Reconnue sous le nom de Gbolouville, la nouvelle sous-préfecture située à Binao-Boussoué, est fermée depuis un mois. Mettant en congé forcé le sous-préfet. Selon les explications fournies, c’est suite à une manifestation de colère des populations de Binao et Boussoué qui forment cette localité que les bureaux ont été fermés le vendredi 21 novembre dernier.
A l’origine de cette manifestation d’humeur, une affaire de dénomination nouvelle que devrait désormais porter la sous-préfecture. En effet, érigée en chef-lieu de sous-préfecture le 6 octobre 2005, ces deux villages distants de moins de 300 m, ont choisi de nommer la sous-préfecture Binao-Boussoué, pour contenter tous les deux villages. Et cela, à l’issue d’une réunion assortie d’un protocole d’accord signé par les 11 chefs de village Abidji-Agni réunis le 19 mai 1996 à Binao. Pour, dit-on, mieux montrer l’esprit de fraternité qui règne entre les deux villages, et selon le protocole les bureaux du sous-préfet vont se trouver à Binao et sa résidence à Boussoué. Mais les témoignages font état que certains cadres du village de Boussoué, soutenus dans leur démarche au préalable par le chef de Binao, Nanan Blaoua Koffi André, sans consultation populaire, vont réussir à convaincre le ministère de l’Intérieur à changer le nom en Gbolouville, à l’issue du Conseil des ministres du 20 novembre dernier. Dès cette annonce, le sous-préfet de la localité dans le souci de se conformer à la décision cesse de travailler sous l’ancienne appellation et marque tous les actes administratifs du sceau de Gbolouville, qui est en fait le nom d’une rivière qui traverse la région. Non content de ce changement au motif que cette rivière n’est plus adorée, les populations de Binao adressent, selon elles, plusieurs courriers au ministère de l’Intérieur afin de revenir à l’ancienne appellation. Le préfet Kouakou Assoman de Tiassalé et le sous-préfet local refusent ne l’entendre de cette oreille. Pour leur part, les populations restent sur leur requête et dans leur colère ferment les locaux. L’implication du ministre Mel Théodore pour éviter de ramener le calme n’a pas porté ses fruits. La situation de blocage n’est pas sans conséquence dans cette période où les Ivoiriens ont besoin de faire établir leurs extraits de naissance en vue d'obtenir leurs cartes d’identité et d’électeur.
Sam-Wakouboué
A l’origine de cette manifestation d’humeur, une affaire de dénomination nouvelle que devrait désormais porter la sous-préfecture. En effet, érigée en chef-lieu de sous-préfecture le 6 octobre 2005, ces deux villages distants de moins de 300 m, ont choisi de nommer la sous-préfecture Binao-Boussoué, pour contenter tous les deux villages. Et cela, à l’issue d’une réunion assortie d’un protocole d’accord signé par les 11 chefs de village Abidji-Agni réunis le 19 mai 1996 à Binao. Pour, dit-on, mieux montrer l’esprit de fraternité qui règne entre les deux villages, et selon le protocole les bureaux du sous-préfet vont se trouver à Binao et sa résidence à Boussoué. Mais les témoignages font état que certains cadres du village de Boussoué, soutenus dans leur démarche au préalable par le chef de Binao, Nanan Blaoua Koffi André, sans consultation populaire, vont réussir à convaincre le ministère de l’Intérieur à changer le nom en Gbolouville, à l’issue du Conseil des ministres du 20 novembre dernier. Dès cette annonce, le sous-préfet de la localité dans le souci de se conformer à la décision cesse de travailler sous l’ancienne appellation et marque tous les actes administratifs du sceau de Gbolouville, qui est en fait le nom d’une rivière qui traverse la région. Non content de ce changement au motif que cette rivière n’est plus adorée, les populations de Binao adressent, selon elles, plusieurs courriers au ministère de l’Intérieur afin de revenir à l’ancienne appellation. Le préfet Kouakou Assoman de Tiassalé et le sous-préfet local refusent ne l’entendre de cette oreille. Pour leur part, les populations restent sur leur requête et dans leur colère ferment les locaux. L’implication du ministre Mel Théodore pour éviter de ramener le calme n’a pas porté ses fruits. La situation de blocage n’est pas sans conséquence dans cette période où les Ivoiriens ont besoin de faire établir leurs extraits de naissance en vue d'obtenir leurs cartes d’identité et d’électeur.
Sam-Wakouboué