-ministre de Bédié et cadre de la région, est intervenu pour traduire les grandes lignes du discours inachevé.
Sam K.D.
A la vérité, le périple du candidat du PDCI est long et les voies à parcourir sont souvent chaotiques. Le programme est tel qu'il n'y a pas de véritable jour de repos pour le patriarche âgé officiellement de 75 ans. La fatigue et l'essoufflement se lisent sur son visage quand il fait le tour d'honneur. Malheureusement, il se trouve des gens pour écrire que l'ex président de la République est si jeune à 75 ans. Le vendredi 16 janvier, il devra se rendre à Bianouan, une localité située à environ 80 kilomètres d'Aboisso, dont 32 kilomètres de bitume. L'âge et les trajets ne jouent pas sincèrement en faveur du candidat du PDCI.
En ce qui concerne le discours pendant la lecture duquel le président Bédié s'est effondré, le contenu demeure identique à ceux des précédents discours. Morceaux choisis : «Je voudrais vous présenter mes vœux de bonne et heureuse année 2009. Puisse-t-elle être pour la Côte d'Ivoire une année d'espoir malgré les incertitudes que le FPI fait peser sur l'avenir de la nation. Qu'elle éloigne de nous les souffrances inutiles infligées à la Côte d'Ivoire, à nos familles, à notre jeunesse et aux populations par des politiciens égoïstes et sans scrupules qui s'acharnent à nous maintenir dans la misère, en empêchant l'organisation des élections».
Ceci dit, N'zuéba s'est attribué la paternité de toutes les œuvres de développement réalisées dans le département de Tiapoum. «Lors de mon passage à Aboisso en octobre 1995, j'avais dit ce que je projetais pour Tiapoum pour améliorer votre cadre de vie. J'ai tenu mes promesses», rappellera-t-il, avant de citer une douzaine de localités qu'il aurait électrifiées. Le gouvernement PDCI, à l'en croire, a investi dix milliards de 1995 à 2000 dans le développement de la région d'Aboisso. «Le PDCI-RDA aurait fait mieux pour la région. Mais les aventuriers de la politique en ont décidé autrement», a-t-il indiqué. Les militants ne connaîtront pas tout le contenu du discours puisque le lecteur a piqué un malaise. M. Ezan Akélé, ex-ministre de Bédié et cadre de la région, est intervenu pour traduire les grandes lignes du discours inachevé.
Sam K.D.
