x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 16 janvier 2009 | Fraternité Matin

Pour sa première interview à Frat-Mat depuis plus de 10 ans : Bédié charge !

Il n’a qu’une seule ambition, reprendre les rennes du pouvoir et “redresser ce pays” pour les nouvelles générations.


Bonjour et bonne année M. le président. Comment vous sentez-vous, après ces quatre jours de tournée dans le Sud–Comoé ?

Bonne année à vous aussi. Je me sens très en forme, encouragé de surcroît par l’accueil des populations. Nous continuons.


Quel bilan faites-vous, à mi-parcours, de cette tournée ?

Ce qui a été donné à tous de constater, c’est la grande mobilisation. Autrement dit, la réponse en grand, la réponse positive des populations à l’appel de notre passage. Les populations sont venues témoigner de leur fidélité, de leur attachement dans l’enthousiasme et dans la ferveur. Je tiens ici à les remercier et à dire merci à tous les cadres du Pdci qui ont su diriger ces populations, de sorte à ce que tout se passe dans l’ordre et dans la fraternité.


Bonoua est perçue comme le fief du Fpi. N’aviez-vous pas eu des appréhensions en pensant à cette étape ?

Pas du tout ! Aux dernières élections, quand tous les candidats susceptibles de les gagner ont été rayés de la liste de candidature par le Général Guéï et Laurent Gbagbo, la situation créée était pour qu’elle soit au profit du Fpi. Ce qui a fait dire aux gens que le Pdci est mort à Bonoua. Sans oublier la proximité du village de Mme Gbagbo. Mais Mme Gbagbo n’est pas de Bonoua. Elle est de Moossou et, comme vous le savez, en Côte d’Ivoire, rien ne se passe totalement dans les histoires de village ou de clan ou d’ethnie.


M. le président, vous n’êtes pas à votre première tournée dans cette campagne qui n’est toujours pas ouverte. Vous avez déjà sillonné Dabou, Soubré, la vallée du Bandama, les régions du Lac. Quel retour avez-vous de ces tournées ?

Nous avons galvanisé nos populations afin qu’elles s’inscrivent massivement à l’identification et à l’enrôlement. Nous suivons ces opérations et nous pensons que, pour le Pdci, les choses se passent de manière à peu près satisfaisante.


A Grand-Bassam, vous avez lancé un appel très fort : «… taisons nos querelles, rassemblons-nous et donnons-nous la main pour cette grande aventure de la reconquête du pouvoir». A quelles querelles faisiez-vous allusion ?


Je m’adressais d’abord à tous les Ivoiriens. Ce message est ensuite adressé aux militants du Pdci. Nous n’oublions pas que si nous avons perdu des sièges à Bonoua, ce fut du fait de candidats Pdci qui se combattaient. L’identification et l’enrôlement sont également au centre de vos meetings. Quelles actions concrètes votre parti a-t-il entreprises sur le terrain pour encadrer et aider vos militants à se faire enrôler ?

Les actes d’identification et d’enrôlement sont gratuits. C’est à l’Etat de les prendre en charge. Mais quand l’Etat est défaillant, quand on transporte des groupes électrogènes dans les villages pour ensuite dire qu’il n’y a pas de carburant, nous faisons en sorte que les populations puissent elles-mêmes l’acheter. De sorte que les opérations se déroulent sans encombre. Certains partis ont aidé leurs militants à acquérir des timbres pour l’établissement de copies originales de leurs extraits de naissance…

Cela fait partie des sacrifices que nos cadres font pour aider les populations à se faire enrôler.


Durant tous vos meetings, vous faites le procès du Fpi, consacrez une grande partie de votre temps de parole à fustiger ce parti, à accuser les refondateurs, qui ont «plongé la Côte d’Ivoire dans le gouffre par leur gestion du pouvoir» que vous qualifiez de «hasardeux». Ce temps pris à parler de l’autre ne vous fait-il pas perdre le message pour vos projets et votre programme de société ?

C’est tant pis pour le Fpi, s’il n’offre rien en face du bilan du Pdci ! Ce que nous faisons, c’est surtout d’établir notre bilan au moment où nous étions au pouvoir. Les autres n’ont rien fait, lorsqu’il s’agit de bilan et de réalisations.


M. le président, à Grand-Bassam, vous avez demandé à votre parti de prendre les dispositions afin qu’aucun de vos militants ne soit empêché de prendre part au vote. Qui soupçonnez-vous de vouloir empêcher les militants Pdci d’exercer leur devoir citoyen ? Et quelles dispositions pensez-vous que votre parti devrait prendre ?

Il est tout à fait normal que personne en Côte d’Ivoire ne soit privé de son devoir de vote. C’est une vérité première que nous disons, sur laquelle nous insistons. Pour le reste, qui se sent morveux se mouche.


Quelle place accordez-vous à cette crise que le pays vit depuis septembre 2002 dans le bilan que vous faites de la gestion du pouvoir par le Fpi ?

Notre bilan à nous se situe avant la crise, puisque c’est à partir de décembre 1999 que le Pdci a cessé d’exercer le pouvoir et que les autres sont venus. Leur bilan commence donc après le coup d’Etat, qu’ils ont acclamé, parce qu’ils en étaient les bénéficiaires. C’est pour cela qu’ils ont dit qu’il y a des coups d’Etat salutaires. Ils ont dit cela, parce que ça leur profitait, surtout que les autres ont été purement et simplement rayés de la liste des candidats à l’an 2000.


Le bilan dont nous parlons, c’est le bilan de nos années de paix.


Vous accusez le Fpi d’être le bénéficiaire du coup d’Etat. Est-ce que, dix ans après, vous êtes capables de désigner les initiateurs et acteurs de ce coup ?

Ce n’est pas le sujet d’actualité ! Ils se connaissent. Certains sont encore dans l’arène politique. Mais laissons à l’histoire le temps d’établir ces réalités.


Le Fpi ne veut pas organiser les élections, dites-vous. Or, l’organisation des élections incombe au Premier ministre, que vous semblez ignorer, pour le moment, dans vos discours. Craignez-vous de heurter un allié, fût-il au centre des affaires dont vous dénoncez la gestion, en l’occurrence Guillaume Soro?

Guillaume Soro n’est que le dernier des Premiers ministres. Mais les élections auxquelles nous faisons face auraient dû se tenir depuis 2005. Nous ne pouvons pas ni l’incriminer, ni le charger, en conséquence. Il faut avoir le courage de dire que le responsable de cette situation est celui qui est au pouvoir depuis 2000 et qui se fait toujours appelé Président de la République, alors que depuis 2005, il n’a pas été capable d’organiser des élections.


M. le président, pensez-vous, honnêtement, qu’en 2005, il était possible pour la Côte d’Ivoire d’organiser des élections ?

Il le fallait. On ne peut pas gouverner et se faire prendre à défaut. De 2000, date de la mascarade d’élections, à 2005, on pouvait organiser des élections. C’est ce que nous avons toujours fait au Pdci. Qui, bien qu’étant un parti unique, à l’époque, a tenu à organiser les élections tous les cinq ans.


Mais le pays est coupé en deux, depuis 2002. A moins d’organiser les élections sur la partie gouvernementale du territoire… De plus,le pays est toujours divisé.

Mais cela est un alibi, un prétexte. La question, c’est pourquoi le pays est coupé en deux ? Chaque fois qu’on arrête des décisions pour mettre fin à cette situation de crise, il y a toujours des bâtons dans les roues du processus et, jusqu’à présent, on continue de dresser des obstacles artificiels. Il faut, ou faire la politique qui conduit aux élections, ou alors, quand on n’en a pas envie, on s’y prend comme on le fait actuellement.


Vous avez aussi dit que si cette année il n’y avait pas d’élections, vous exigerez une transition. Une transition comment ? Par qui et avec qui ?

A partir du Cadre permanent de concertation (CPC) , on peut déjà réfléchir et trouver l’embryon d’une transition qui sera autre que la transition parrainée, à la tête de laquelle se trouve Laurent Gbagbo.


Le Premier ministre Soro Guillaume avait dit non au fétichisme des dates. Or, à l’issue de chaque réunion du CPC, une date est fixée qui n’est jamais respectée…

C’est la raison pour laquelle à la dernière rencontre du Cpc, il n’y a pas eu de date fixée. Nous nous sommes rendus compte qu’il valait mieux réunir d’abord toutes les conditions qui permettent d’aller aux élections, avant de fixer une date. Nous avions l’habitude de fixer une date en passant qu’agir ainsi, on se donnait un cap, on fixait une date butoir pour tout le monde, et que chacun fera en sorte d’être prêt à cette date. Ça n’a pas été le cas, jusqu’à maintenant. Nous avons donc changé de stratégie.M. le président, et si les signataires de l’Accord de Ouagadougou n’acceptent pas votre idée d’une transition ?

Ils seront responsables de la situation qui surviendra.


M. le Président, le 15 janvier, (interview réalisée le mardi 13 janvier) est annoncée l’unification du pays … Vous y croyez ?

Comme beaucoup de gens, j’en doute. Ça me semble irréaliste. Il faut d’abord mener les différents sujets de front : lever les obstacles au processus de paix, continuer le processus électoral, établir les cartes d’identité et les cartes d’électeur pour les citoyens, les distribuer, tout en poursuivant l’effort de redéploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire.


Pensez-vous que ces étapes peuvent être franchies dans les trois mois qui viennent ?

J’ai déjà répondu à cette question. Mais si vous voulez plus de précisions, vous pouvez poser la question à ceux qui conduisent les opérations du processus électoral.


A Adiaké, lors de votre meeting, vous avez, non seulement dit que vous n’avez aucune rancune, ni rancœur, mais aussi que vous implorez le pardon et l’indulgence de ceux que vous auriez offensés, ou à qui vous auriez fait du tort. A qui s’adresse cet appel ?

Je crois qu’il y a un ajout de la presse en ce qui concerne le pardon. Mais référez-vous à tout ce que j’ai dit, depuis mon retour d’exil. J’ai dit que je rentrais et que je n’étais pas animé d’un quelconque sentiment de rancune, d’amertume ou de vengeance. Et que si les Ivoiriens avaient souffert, après le coup d’Etat de 1999, je leur demandais pardon, parce que j’étais le chef, Président de la République. Concernant d’ailleurs ce mauvais coup, si je n’avais pas voulu épargner des vies humaines, que j’avais ordonné aux militaires de tirer les uns sur les autres, nous aurions connu, je ne sais combien de morts. Je fais remarquer que le Pdci a pour religion la paix ; raison pour laquelle j’ai préféré plutôt me retirer, étant conscient et sachant que ceux qui venaient ainsi étaient incapables de gouverner le pays convenablement.


Si c’était à refaire, auriez-vous opté pour la même stratégie ?

Dans le même contexte, oui ! Mais je ne peux pas appliquer ce contexte d’hier à celui d’aujourd’hui.


On vous fait quitter le pouvoir ; vous le quittez et vous quittez aussi le pays. Mais partir, c’est aussi abandonner votre peuple.

Comme tous les exils, cela suppose, temporairement ou définitivement, que l’on quitte son pays et non son peuple. On reste toujours, par de nombreux liens, attaché à son pays, même si on l’a quitté physiquement, momentanément. Ça s’appelle reculer pour mieux sauter.


Vous allez donc rebondir…
Si vous le dites.


M. le président, certains de vos proches collaborateurs et autres cadres du parti sont partis. Vous leur demandez de revenir. Parmi eux, l’ancien secrétaire général du Pdci, M. Laurent Dona-Fologo, qui a fini par créer un parti, le Rpp. Il répond, lui, qu’il est trop tard. Il dit qu’il a attendu pendant sept ans. Que lui rétorquez-vous ?

C’est à notre honneur que plusieurs années après être parti du Pdci, et avoir créé son propre parti, il n’a pas encore été radié de la liste. Cela dit, nous saisissons chaque occasion pour demander à ceux qui sont partis de revenir.


Y a-t-il des cadres qui sont partis et dont le retour vous a donné satisfaction ?

Oui, bien sûr ! Mais nous n’avons pas à citer des cas particuliers. Mais, il ne faut pas oublier que la plupart des partis politiques nés après le retour du multipartisme ont puisé leurs membres au Pdci.


Après son départ de la Primature, l’ancien Premier ministre, Charles Konan Banny, a posé ses valises au Pdci.Pour le moment, son poste au sein du parti n’est pas connu. Mais des rumeurs ont circulé qui disaient qu’il serait vice-président ? Confirmez-vous ces rumeurs, ou alors, quel est ou quel sera son poste ?

Il faudrait d’abord reconnaître qu’il n’est pas étranger au Pdci. De part son environnement, sa naissance, son village, il baigne dans le Pdci. Mais, parce qu’il était fonctionnaire international, il ne pouvait pas être militant actif de son parti. Depuis qu’il est libéré de son poste de Gouverneur de la Beceao, il est revenu au Pdci, il y milite, et est membre du Bureau politique. Je tiens donc à vous redire ceci : il est membre du Bureau politique. Et c’est très important. Il fait partie des dirigeants du Pdci-Rda.


Il n’est donc pas vice-président ?
Mais le vice-président n’a pas plus d’attributions que les membres du Bureau politique. Les vices-présidents sont mes conseillers.


M. Banny n’est donc pas vice-président ?

Non. Je répète qu’il est membre du Bureau politique.

Vous êtes le candidat officiel de votre parti. Mais des cadres du Pdci, notamment le député Félix Akoto Yao, pour ne citer que lui, a également déclaré sa candidature. Comment gérer ces dissensions qui sont tout de même profondes ?

Akoto Yao ? (Il hésite. Et semble chercher…)


Oui. Akoto Yao Félix. Il est député de Sakassou.

Ne parlons pas de ceux qui n’existent pas véritablement pour le Pdci-Rda. Laissez-les vaquer à leurs propres ambitions. Le Pdci n’en fait pas cas.


Avec les joutes électorales, il est certain que vous aurez des problèmes de multiples candidatures. Quelles seront vos solutions à ces éventualités ?

Cela existera pour tous les partis. Mais, en ce qui concerne le Pdci, nous avons une réponse à cela : l’organisation des primaires permet de sélectionner les mieux placés.


Le Rdhp a décidé qu’il n’y aurait pas une seule candidature à la présidentielle. C’est décidé, chaque leader se présentera au premier tour. Or, récemment, un comité a été créé au sein de cette coordination politique pour l’instauration d’une candidature unique. Le sujet n’est manifestement pas évacué.

Cette question de candidature unique est un faux débat. Nous avons établi un groupe politique sur la base d’une alliance. Et dans cette alliance, nous avons dit que chaque parti a le droit de présenter son candidat. Tout le reste n’est que débat inutile.


A Bassam et Bonoua, vous avez déclaré que vous travaillez pour l’avenir. A plus de 70 ans, l’avenir est derrière vous et non plus devant. Vous ne vous sentez pas un peu vieux, M. le président ?

En quoi ?


Votre âge ?

Pouvez-vous me définir ce que c’est qu’un vieux ? Vous ne pouvez pas. C’est une question qui n’a jamais été résolue. C’est la raison pour laquelle il y a des hommes qui sont plus âgés que moi, à la tête de certains pays, en ce moment. Je dis que je travaille pour le futur. Il faut situer chaque phrase dans son contexte : il s’agit du présent et donc du futur. C’est le présent qui prépare le futur. Je ne travaille pas à courte vue, mais avec des projections, à long terme, pour les nouvelles générations.


Le Conseil de sécurité de l’Onu se tiendra le 21 janvier prochain, avec la Côte d’Ivoire comme sujet des débats. Quelle nouvelle orientation souhaiteriez-vous qu’on donne à l’Onuci, aux casques bleus et à l’opération Licorne ?

La prochaine réunion du Conseil de sécurité concerne les effectifs. L’Onu veut continuer à garder en Côte d’Ivoire des soldats, mais cela n’a pas trait aux problèmes propres à la Côte d’Ivoire qui ont été exposés au dernier Cpc.


M. le président, quelles sont vos ambitions pour la Côte d’Ivoire ?

Mon ambition, c’est de redresser ce pays qui est complètement sinistré. Rien ne va. Dans d’autres pays, la révolution, nourrie par la révolte, le dysfonctionnement, les injustices, la corruption, les déchets toxiques, aurait sauté déjà à la face des dirigeants au pouvoir. Mais le Pdci-Rda est un parti de paix.

Interview réalisée par Agnès Kraidy
Michel Koffi Et Pascal Soro



Petit histoire d’une interview : C’était bon à prendre !

ça y est, le président Bédié a accepté le principe de l’interview…». Soro Pascal, notre collaborateur, heureux de ce «coup», venait ainsi d’obtenir de la cellule de Communication du président Bédié, en tournée dans le Sud-Comoé, ce qui n’avait été qu’un souhait de la Rédaction, avant qu’il ne parte pour couvrir ladite tournée. Un «coup» ? C’en était bien un. Puisque, bien avant 1999, le Chef de l’Etat d’alors, n’avait plus accordé d’interview à Fraternité Matin. Et dix ans après sa chute, le coup d’Etat de décembre 1999 ; huit ans après son retour d’exil, jamais nous n’avions eu cette opportunité.


La bonne nouvelle tombe donc un lundi, et l’interview était programmée pour le lendemain, mardi, à la fin de son meeting de Krinjabo. C’était bon à prendre ! Nous ne pouvions donc refuser ce rendez-vous historique de notre rédaction avec Henri Konan Bédié. Il venait d’achever son meeting et n’avait même pas pris le temps de s’accorder une petite pause. Il avait un engagement, il fallait qu’il le remplisse !

Dans le salon d’un cadre de la région, le président du PDCI, à peine achevé le meeting, fait son entrée. Il prend place dans un fauteuil. Pour être d’attaque, il préfère la chaise, qui lui offre plus de commodité et se prête à nos questions. «Qu’elle interview (Ndlr) ne soit pas longue…», exige de nous un de ses hommes de sa cellule de Communication.

Pour nous qui avions, sous la main, plus d’une trentaine de questions, il fallait donc, contre mauvaise fortune bon cœur : sérier les questions.

Lesquelles poser, lesquelles ne pas poser ? Les réponses sont brèves, qui nous arrangent ; mais ses hommes, aux aguets, ne ratent pas un instant pour nous faire remarquer que le temps est précieux pour eux. Comme on les comprend.

A ce stade, un programme se respecte, et le temps compte beaucoup. Surtout celui pour aller au contact de ses militants. Comme le temps passe vite… Combien de questions avions-nous posées ? Suffisamment certes, mais pas autant qu’on l’aurait souhaité. Il faut insister pour oser en poser une dernière. Et ce fut la dernière. Le président, lui-même, nous le signifie : «Quand les interviews sont trop longues, les gens ne lisent que deux ou trois questions-réponses…». Une manière de nous dire : Fin.

A la fin, photo de famille. Nous lui disons merci. Il nous répond : «C’est normal, Fraternité Matin fait un travail acceptable». Ce compliment était, lui aussi, bon à prendre. Son cortège était déjà prêt pour une autre destination.

Michel Koffi
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ